Le Collège Laetitia a accueilli dans son CDI les représentants de l'Education nationale, M. l'inspecteur d'Académie de Corse du Sud, Guy Monchaux, et des Anciens Combattants, M. Matthieu Casanova, pour la remise du Prix André Maginot à Anghjula Déa Poggionovo, latiniste de 3ème qui a rendu une copie exemplaire sur la bataille de Monte Cassino, l'une de nos étapes de notre voyage scolaire à Rome.
Mlle Poggionovo est invitée par la Fédération Nationale André Maginot des Anciens Combattants à se rendre à Paris pour recevoir son prix qui lui sera remis à la Mairie de la capitale.
Ce voyage scolaire à Rome a pu se réaliser grâce au concours des Anciens Combattants qui nous ont aidés financièrement. A charge pour nous de visiter un lieu de mémoire et, pour les élèves, d'écrire un devoir sur leur visite.
Le choix s'est porté sur Monte Cassino car de nombreux corses avaient participé à cette violente bataille. Nous avons eu la chance de disposer du livre de M. Fançois Sereni qui racontait en détail son départ de Corse pour rejoindre le Maroc, son entraînement et la traversée chaotique qui l'a conduit, lui et les autres soldats, sur Naples.
Grâce aux larges extraits qui furent lus aux élèves, chacun a pu prendre conscience de ces semaines d'attente en ce rude hiver 44, des bombardements américains qui détruisirent l'abbaye, du bruit des bombes qui s'abattaient sans discontinuer, et de cette ultime attaque en mai dont si peu sortirent vivants.
Que cette page rende hommage à François Seréni, vaincu par la dernière bataille qu'il a livrée en ce début d'année. Mme Seréni, souffrante, n'a pu représenter son époux en ce mardi.
Des huit corses présents sur les pentes enneigées de l'abbaye, ne reste plus que le commandant François Scarbonchi qui s'est fait un plaisir de se joindre à nous et de retrouver beaucoup des élèves qu'il avait rencontrés l'an dernier pour leur parler de Cassino.
Après les félicitations adressées à Anghjula Déa, au milieu de tous ses camarades de 3ème, vint pour notre jeune latiniste l'épreuve la plus délicate de la cérémonie, celle des interview à la presse écrite et à Via Stella. Bravo Anghjula Dea, tu t'en es bien sortie !
Un très beau texte avec une mention spéciale à ces infirmières qui débutèrent à Cassino et à tous ces hommes trop oubliés du CEF du Maréchal Juin grâce auxquels Monte Cassino est tombé et Rome fut libérée.
Cette petite cérémonie présidée par notre chef d'établissement, M. Antonini et Mme la Principal Adjoint, Mme Poli a permis aussi de récompenser les jeunes collégiennes de l'établissement qualifiées pour les championnats de France de cross. Félicitations à ces jeunes filles qui incarnent la pensée antique et la devise de la célèbre marque de chaussures japonaises ASICS, Anima Sana In Corpore Sano !
Cette petite cérémonie présidée par notre chef d'établissement, M. Antonini et Mme la Principal Adjoint, Mme Poli a permis aussi de récompenser les jeunes collégiennes de l'établissement qualifiées pour les championnats de France de cross. Félicitations à ces jeunes filles qui incarnent la pensée antique et la devise de la célèbre marque de chaussures japonaises ASICS, Anima Sana In Corpore Sano !
Terminons enfin sur ce beau passage de Stratis Tsirkas dans son œuvre "Cités à la dérive" résumé de notre modeste entreprise pour que le souvenir de ces jeunes ne plonge dans les profondeurs de l'oubli :
"Tu n'as pas convenablement posé le problème. Tu aurais dû demander : action ou art ? Mais tu n'as pas osé, tu connaissais la réponse. Il n'y a pas de place aujourd'hui pour une autre réponse. Et cependant cette croisade d'hommes simples a besoin de poètes et d'écrivains pour l'exalter. Pour que le monde prenne conscience de sa grandeur. Sinon, elle risque de rester méconnue. Qu'est ce qui est préférable ? Vivre ou enregistrer la vie ? Fixer les événements sur le papier, voilà le seul moyen de les sauver du naufrage universel du temps."
"Tu n'as pas convenablement posé le problème. Tu aurais dû demander : action ou art ? Mais tu n'as pas osé, tu connaissais la réponse. Il n'y a pas de place aujourd'hui pour une autre réponse. Et cependant cette croisade d'hommes simples a besoin de poètes et d'écrivains pour l'exalter. Pour que le monde prenne conscience de sa grandeur. Sinon, elle risque de rester méconnue. Qu'est ce qui est préférable ? Vivre ou enregistrer la vie ? Fixer les événements sur le papier, voilà le seul moyen de les sauver du naufrage universel du temps."
Bernard Bouisset
Lundi 12 Janvier 2015
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