Tuttu principia u 9 di maghju scorsu. Henri Malosse annunzia a so presenza nant'à a lista di Paul Giacobbi à e territuriale :
Ma cinque mesi dopu, l'affari si passanu male. U ghjornu di a presentazione di a lista di Paul Giacobbi, nisuna traccia di u buzincu. Si parla d'una semplice quistione di piazza nant'à a lista.
In fine di contu, a risposta vene dumenica sera nant'à u situ Corse Net Infos : « C’est une chance, pour moi, d’avoir été écarté de la liste de Paul Giacobbi »
U quintu persunagiu di l'UE hà bisognu di cappiassi è conta una riunione in Venacu.
Primu scud :
"Je me suis trouvé dans une réunion qui n’était pas dirigée par Paul Giacobbi, mais par Mimi Viola, et qui consistait à savoir combien de voix avait le maire de tel village ou de tel autre. J’ai dit, à ce moment-là, qu’à mon avis, et je n’étais pas le seul à le dire, c’était une fausse vision et qu’on ne pouvait plus raisonner comme cela au 21ème siècle. Considérer que les voix des électeurs vous appartiennent, que tel maire ou tel président de je ne sais quoi a 1 000 ou 2 000 voix dans sa poche ou dans sa valise ! On m’a expliqué que je n’avais pas de voix dans mes poches et que, donc, je devais accepter ce qu’on me proposait."
Segondu scud :
"J’ai eu une discussion assez vive. J’ai argumenté en disant que cette vision politique ne correspondait pas du tout à mon éthique et que j’avais des relations de confiance avec Paul Giacobbi. J’ai la faiblesse de croire qu’en tant que 5ème personnage de l’Union européenne, je peux apporter quelque chose à la Corse. J’ai simplement demandé si on pouvait reconsidérer ma place. Comme je n’ai pas accepté sans discussion la position qui m’était faite, on m’a écarté. On a négocié avec ceux qui avaient des voix, mais pas avec moi. "
Terzu scud :
"’J’ai demandé à être positionné plus haut sur la liste, non à titre personnel, mais parce que j’étais toujours sur l’idée que Paul Giacobbi m’avait expliquée. Il disait qu’il voulait une liste qui mettait en avant des compétences, des idées, des visions et, ensuite, une répartition géographique que je comprends tout à fait. Je trouvais un peu bizarre qu’il arrive, au dernier moment, avec la vision d’une liste électoraliste et clientéliste qui ne correspondait pas du tout au concept qu’il m’avait vendu. Je pensais partir sur la liste de Paul Giacobbi, pas sur la liste de Paul Giacobbi et de Mimi Viola !
Quartu scud :
"Deux jours après, on m’a dit par SMS qu’il n’était pas possible de reconsidérer ma place et que, par conséquent, je n’étais pas sur la liste. Je suis révolté, non par la façon dont cela s’est fait, malgré le manque d’élégance et de transparence, mais par cette conception de la politique que j’ai touchée du doigt et dont j’avais entendu parler. Mais bon Dieu ! Les voix n’appartiennent pas aux élus ! C’est le contraire ! Ce sont les élus qui dépendent des électeurs ! C’est du servage ! C’est le Moyen-Age ! Je trouve cette conception scandaleuse, dépassée et insultante pour les citoyens corses. Finalement, je considère que c’est une chance, pour moi, d’avoir été écarté."
L'internauti chì scoprenu l'intervista cascanu secchi. Chì li piglia à Henri Malosse, di regula cusì calmu ?
Primu scud :
"Je me suis trouvé dans une réunion qui n’était pas dirigée par Paul Giacobbi, mais par Mimi Viola, et qui consistait à savoir combien de voix avait le maire de tel village ou de tel autre. J’ai dit, à ce moment-là, qu’à mon avis, et je n’étais pas le seul à le dire, c’était une fausse vision et qu’on ne pouvait plus raisonner comme cela au 21ème siècle. Considérer que les voix des électeurs vous appartiennent, que tel maire ou tel président de je ne sais quoi a 1 000 ou 2 000 voix dans sa poche ou dans sa valise ! On m’a expliqué que je n’avais pas de voix dans mes poches et que, donc, je devais accepter ce qu’on me proposait."
Segondu scud :
"J’ai eu une discussion assez vive. J’ai argumenté en disant que cette vision politique ne correspondait pas du tout à mon éthique et que j’avais des relations de confiance avec Paul Giacobbi. J’ai la faiblesse de croire qu’en tant que 5ème personnage de l’Union européenne, je peux apporter quelque chose à la Corse. J’ai simplement demandé si on pouvait reconsidérer ma place. Comme je n’ai pas accepté sans discussion la position qui m’était faite, on m’a écarté. On a négocié avec ceux qui avaient des voix, mais pas avec moi. "
Terzu scud :
"’J’ai demandé à être positionné plus haut sur la liste, non à titre personnel, mais parce que j’étais toujours sur l’idée que Paul Giacobbi m’avait expliquée. Il disait qu’il voulait une liste qui mettait en avant des compétences, des idées, des visions et, ensuite, une répartition géographique que je comprends tout à fait. Je trouvais un peu bizarre qu’il arrive, au dernier moment, avec la vision d’une liste électoraliste et clientéliste qui ne correspondait pas du tout au concept qu’il m’avait vendu. Je pensais partir sur la liste de Paul Giacobbi, pas sur la liste de Paul Giacobbi et de Mimi Viola !
Quartu scud :
"Deux jours après, on m’a dit par SMS qu’il n’était pas possible de reconsidérer ma place et que, par conséquent, je n’étais pas sur la liste. Je suis révolté, non par la façon dont cela s’est fait, malgré le manque d’élégance et de transparence, mais par cette conception de la politique que j’ai touchée du doigt et dont j’avais entendu parler. Mais bon Dieu ! Les voix n’appartiennent pas aux élus ! C’est le contraire ! Ce sont les élus qui dépendent des électeurs ! C’est du servage ! C’est le Moyen-Age ! Je trouve cette conception scandaleuse, dépassée et insultante pour les citoyens corses. Finalement, je considère que c’est une chance, pour moi, d’avoir été écarté."
L'internauti chì scoprenu l'intervista cascanu secchi. Chì li piglia à Henri Malosse, di regula cusì calmu ?