La coiffure de l'Impératrice ?
On sait que la coiffure de l'aristocratie romaine a varié suivant les différentes périodes de l'empire, du catogan porté par Livie, épouse de l'empereur Auguste (27 avant Jésus-Christ/14 après Jésus-Christ) au profil encadré par les ondes d'une chevelure qui entoure la tête comme un casque et s'arrondit sur la nuque pour Julia Domna, femme de Septime Sévère (193-211 après Jésus-Christ).
Pendant la deuxième moitié du 3ème siècle surgit une mode nouvelle qui va durer jusqu'à la fin du siècle. Les cheveux sont coiffés au petit fer et les nattes se rassemblent à la base du cou en un gros chignon remontant jusqu'au sommet du crâne en cimier de casque. On note aussi fréquemment la présence d'un diadème.
Une comparaison avec les profils représentés sur les monnaies du 3ème siècle plaide en faveur de la représentation de l'impératrice Marcia Otacilia Severa, épouse de l'empereur Philippe 1er, dit Philippe l'Arabe (244-249 après Jésus-Christ). Otacilia, fille de Severus, gouverneur d'une des provinces danubiennes de Rome, la Pannonie ( Hongrie, Autriche, territoires à l’est de la Croatie, en Slovaquie et en Serbie.) a épousé Philippe vers 234.
Elle lui donne deux enfants, Philippe 2, né vers 237 et une fille dont l'histoire ne parle pas.
Marcia Otacilia Severa est admise comme étant la première impératrice chrétienne bien que l'on n'ait rien sur les circonstances et la date de sa conversion. Seuls certains faits relatés étayent cette hypothèse comme un échange de courrier avec l'évêque d'Antioche et la relative sécurité dont bénéficièrent les Chrétiens sous le règne de Philippe avant la grande persécution de Trajan Dèce. On ne connaît pas son sort après la mort de son époux et de son fils, fut-elle assassinée ou se retira-t-elle dans la vie privée ? elle disparaît de l'Histoire...
Pendant la deuxième moitié du 3ème siècle surgit une mode nouvelle qui va durer jusqu'à la fin du siècle. Les cheveux sont coiffés au petit fer et les nattes se rassemblent à la base du cou en un gros chignon remontant jusqu'au sommet du crâne en cimier de casque. On note aussi fréquemment la présence d'un diadème.
Une comparaison avec les profils représentés sur les monnaies du 3ème siècle plaide en faveur de la représentation de l'impératrice Marcia Otacilia Severa, épouse de l'empereur Philippe 1er, dit Philippe l'Arabe (244-249 après Jésus-Christ). Otacilia, fille de Severus, gouverneur d'une des provinces danubiennes de Rome, la Pannonie ( Hongrie, Autriche, territoires à l’est de la Croatie, en Slovaquie et en Serbie.) a épousé Philippe vers 234.
Elle lui donne deux enfants, Philippe 2, né vers 237 et une fille dont l'histoire ne parle pas.
Marcia Otacilia Severa est admise comme étant la première impératrice chrétienne bien que l'on n'ait rien sur les circonstances et la date de sa conversion. Seuls certains faits relatés étayent cette hypothèse comme un échange de courrier avec l'évêque d'Antioche et la relative sécurité dont bénéficièrent les Chrétiens sous le règne de Philippe avant la grande persécution de Trajan Dèce. On ne connaît pas son sort après la mort de son époux et de son fils, fut-elle assassinée ou se retira-t-elle dans la vie privée ? elle disparaît de l'Histoire...
Ce qu'il reste d'un buste....
La deuxième tête, plus dégradée, fait partie d'un buste détérioré. Le visage est difficilement identifiable. La partie arrière fait plutôt penser à une représentation de Philippe 2, crâne de forme ronde et rasé, conformément à la pièce de monnaie mise au jour en 2004.
La reprise de l'étude archéologique depuis mai 2005 (Autorisation du Ministère de la Culture et de la Communication pour 3 ans, jusqu'en 2007) sur ce site très étalé dans l'espace confirme bien l'extraordinaire variété du chargement : des statues de marbre, plus de treize variétés d'amphores, de la vaisselle en céramique, des formes originales concernant la vaisselle de verre, et une cargaison inédite de vitres, 180 kg à ce jour.
Ce travail de recherche méticuleux, mené par l'équipe corse devrait permettre, avec l'aide de chercheurs universitaires, de cerner avec précision la cargaison de ce navire et peut être livrer les raisons de sa présence en Corse.
La reprise de l'étude archéologique depuis mai 2005 (Autorisation du Ministère de la Culture et de la Communication pour 3 ans, jusqu'en 2007) sur ce site très étalé dans l'espace confirme bien l'extraordinaire variété du chargement : des statues de marbre, plus de treize variétés d'amphores, de la vaisselle en céramique, des formes originales concernant la vaisselle de verre, et une cargaison inédite de vitres, 180 kg à ce jour.
Ce travail de recherche méticuleux, mené par l'équipe corse devrait permettre, avec l'aide de chercheurs universitaires, de cerner avec précision la cargaison de ce navire et peut être livrer les raisons de sa présence en Corse.