Quand c'est flou... y'a un loup
Olivier Taconet
La faible participation est le premier signe du malaise qui étreint la gauche, élément renforcé par la difficulté des organisateurs à donner les résultats définitifs de cette participation. Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup.
A Louviers, la faiblesse de participation, finalement équivalente à celle constatée sur le plan national n’empêche pas de constater l’influence des radicaux de gauche, dont la candidate, Sylvia Pinel réussit un score bien supérieur à son niveau national.
Le deuxième élément est l’élimination au premier tour d’Arnaud Montebourg, et de son projet irréaliste de développement social d’une France coupée du monde.
Le troisième élément à prendre en compte, malgré le score honorable de Sylvia Pinel à Louviers, est la difficulté pour les petits candidats à sortir des logiques de deuxième tour. Le problème a bien souvent consisté à choisir le candidat participera aux présidentielles. Ainsi donc, l’influence radicale se trouve-t-elle sous-évaluée.
A Louviers, la faiblesse de participation, finalement équivalente à celle constatée sur le plan national n’empêche pas de constater l’influence des radicaux de gauche, dont la candidate, Sylvia Pinel réussit un score bien supérieur à son niveau national.
Le deuxième élément est l’élimination au premier tour d’Arnaud Montebourg, et de son projet irréaliste de développement social d’une France coupée du monde.
Le troisième élément à prendre en compte, malgré le score honorable de Sylvia Pinel à Louviers, est la difficulté pour les petits candidats à sortir des logiques de deuxième tour. Le problème a bien souvent consisté à choisir le candidat participera aux présidentielles. Ainsi donc, l’influence radicale se trouve-t-elle sous-évaluée.
Le choix au second tour
Reste que nous nous retrouvons au deuxième tour entre Benoît Hamon qui a su charmer une bonne part de l’électorat, en faisant oublier son inaction politique, voire son travail de sabotage du quinquennat de François Hollande, lors même qu’il l’avait porté au pouvoir.
Manuel Valls n’est pas sur cette ligne. Il a, malgré ses défauts, ses coups de menton inappropriés, ses formules mal formulées, le mérite de la cohérence. Il a pour intérêt majeur de ne pas ouvrir à la gauche la seule perspective de se retrouver dans l’opposition pendant un quart de siècle. 25 ans, c’est deux générations, et nous n’avons pas le droit d’offrir le destin de notre pays aux pires des conservateurs, voire à la réaction la plus dangereuse.
Dimanche, je voterai sans hésitation pour Manuel Valls.
Manuel Valls n’est pas sur cette ligne. Il a, malgré ses défauts, ses coups de menton inappropriés, ses formules mal formulées, le mérite de la cohérence. Il a pour intérêt majeur de ne pas ouvrir à la gauche la seule perspective de se retrouver dans l’opposition pendant un quart de siècle. 25 ans, c’est deux générations, et nous n’avons pas le droit d’offrir le destin de notre pays aux pires des conservateurs, voire à la réaction la plus dangereuse.
Dimanche, je voterai sans hésitation pour Manuel Valls.