A la lecture de ce tableau des votes à Bruxelles, pourrait trouver crédible une liste unique LFI-Verts-PS ?
Chez les Verts, la messe est dite...
L'Europe est le premier mot du sigle EELV : Europe-Ecologie-Les-Verts.
A 180 degrés de la ligne populo-souverainiste de Mélenchon, les Verts maintiennent une ligne claire : non seulement ils défendent les avancées de l'Union européenne, mais ils veulent une Europe fédérale.
Le credo pro-européen est un fondement de l'identité des Verts et fait partie de son ADN militant. Ce qui devrait exclure toute alliance contre nature avec ceux qui prônaient, en 2017 à l'instar de Marine Le Pen, la sortie de la France de l'UE et l'abandon de l'euro.
L'eurodéputé normand David Cormand martèle : "La ligne est claire, il y aura une liste écologiste et fédéraliste aux européennes" Et pour acter ce principe, les militants ont massivement voté pour une liste autonome.
Pourtant, Mélenchon ne lâche pas l'affaire et déroule le tapis rouge en promettant de constituer une liste commune dont le nombre de sièges serait réparti selon le résultat du scrutin de 2019, très favorable à EELV. En 2019, les Verts faisaient élire treize députés européens, contre six pour les « insoumis » et six pour les socialistes...
Martine Tondelier, qui vient d'être élue à la tête d'EELV, sait aussi que la force des Verts aux Européennes c'est la faiblesse des autres partis de gauche : dans un scrutin jugé - à tort - sans enjeu fort, le vote EELV est un vote refuge pour les électeurs de gauche déçus par le PS et a fortiori par LFI.
Respect des principes fondateurs, valeurs internationaliste, engagement pour une Europe fédérale...
SI on ajoute un zeste de calcul électoraliste, les Verts n'ont aucun intérêt à se fondre dans une liste commune.
A 180 degrés de la ligne populo-souverainiste de Mélenchon, les Verts maintiennent une ligne claire : non seulement ils défendent les avancées de l'Union européenne, mais ils veulent une Europe fédérale.
Le credo pro-européen est un fondement de l'identité des Verts et fait partie de son ADN militant. Ce qui devrait exclure toute alliance contre nature avec ceux qui prônaient, en 2017 à l'instar de Marine Le Pen, la sortie de la France de l'UE et l'abandon de l'euro.
L'eurodéputé normand David Cormand martèle : "La ligne est claire, il y aura une liste écologiste et fédéraliste aux européennes" Et pour acter ce principe, les militants ont massivement voté pour une liste autonome.
Pourtant, Mélenchon ne lâche pas l'affaire et déroule le tapis rouge en promettant de constituer une liste commune dont le nombre de sièges serait réparti selon le résultat du scrutin de 2019, très favorable à EELV. En 2019, les Verts faisaient élire treize députés européens, contre six pour les « insoumis » et six pour les socialistes...
Martine Tondelier, qui vient d'être élue à la tête d'EELV, sait aussi que la force des Verts aux Européennes c'est la faiblesse des autres partis de gauche : dans un scrutin jugé - à tort - sans enjeu fort, le vote EELV est un vote refuge pour les électeurs de gauche déçus par le PS et a fortiori par LFI.
Respect des principes fondateurs, valeurs internationaliste, engagement pour une Europe fédérale...
SI on ajoute un zeste de calcul électoraliste, les Verts n'ont aucun intérêt à se fondre dans une liste commune.
Le PS reste divisé...
Depuis le référendum de 2005, le PS reste profondément divisé entre pro-européens et "nonistes". Cette fracture entre les populo-souverainistes et les fidèles à l'idéal européen s'est élargie sous François Hollande. Les nonistes, devenus les frondeurs, ont saboté le mandat du dernier président de gauche et répandu le mythe d'une Europe ultra-libérale.
L'effondrement du score socialiste au premier tour, l'illusion du vote utile ont permis à Mélenchon, avec la complicité d'Olivier Faure, d'asservir les socialistes, qui ont du avaler une énorme couleuvre : la "désobéissance aux traités européens" figure dans le programme commun de la Nupes.
Avant l'échéance des européennes, les socialistes sont confrontés à des choix majeurs, lors du prochain congrès de Marseille. Statu quo pour un PS inaudible et réduit à 12% de l'espace électoral ou refondation, rééquilibrage ou sortie de l'accord Nupes derrière un(e) autre dirigeant(e).
Pour ne pas donner trop de prise à ses opposants, qui le disent toutouisé par Mélenchon, l'entourage d'Olivier Faure semble repousser l'idée d'une liste unique aux européennes, s'abritant derrière un argument de technique institutionnelle : au niveau européen, les insoumis, les verts et les socialistes appartiennent à des groupes distincts.
Face aux refondateurs du PS, Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol, la promesse d'une liste autonome permet à Olivier Fause de sauver la face, sinon la mise...
L'effondrement du score socialiste au premier tour, l'illusion du vote utile ont permis à Mélenchon, avec la complicité d'Olivier Faure, d'asservir les socialistes, qui ont du avaler une énorme couleuvre : la "désobéissance aux traités européens" figure dans le programme commun de la Nupes.
Avant l'échéance des européennes, les socialistes sont confrontés à des choix majeurs, lors du prochain congrès de Marseille. Statu quo pour un PS inaudible et réduit à 12% de l'espace électoral ou refondation, rééquilibrage ou sortie de l'accord Nupes derrière un(e) autre dirigeant(e).
Pour ne pas donner trop de prise à ses opposants, qui le disent toutouisé par Mélenchon, l'entourage d'Olivier Faure semble repousser l'idée d'une liste unique aux européennes, s'abritant derrière un argument de technique institutionnelle : au niveau européen, les insoumis, les verts et les socialistes appartiennent à des groupes distincts.
Face aux refondateurs du PS, Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol, la promesse d'une liste autonome permet à Olivier Fause de sauver la face, sinon la mise...