Leslie Cléret a annoncé lundi soir sa candidature à l'élection cantonale de mars 2011. Pour cette annonce, ayant perdu la mairie d'Incarville, elle devait trouver refuge dans une mairie qui ne lui soit pas trop hostile. Ce fut Heudebouville, commune dont le maire, Hubert Zoutu sera son suppléant.
Une demi-surprise, tant il est vrai qu'Hubert Zoutu jurait ses grands dieux, il y a quelques jours encore, qu'il n'embarquerait jamais sur cette galère...
Militant socialiste, mais homme de bon sens, Hubert Zoutu sait que la division de la gauche, créée et entretenue par les socialistes lovériens, pèsera très lourd sur ce scrutin, dont la moitié des électeurs sont lovériens. Vice président de la CASE, il sait à quel point Leslie Cléret est absente des débats et des dossiers locaux. Il n'a rien à gagner, pour lui et sa commune, qui n'a rien d'une commune socialiste.
Il y a donc lieu de le croire sur parole lorsqu'il parle des très fortes pressions qu'il a subi de l'état-major socialiste afin de participer à la tentative de sauvetage de Leslie Cléret !
En effet, le parti socialiste a envoyé le député local, François Loncle, ainsi que le président du conseil général. Ils ont fait le service minimum, en assurant madame Cléret de leur indéfectible soutien. C'est bien le moins.
Le moins que l'on puisse dire est que l'ambiance n'était guère à l'enthousiasme. L'entrée en campagne d'une élue fort isolée à l'issue d'un mandat dont le bilan personnel n'est pas bon : absente des débats de la CASE après sa défaite retentissante aux élections municipales, elle peut certes se targuer du bilan de Jean-Louis Destans.
Mais il lui sera difficile de remonter la pente auprès de tant d'élus, de tant de gens qui se demandent ce qu'elle a vraiment fait pour leur commune, pour leur canton.
Une demi-surprise, tant il est vrai qu'Hubert Zoutu jurait ses grands dieux, il y a quelques jours encore, qu'il n'embarquerait jamais sur cette galère...
Militant socialiste, mais homme de bon sens, Hubert Zoutu sait que la division de la gauche, créée et entretenue par les socialistes lovériens, pèsera très lourd sur ce scrutin, dont la moitié des électeurs sont lovériens. Vice président de la CASE, il sait à quel point Leslie Cléret est absente des débats et des dossiers locaux. Il n'a rien à gagner, pour lui et sa commune, qui n'a rien d'une commune socialiste.
Il y a donc lieu de le croire sur parole lorsqu'il parle des très fortes pressions qu'il a subi de l'état-major socialiste afin de participer à la tentative de sauvetage de Leslie Cléret !
En effet, le parti socialiste a envoyé le député local, François Loncle, ainsi que le président du conseil général. Ils ont fait le service minimum, en assurant madame Cléret de leur indéfectible soutien. C'est bien le moins.
Le moins que l'on puisse dire est que l'ambiance n'était guère à l'enthousiasme. L'entrée en campagne d'une élue fort isolée à l'issue d'un mandat dont le bilan personnel n'est pas bon : absente des débats de la CASE après sa défaite retentissante aux élections municipales, elle peut certes se targuer du bilan de Jean-Louis Destans.
Mais il lui sera difficile de remonter la pente auprès de tant d'élus, de tant de gens qui se demandent ce qu'elle a vraiment fait pour leur commune, pour leur canton.
Ghislaine Raud et Leslie Cléret dans le même bateau. Les élus de la CASE n'ont pas oublié les manigances pour faire main-basse, l'une sur le SMV, l'autre sur l'Office de Tourisme. Cela ne leur a pas porté chance : toutes deux ont perdu leur mairie