« Instabilité en langage de marin, on dit: casse-cou...
Aucune Transat ne se ressemble.... celle-ci a comme caractéristique, l'Instabilité.
Je crois que depuis Le Havre, on a eu que 2 sessions de 6h sans manœuvre... Le vent change en direction et en force en permanence... Des variations de 50 degrés et de +/- 15 à20nds. Alors, où on est trop chargé, où on est sous toilé, virer ? Empanner ? Spi ? Code 0 ? Et comme la mer est joueuse, vous avez beau patienter pour être sûr que ça se stabilise (et faire la route à l'envers, ou prendre des risques pour le spi), c'est une fois que vous avez manœuvré qu'il faut recommencer. Depuis plusieurs jours, on n’arrive pas à garder une voile ou une route plus de 2h. Avec toujours le sentiment d'être déphasé par rapport aux phénomènes. C'est stressant (quand vous avez30nds sous spi), frustrant (quand vous avez 15nds sous code 0). Il y a même plein de fois, où vous vous apprêtez à manœuvrer, vous avez les bouts en main, et hop, bascule de 30...ce sera pour plus tard !!
Il y a une chose qu'il faut éviter de faire pour garder le moral: c'est zoomer sur la trace de notre route... Je crois qu'au final, on aura fait 2 fois la distance initialement prévue...! Cette transat, ressemble à un trek où vous n'éprouvez pas de plaisir sur le moment, il faut simplement se dépasser, faire ce qu'il faut à la fin pour mettre un pied devant l'autre, jusqu'à la ligne. Le plaisir n'arrivera que plus tard.
Ben là, c'est pareil. C'est vague après vague. Manœuvre après manœuvre. Le plaisir arrivera à quai. Quand nous serons allé au bout de cette course de nous-même, de ces emmerdes, de ces conneries, de ces quarts à serrer les fesses en attendant le départ au lof...etc. etc...
La délivrance approche, encore un ou deux cols et ce sera bon.
Vagues après vagues...
Bon week-end à vous
Jean-Edouard »
Aucune Transat ne se ressemble.... celle-ci a comme caractéristique, l'Instabilité.
Je crois que depuis Le Havre, on a eu que 2 sessions de 6h sans manœuvre... Le vent change en direction et en force en permanence... Des variations de 50 degrés et de +/- 15 à20nds. Alors, où on est trop chargé, où on est sous toilé, virer ? Empanner ? Spi ? Code 0 ? Et comme la mer est joueuse, vous avez beau patienter pour être sûr que ça se stabilise (et faire la route à l'envers, ou prendre des risques pour le spi), c'est une fois que vous avez manœuvré qu'il faut recommencer. Depuis plusieurs jours, on n’arrive pas à garder une voile ou une route plus de 2h. Avec toujours le sentiment d'être déphasé par rapport aux phénomènes. C'est stressant (quand vous avez30nds sous spi), frustrant (quand vous avez 15nds sous code 0). Il y a même plein de fois, où vous vous apprêtez à manœuvrer, vous avez les bouts en main, et hop, bascule de 30...ce sera pour plus tard !!
Il y a une chose qu'il faut éviter de faire pour garder le moral: c'est zoomer sur la trace de notre route... Je crois qu'au final, on aura fait 2 fois la distance initialement prévue...! Cette transat, ressemble à un trek où vous n'éprouvez pas de plaisir sur le moment, il faut simplement se dépasser, faire ce qu'il faut à la fin pour mettre un pied devant l'autre, jusqu'à la ligne. Le plaisir n'arrivera que plus tard.
Ben là, c'est pareil. C'est vague après vague. Manœuvre après manœuvre. Le plaisir arrivera à quai. Quand nous serons allé au bout de cette course de nous-même, de ces emmerdes, de ces conneries, de ces quarts à serrer les fesses en attendant le départ au lof...etc. etc...
La délivrance approche, encore un ou deux cols et ce sera bon.
Vagues après vagues...
Bon week-end à vous
Jean-Edouard »