Le couple impérial
Le couple impérial
La fouille programmée 2006 avait pour objectif principal la poursuite de l’investigation de la cargaison et du matériel de bord, amphores, céramiques, verres et marbre.
Deux nouveaux bustes et leur piédouche ont été découverts durant cette campagne de fouille. L’étude détaillée de leur chevelure semble indiquer qu’il s’agit, une nouvelle fois, de la représentation de l’empereur Philippe 1er dit l’Arabe, et de son épouse, l’impératrice Marcia Otacilia Sévéra.
Deux nouveaux bustes et leur piédouche ont été découverts durant cette campagne de fouille. L’étude détaillée de leur chevelure semble indiquer qu’il s’agit, une nouvelle fois, de la représentation de l’empereur Philippe 1er dit l’Arabe, et de son épouse, l’impératrice Marcia Otacilia Sévéra.
Marcia Otacilia Severa
Chaque buste est exécuté dans un seul morceau de marbre.
Cependant, la coiffure de l’impératrice se décompose en deux parties dont l’une est amovible. Il s’agit de la nappe de la chevelure sculptée à part, qui permet de modifier la coiffure au-delà de la mort et de la faire évoluer selon les modes de la cour.
Depuis l’impératrice Julia Domna, épouse de l’empereur Septime Sévère qui régna de 193 à 211 après J.C., les femmes portaient des perruques et des postiches pour suivre la mode impériale. Ceci est déjà visible sur les effigies du IIème siècle.
Cependant, la coiffure de l’impératrice se décompose en deux parties dont l’une est amovible. Il s’agit de la nappe de la chevelure sculptée à part, qui permet de modifier la coiffure au-delà de la mort et de la faire évoluer selon les modes de la cour.
Depuis l’impératrice Julia Domna, épouse de l’empereur Septime Sévère qui régna de 193 à 211 après J.C., les femmes portaient des perruques et des postiches pour suivre la mode impériale. Ceci est déjà visible sur les effigies du IIème siècle.
«La mode des perruques recouvrant entièrement le crane, accentua ce fait de société au point que les femmes d’un certain rang dotèrent parfois leurs effigies funéraires de chevelures réalisées séparément, qui permettaient même après leur mort de renouveler leur aspect.»
D’autres statues présentent ces caractéristiques :
Kate de Kersauson – Catalogue des portraits romains, Tome II Pages 406 - 408 - 424 - 432 – 472.
L’omniprésence du verre à vitre, soit 29 Kg pour 2006, atteste bien de sa qualité de cargaison du navire avec une masse totale pesée à ce jour de plus de 254 Kg.
D’autres statues présentent ces caractéristiques :
Kate de Kersauson – Catalogue des portraits romains, Tome II Pages 406 - 408 - 424 - 432 – 472.
L’omniprésence du verre à vitre, soit 29 Kg pour 2006, atteste bien de sa qualité de cargaison du navire avec une masse totale pesée à ce jour de plus de 254 Kg.
Flacon à tricherie
Parmi les fragments de vaisselle de verre nous avons identifié un flacon particulier, à fond très épais qui pourrait être un flacon à tricherie.
La fouille qui se poursuivra en 2007, devrait permettre la mise au jour des fragments manquants de certaines grandes pièces comme les pelves, d’identifier d’autres éléments de céramique, en particulier les lampes, absentes de nos découvertes à ce jour. Nous espérons affiner notre étude et tenter de situer ce navire dans l’histoire locale et dans les courants commerciaux du IIIème siècle.