"La vérité est pareille à l'eau, qui prend la forme du vase qui la contient" (Ibn Khaldoun) /// «La vérité est le point d’équilibre de deux contradictions » (proverbe chinois). /// La vérité se cache au mitan du fleuve de l'info médiatique (JM).
Dans un article datant de mars 2015, article intitulé "Le FN entre Canal historique et Canal habituel" et qui figure toujours sur ce blog, je m'interrogeais sur l'attrait croissant exercé auprès de l'électorat français par le FN, (devenu ultérieurement le R.N.).
Il ne s'agissait pas de le louanger, mais simplement de chercher les causes ou les raisons de son influence grandissante.
Je reprenais (à contre-emploi, certes) la célèbre exclamation prêtée au grand amiral byzantin Loukas Notaras, exclamation prononcée au moment où les Turcs assiégeaient Constantinople en 1453 : "Mieux vaut voir le turban turc dans la ville que la mitre romaine" !
Cette surprenante exhortation s'expliquait par le souvenir durable du sac de Constantinople et le massacre de sa population par les troupes de la IVe croisade plus de deux siècles auparavant (12 avril 1204).
En la paraphrasant, nous pourrions aujourd'hui, pour exprimer le succès des thèses frontistes auprès d'une partie de l'électorat français, la traduire ainsi : "Mieux vaut Marine Le Pen que Macron !"
- En 2015, la social-démocratie qui nous gouvernait alors s'employait à effrayer l'électeur basique en criant au loup fasciste et en invoquant les dieux Lares de la République (et/ou de la Démocratie) à seule fin de conserver le pouvoir.
- Voici 18 mois le même procédé a été utilisé par Emmanuel Macron pour réaliser une conquête du pouvoir que des journalistes ont pu appeler "le casse du siècle".
- Aujourd'hui, dans la perspective d'élections européennes qui pour l'instant paraissent devoir être favorables au RN, voici que la Macronie, qui lui dispute la première place, reprend l'antienne du "danger", représenté désormais par une extrême- droite et extrême-gauche "complices", conjointement dénoncées comme "populistes" tandis qu'un "progressisme" indéfini nous est présenté comme une alternative salutaire.
Cette Macronie ébranlée par l'affaire Benalla, l'irruption des Gilets Jaunes et accessoirement le parler "cash" de Jupiter, espère grâce l'enfumage du "grand débat" et la constitution de listes "Gilets Jaunes" fort opportunes, faire perdurer le "Casse du Siècle" et poursuivre son dessein européo-mondialiste.
- Le RN, pour sa part, bénéficie toujours d'une assise électorale indiscutable, son discours anti-immigration et accessoirement anti-européen alimentant beaucoup plus que ses options sociales (surtout depuis le départ de Philippot) son audience au niveau des classes dites populaires.
Le salut peut-il venir de l'opposition ?
- Le PR est partagé entre une petite frange droitière susceptible de pactiser avec le RN, une autre frange qui espère trouver le salut dans une alliance avec la Macronie au nom des "valeurs" européennes, et un corps central à l'idéologie imprécise, faite d'un mélange de libéralisme et de conservatisme, mais disposé ces jours-ci à composer avec Macron au nom du rétablissement d'un ordre "menacé" par des Gilets Jaunes (décrétés "casseurs" eux-mêmes ou à tout le moins "infiltrés" par des casseurs à chacune de leurs manifestations)
- LFI, minée par des contradictions idéologiques internes, comporte de brillantes individualités, mais résiste difficilement à la diabolisation constante, soutenue, parfois hystérique, dont elle fait les frais de la part des médias dominants et de leurs chiens de garde lucarniers.
- Le P.S, par suite d'une dérive accentuée vers le libéral-socialisme et l'atlantisme sous la gouvernance Hollande, et s'étant en partie dilué dans la République en Marche, est désormais réduit à une misérable peau de chagrin qui se réclame "de gauche" sans parvenir à convaincre grand monde.
- Les écologistes conservent une légère consistance en termes électoraux mais ne présentent pas une alternative très crédible en termes de gouvernance.
- Passons sur la "génération" d'un Hamon qui ne semble guère promise à un avenir électoral radieux.
- Le P.C enfin a perdu sans espoir de retour sa superbe d'antan, et n'existe plus qu'à l'état de survivant d'une époque révolue.
Alors, QUE FAIRE ? (comme disait en son temps Lénine) , surtout si l'on considère comme insuffisante, illusoire ou faussée la démocratie représentative que continuent à défendre et prôner les éditorialistes, les experts, et autres chroniqueurs patentés qui nous abreuvent de leur jacassin dans les micros et les lucarnes du P.A.F.
Il ne s'agissait pas de le louanger, mais simplement de chercher les causes ou les raisons de son influence grandissante.
Je reprenais (à contre-emploi, certes) la célèbre exclamation prêtée au grand amiral byzantin Loukas Notaras, exclamation prononcée au moment où les Turcs assiégeaient Constantinople en 1453 : "Mieux vaut voir le turban turc dans la ville que la mitre romaine" !
Cette surprenante exhortation s'expliquait par le souvenir durable du sac de Constantinople et le massacre de sa population par les troupes de la IVe croisade plus de deux siècles auparavant (12 avril 1204).
En la paraphrasant, nous pourrions aujourd'hui, pour exprimer le succès des thèses frontistes auprès d'une partie de l'électorat français, la traduire ainsi : "Mieux vaut Marine Le Pen que Macron !"
- En 2015, la social-démocratie qui nous gouvernait alors s'employait à effrayer l'électeur basique en criant au loup fasciste et en invoquant les dieux Lares de la République (et/ou de la Démocratie) à seule fin de conserver le pouvoir.
- Voici 18 mois le même procédé a été utilisé par Emmanuel Macron pour réaliser une conquête du pouvoir que des journalistes ont pu appeler "le casse du siècle".
- Aujourd'hui, dans la perspective d'élections européennes qui pour l'instant paraissent devoir être favorables au RN, voici que la Macronie, qui lui dispute la première place, reprend l'antienne du "danger", représenté désormais par une extrême- droite et extrême-gauche "complices", conjointement dénoncées comme "populistes" tandis qu'un "progressisme" indéfini nous est présenté comme une alternative salutaire.
Cette Macronie ébranlée par l'affaire Benalla, l'irruption des Gilets Jaunes et accessoirement le parler "cash" de Jupiter, espère grâce l'enfumage du "grand débat" et la constitution de listes "Gilets Jaunes" fort opportunes, faire perdurer le "Casse du Siècle" et poursuivre son dessein européo-mondialiste.
- Le RN, pour sa part, bénéficie toujours d'une assise électorale indiscutable, son discours anti-immigration et accessoirement anti-européen alimentant beaucoup plus que ses options sociales (surtout depuis le départ de Philippot) son audience au niveau des classes dites populaires.
Le salut peut-il venir de l'opposition ?
- Le PR est partagé entre une petite frange droitière susceptible de pactiser avec le RN, une autre frange qui espère trouver le salut dans une alliance avec la Macronie au nom des "valeurs" européennes, et un corps central à l'idéologie imprécise, faite d'un mélange de libéralisme et de conservatisme, mais disposé ces jours-ci à composer avec Macron au nom du rétablissement d'un ordre "menacé" par des Gilets Jaunes (décrétés "casseurs" eux-mêmes ou à tout le moins "infiltrés" par des casseurs à chacune de leurs manifestations)
- LFI, minée par des contradictions idéologiques internes, comporte de brillantes individualités, mais résiste difficilement à la diabolisation constante, soutenue, parfois hystérique, dont elle fait les frais de la part des médias dominants et de leurs chiens de garde lucarniers.
- Le P.S, par suite d'une dérive accentuée vers le libéral-socialisme et l'atlantisme sous la gouvernance Hollande, et s'étant en partie dilué dans la République en Marche, est désormais réduit à une misérable peau de chagrin qui se réclame "de gauche" sans parvenir à convaincre grand monde.
- Les écologistes conservent une légère consistance en termes électoraux mais ne présentent pas une alternative très crédible en termes de gouvernance.
- Passons sur la "génération" d'un Hamon qui ne semble guère promise à un avenir électoral radieux.
- Le P.C enfin a perdu sans espoir de retour sa superbe d'antan, et n'existe plus qu'à l'état de survivant d'une époque révolue.
Alors, QUE FAIRE ? (comme disait en son temps Lénine) , surtout si l'on considère comme insuffisante, illusoire ou faussée la démocratie représentative que continuent à défendre et prôner les éditorialistes, les experts, et autres chroniqueurs patentés qui nous abreuvent de leur jacassin dans les micros et les lucarnes du P.A.F.
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