L'intervista di Séverin Medori, merre di Linguizzetta da Jacques Follorou in l'edizione di u 27 d'aprile di Le Monde hè da leghje :
Corse : « Notre île est une société malade, fascisante »
Si ne piglia à l'azzione di u Statu in Corsica :
"Quand Manuel Valls est venu à Porto-Vecchio, avant qu’il ne soit premier ministre, il nous a dit : « Avec moi, les préfets vont appliquer le droit. » Pourtant, il subsiste des cas flagrants de fausses délibérations et de faux en écriture publique, qui restent sans réaction de l’Etat..."
À a sucetà corsa :
"C’est une société incestueuse, très petite, où règne une grande mixité et promiscuité. C’est une terre sur laquelle l’Etat est faible. Les voyous, quant à eux, font partie de la société, ils sont des acteurs à part entière de la vie sociale. Ce n’est pas infamant d’être un voyou, c’est un destin parmi d’autres."
Avia purtatu lagnanza in ghjustizia (e pressione immubiliare in piaghja...) è dice :
"Je dirais même que, pour ma part, l’expérience m’a rendu très amer. Si je ne regrette pas de l’avoir fait, je ne porterai plus plainte. Dans le fond, j’ai le sentiment que cela ne sert à rien. On n’est pas pris au sérieux, que ce soit face à la justice pénale ou à l’autorité administrative. Les choses n’avancent pas, et les gens le savent. Cette inaction renforce l’impunité et vous affaiblit."
Chì ponu fà i merri, soli, in prima linea, di pettu à stu zunamì ? Ùn anu micca troppu pudere in materia d'urbanisimu ? U Padduc ùn pare micca andà in u sensu cuntrariu.
"Le moteur de tout cela, c’est l’argent, notamment public, qui transite par le biais des marchés. Les déchets et les routes sont les plus profitables, et donc à l’origine de plus fortes tensions qui peuvent conduire au pire. Derrière les pressions qui pèsent sur moi aujourd’hui se profilent clairement la spéculation foncière et des projets auxquels je m’oppose."
Pare chì st'articulu avessi fattu nasce menu riazzione ch'è una decisione di a LFP o a morte d'un cane in Aiacciu.
Da leghje dinù nant'à U Levante : Linguizzetta, Séverin Medori : Que vaut la voix d'un maire ?
Corse : « Notre île est une société malade, fascisante »
Si ne piglia à l'azzione di u Statu in Corsica :
"Quand Manuel Valls est venu à Porto-Vecchio, avant qu’il ne soit premier ministre, il nous a dit : « Avec moi, les préfets vont appliquer le droit. » Pourtant, il subsiste des cas flagrants de fausses délibérations et de faux en écriture publique, qui restent sans réaction de l’Etat..."
À a sucetà corsa :
"C’est une société incestueuse, très petite, où règne une grande mixité et promiscuité. C’est une terre sur laquelle l’Etat est faible. Les voyous, quant à eux, font partie de la société, ils sont des acteurs à part entière de la vie sociale. Ce n’est pas infamant d’être un voyou, c’est un destin parmi d’autres."
Avia purtatu lagnanza in ghjustizia (e pressione immubiliare in piaghja...) è dice :
"Je dirais même que, pour ma part, l’expérience m’a rendu très amer. Si je ne regrette pas de l’avoir fait, je ne porterai plus plainte. Dans le fond, j’ai le sentiment que cela ne sert à rien. On n’est pas pris au sérieux, que ce soit face à la justice pénale ou à l’autorité administrative. Les choses n’avancent pas, et les gens le savent. Cette inaction renforce l’impunité et vous affaiblit."
Chì ponu fà i merri, soli, in prima linea, di pettu à stu zunamì ? Ùn anu micca troppu pudere in materia d'urbanisimu ? U Padduc ùn pare micca andà in u sensu cuntrariu.
"Le moteur de tout cela, c’est l’argent, notamment public, qui transite par le biais des marchés. Les déchets et les routes sont les plus profitables, et donc à l’origine de plus fortes tensions qui peuvent conduire au pire. Derrière les pressions qui pèsent sur moi aujourd’hui se profilent clairement la spéculation foncière et des projets auxquels je m’oppose."
Pare chì st'articulu avessi fattu nasce menu riazzione ch'è una decisione di a LFP o a morte d'un cane in Aiacciu.
Da leghje dinù nant'à U Levante : Linguizzetta, Séverin Medori : Que vaut la voix d'un maire ?