Le prof de sport organise des prières publiques à la fin des rencontres scolaires de football américain. La Cour suprême lui donne raison !
Jamais deux sans trois !
Non, le trumpisme n’est pas mort ! En nommant des juges acquis au thèses des fondamentalistes religieux du Bible Belt, il a dévoyé la Cour suprême, devenue l'instrument docile des thèses des néo-conservateurs américains.
L'arrêt publié vendredi dernier révoquant la protection constitutionnelle au niveau fédéral du droit à l'avortement n'est qu'un première étape dans l'offensive contre les libertés récemment conquises : droit à la contraception, mariage homosexuel, protection des minorités LGBT contre les discrimations liées à l'orientation sexuelle.
Ainsi, ce lundi même, la cour suprême a statué en faveur d’un ancien entraîneur de football de lycée dont les prières à la ligne des 50 mètres avaient attiré les foules. Son licenciement avait déclenché une controverse sur la neutralité religieuse des établissements d’enseignement aux USA.
La Cour Suprême a jugé que les prières publiques organisées par le prof de sport durant les matchs scolaires relevaient de la liberté d’expression protégée par la Constitution.
L'arrêt publié vendredi dernier révoquant la protection constitutionnelle au niveau fédéral du droit à l'avortement n'est qu'un première étape dans l'offensive contre les libertés récemment conquises : droit à la contraception, mariage homosexuel, protection des minorités LGBT contre les discrimations liées à l'orientation sexuelle.
Ainsi, ce lundi même, la cour suprême a statué en faveur d’un ancien entraîneur de football de lycée dont les prières à la ligne des 50 mètres avaient attiré les foules. Son licenciement avait déclenché une controverse sur la neutralité religieuse des établissements d’enseignement aux USA.
La Cour Suprême a jugé que les prières publiques organisées par le prof de sport durant les matchs scolaires relevaient de la liberté d’expression protégée par la Constitution.
Gambetta : Le cléricalisme, voilà l'ennemi.
Dans les années 80, des intellectuels regroupés dans le courant de pensée de la Nouvelle Droite postulaient, en s'inspirant du théoricien communiste italien Antonio Gramsci, que la victoire politique n'était possible qu'après avoir remporté la bataille des idées. La Nouvelle Droite se proposait de réarmer intellectuellement la droite anti-libérale.
On peut se demander si la révolution culturelle prônée par la Nouvelle Droite n'a pas atteint son objectif.
En Europe comme en France, les démocraties libérales ou socio-démocrates sont menacées par une crise intellectuelle et morale qui se traduit par l'irruption de puissants courants populistes sur la scène politique, puisent largement dans les thèses des néo-conservateurs américains.
Ainsi à l’extrême droite, Eric Zemmour a traduit et importé des USA le mythe du Grand Remplacement. A l’extrême gauche, l’universalisme humaniste est contesté par les thèses wokistes.
Loin d'être un concept ringard, la laïcité est un rempart contre ces dérives. Il est temps de reprendre le cri de guerre de Gambetta « Le cléricalisme, voilà l’ennemi ! » et de réveiller les mânes des Pères fondateurs de la République, qui ont posé dans la loi de 1905 le principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. La République est laïque et tolérante, elle le restera.
On peut se demander si la révolution culturelle prônée par la Nouvelle Droite n'a pas atteint son objectif.
En Europe comme en France, les démocraties libérales ou socio-démocrates sont menacées par une crise intellectuelle et morale qui se traduit par l'irruption de puissants courants populistes sur la scène politique, puisent largement dans les thèses des néo-conservateurs américains.
Ainsi à l’extrême droite, Eric Zemmour a traduit et importé des USA le mythe du Grand Remplacement. A l’extrême gauche, l’universalisme humaniste est contesté par les thèses wokistes.
Loin d'être un concept ringard, la laïcité est un rempart contre ces dérives. Il est temps de reprendre le cri de guerre de Gambetta « Le cléricalisme, voilà l’ennemi ! » et de réveiller les mânes des Pères fondateurs de la République, qui ont posé dans la loi de 1905 le principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. La République est laïque et tolérante, elle le restera.