Mancu più castagne !

 savurita...
Venari u 10 di Maghju 2013

[Ignorer]
u Castagnu ùn fubbe introduttu dà i Rumani.....era "indemucu".mipare.......mà incurasgitu dà i ghjenuvesi quessa si!!
 savurita...
Venari u 10 di Maghju 2013

[Ignorer]
* indemicu
 Anghjulu
Venari u 10 di Maghju 2013

[Ignorer]
ùn hè micca accertata quessa mi pare

si sà chi i Rumani in tutti i casi u cultivavanu
 U sturianu
Venari u 10 di Maghju 2013

[Ignorer]
Iè, u castagnu hè statu resu ubligatoriu da i ghjenuvesi, pà truvà un'utilità à a Corsica.
 Casata
Venari u 10 di Maghju 2013

[Ignorer]
micca solu u castagnu mi pare no ? c'era d'altri arburi, ma forse mi sbagliu

stu cynips hè un vituperiu
 Carlinu
Venari u 10 di Maghju 2013

[Ignorer]
Quand'ellu un ci sera piu castagni, ne castagne, ne pulenda , ne pisticcine, ne altori, ne Corsi, cumu si chjamera a Corsica?
 pisticcinu
Venari u 10 di Maghju 2013

[Ignorer]
si chjamerà "la keurse" o Carlinu...
 ANTO
Venari u 10 di Maghju 2013

[Ignorer]
Ma e piccule vespe chi hannu da tumba u Cynips ,tumberanu ancu l'abe chi pruducenu u mélè e pullinizeghjanu e piante .Baccala pè Corsica
 marcu
Venari u 10 di Maghju 2013

[Ignorer]
Si chjamera muntagna viota.
Ci vole a truva qualcosa veramente di piu fruttèvule ,cumé l'arbatabacca.
 stumacatu
Sàbatu l'11 di Maghju 2013

[Ignorer]
Staranu sempre radiche à manghjà !

E di tutta manera ci manghjeriamu tre no...
 bastiacciu stortu
Sàbatu l'11 di Maghju 2013

[Ignorer]
E sta torymus sinensis ..... é Corsa ....???.....
 Nuceta
Dumenica u 12 di Maghju 2013

[Ignorer]
A sapiate chì Parmentier avia scrittu un "Traîté de la Châtaigne" ?
 Cavalieru
Màrcuri u 15 di Maghju 2013

[Ignorer]
Cette sale bête est arrivée en Italie en 2002 elle a rejoint la Corse par la corsica ferries, sans aucun doute
Femelle
I n s e c t e s 7 n ° 1 3 4 - 2 0 0 4 ( 3 )
Par Valérie Belrose .
Clichés Giovanni Bosio - Service pour la protection des végétaux - Turin (Italie)
Un Cynips menace la
châtaigneraie à fruits
Le Cynips du châtaignier (Dryocosmus kuriphilus Yasumatsu, 1951 ;
Hyménoptère Cynipidé), appelé aussi Chalcide du châtaignier, est
considéré au niveau mondial comme le ravageur le plus important de
cette essence. Originaire de Chine, il a été introduit au Japon, en Corée,
dans le Sud-Est des États-Unis, puis en Italie en 2002.
Cet insecte se développe uniquement
sur châtaignier. Les
larves passent l’hiver dans les bourgeons
et provoquent la formation
de galles au printemps. Elles s’y
nourrissent pendant 3 à 4 semaines,
atteignent une longueur
de 2 à 3 mm, puis entrent en nymphose.
Les adultes apparaissent
entre fin-mai et fin-juillet et la
ponte commence immédiatement.
Les oeufs, insérés à l’intérieur des
bourgeons, éclosent au bout de 4 à
6 semaines. Les larves ne peuvent
être détectées durant l’automne et
l’hiver, jusqu’à la formation des
galles au printemps suivant. Ces
galles se forment sur les jeunes rameaux,
le pétiole, voire la nervure
centrale des feuilles ; elles contiennent
une ou plusieurs loges et mesurent
0,5 à 2 cm de diamètre.
Les attaques du Cynips provoquent
une diminution de la croissance
des rameaux et une baisse
de la fructification (jusqu’à une
perte de rendement de 50 à 70%
dans la châtaigneraie à fruits). La
littérature mentionne des cas de
dépérissement et de mortalité liés
à cet insecte. Au Japon, ce ravageur
est en partie responsable de
la diminution de la production de
châtaignes (-50% en 20 ans).
Femelle
Galles du Cynips du châtaignier sur rameaux
Galle sectionnée avec larves
Trous de sortie sur une galle
I n s e c t e s 8 n ° 1 3 4 - 2 0 0 4 ( 3 )
Il n’existe pas de méthode de lutte
phytosanitaire ou sylvicole adaptée
contre ce Cynips, si ce n’est d’enlever
les rameaux attaqués (technique
valable lorsque l’infestation
est faible). En cas d’introduction
dans une nouvelle zone, l’éradication
paraît difficile, à moins d’une
détection très précoce. Au Japon,
plusieurs séries de variétés de châtaigniers
résistants ont été mises
au point successivement, l’insecte
ayant réussi à contourner la résistance
des premières. Le châtaignier
européen (Castanea sativa)
paraît a priori sensible.
Dans la zone d’origine du Cynips, en
Chine, les populations sont fortement
régulées par un large cortège
de parasitoïdes. Certains d’entre eux
(Torymus spp.) sont utilisés au Japon
dans le cadre d’une lutte biologique.
Des parasitoïdes similaires se développent
en Europe aux dépens du
Cynips du chêne. Il est cependant
peu probable qu’ils parviennent à réguler
efficacement les populations de
Cynips du châtaignier, en raison
d’une mauvaise synchronisation probable
des cycles de développement.
En Europe, l’extension du foyer du
Piémont italien pourrait se faire
de proche en proche par le vol des
femelles (qui n’ont pas besoin
d’être fécondées pour pondre) ou,
à plus longue distance, par le
transport de plants colonisés, de
boutures ou de branches coupées.
L’éradication étant peu réaliste, il
est probable que ce Cynips atteigne
tôt ou tard le territoire français,
d’autant plus que la zone italienne
infestée est une des principales
régions productrices de
plants. Si la détection de l’insecte
n’est pas aisée (les oeufs et jeunes
larves ne sont pas visibles à l’oeil
nu et l’insecte adulte est difficilement
identifiable), l’observation
des galles est le meilleur critère de
diagnostic car ce Cynips semble
être la seule espèce à provoquer
des galles sur châtaignier.
Au premier abord, les dommages
(moindre croissance des rameaux,
baisse de la production de châtaignes)
que ce ravageur est susceptible
de causer aux peuplements
forestiers de châtaigniers
paraissent relativement limités, en
comparaison des dégâts causés
par les champignons responsables
du Chancre et de l’Encre.
Cependant, au niveau de la châtaigneraie
à fruits, l’impact de ce
Cynips peut être très important
économiquement. Comme les
châtaigniers forestiers sont susceptibles,
en cas d’infestation, de
constituer des réservoirs d’inoculum
vis-à-vis des vergers, la détection
précoce de tout foyer en forêt
est essentielle. r
Cet article est initialement paru dans
La Lettre du DSF, n°29, mai 2004.
OEufs Larves Nymphe
Une fiche illustrée de reconnaissance est
disponible au Laboratoire national de la
protection des végétaux (LNPV) d’entomologie,
ainsi qu’auprès des échelons du
Département de la santé des forêts (DSF).
Toute galle suspecte peut être envoyée au
LNPV, dans un colis portant la mention
“attention : Cynips châtaignier suspecté” et
d’où les insectes ne pourront pas sortir.
Contact : LNPV entomologie
ENSAM-INRA Zoologie
2, place Viala - 34060 Montpellier cedex 1
streito@ensam.inra.fr
L’auteur
Valérie Belrose est ingénieur spécialisée
au Département de la santé
des forêts et rédactrice en chef de
La Lettre du DSF
valerie.belrose@agriculture.gouv.fr

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