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Quand Marine Le Pen parle "d'occupation" à propos des Maghrébins. (10/02/2011)
Calcul très simple : combien, en France, de lieux de culte (églises, synagogues, mosquées) pour chaque "religion du Livre" en fonction du nombre de personnes se réclamant respectivement :
- du christianisme,
- de la religion hébraïque,
- de la religion musulmane ?
Nous pourrions affiner le calcul en introduisant un autre paramètre : celui du "nombre de places disponibles" dans chaque lieu de culte.
Par ailleurs, si les Musulmans sont parfois contraints de prier dans la rue, c'est tout simplement parce qu'ils ne peuvent le faire en des lieux appropriés ou décents (caves notamment).
Remarque incidente : lorsque les Français occupaient les pays du Maghreb, ils n'avaient point besoin de prier dans la rue : ils avaient en effet doté chaque ville ou village de clochers du plus bel effet.
Ceux qui vantent les effets éminemment "positifs" de la colonisation poussent paradoxalement des cris d'effraie quand les anciens colonisés s'installent trop "massivement" à leur gré, sur une terre que de fiers Gaulois habitaient jadis, ces mêmes Gaulois qui étaient généreusement attribués pour ancêtres à tous les petits enfants des peuples de nos belles colonies.
Enfin, le nombre de musulmans en France est à rapprocher de celui de la main-d'œuvre taillable et corvéable à merci qui fut recrutée dans les douars les plus reculés pour, dit-on "satisfaire les besoins de notre économie".
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Contribution émanant d'un commentateur du forum de Marianne2, et dont voici la retranscription intégrale :
"En fine politicienne, Marine Le Pen surfe sur un fonds de commerce en pleine expansion et qui se donne comme objectif de terroriser, à des fins électoralistes, les " petits blancs" en voie de déclassement dans un monde qui se dérobe à leur entendement. Le thème de l'islamisation de la société permet de donner à la colère populaire un bouc émissaire. C'est vieux comme le monde. Et quand le mouton noir se prête, de surcroît avec complaisance, au jeu de la visibilité provocatrice, il devient vain d'opposer les lois de la progression mathématique aux fantasmes symbolisés par une poignée de barbus braillards et d'ombres voilées. On leur attribue les pouvoirs de la potion magique de Panoramix et on appelle le bon peuple à la résistance contre les pieds nickelés de l'Islamisme radical. Et certains milieux d'applaudir d'autant plus volontiers que la haine de l'ennemi proclamé est largement consensuelle et dispense de réfléchir. Si on fait un peu de sémantique, la xénophobie c'est la crainte de l'étranger. Outre qu'elle n'est guère glorieuse en tant que comportement, la peur est aussi mauvaise conseillère".
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Autre contribution intéressante à citer, celle d'un commentateur assidu du site algérien "Le forum de Sétif et de sa région", qui soit dit en passant, manie la langue française un peu plus agréablement que nombre de franchouillards qui se vantent d'aimer et de défendre les valeurs identitaires de leur nation:
"…Elle a précisé par la suite qu'il fallait écrire le mot "occupation" avec un "o" minuscule, réservant le "O" majuscule au mot qui désigne spécifiquement l'occupation de la France par l'Allemagne nazie en 1940, occupation qui a duré près de 5 ans.
….Toute une gymnastique stupide pour se singulariser, à l'instar de son père qui a la réputation de faire dans le populisme le plus simpliste et dans la démagogie "primaire".
Jean-Marie est plutôt l'extrémiste néo-fasciste classique : anti-juif, anti-noir et anti-arabe pour qui "les chambres à gaz sont un détail de l'histoire de la seconde guerre mondiale".
Marine est l'anti-islamiste opportuniste, au moment où l'on tente en France de faire l'amalgame entre Islam et Islamisme, et où le thème du péril islamiste est très porteur.
Tous deux, en famille, c'est le même combat opportuniste et racoleur.
Pourtant quand on évoque l'Occupation de la France on ne peut s'empêcher d'évoquer la collaboration et le Vichysme dont l'extrême-droite actuelle est la digne héritière. On n'a pas peur du ridicule chez les Le Pen où la fille et le papa font des combinaisons pathétiquement absurdes à des fins politiciennes, se mettant un jour du côté des collaborationnistes et l'autre jour du côté des résistants"
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08/03/2011.
Marinette (notez la bonne senteur de terroir national que dégage ce diminutif) a tout loisir désormais de s’esbaudir des turpitudes conjuguées de l’UMP et du P.S.
Il y a d’un côté les turpitudes du Woerthgate, du Karachigate, du Mamgate, (j’en passe et des meilleures), mais voici que grâce au justicier Montebourg nous découvrons le Guerinigate après le Huchongate, le Draygate, et bien sûr l’indélébile bourrage d’urnes de la sombre nuit solférinesque ; (je dois d’ailleurs certainement en oublier).
Le simplisme du « tous pourris » risque de se révéler très « porteur » en matière électorale. Il est en effet difficile d’évoquer l’éthique en politique lorsqu’un tintamarre de casseroles dénonciatrices précède votre arrivée comme les crécelles précédaient l’arrivée des lépreux.
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Quand Sarko et Guéant courent après Marine.
Qui te rend si hardi de paître en ces parages ?
Dit Marine pleine de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Belle Marine répond Sarko, que votre sainteté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas broutant
Dans son champ,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis voler sa moisson.
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Horrible Satanas, vampire de Hongrie !
Tu veux encor sucer nos voix !
Dit Marine en émoi.
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FN : après le musulman converti et le militant pour le droit des homosexuels, à qui le tour (de se faire virer) ?
Alors qu'un jeune élu FN de Seine-Saint-Denis récemment converti à l’islam est accusé d’avoir fait du prosélytisme religieux et a en conséquence été suspendu du parti la semaine dernière, une ancienne tête de liste à Nancy est convoquée devant les instances du FN pour avoir affiché son soutien à un collectif homosexuel.
site Atlantico - Christophe Bouillaud - 31 octobre 2014
u zinu :
1. Que ce jeune homme choisisse l'Islam, tant qu'il ne s'abandonne pas à la dérive islamiste djihadiste, cela ne prête pourtant pas à cris d'orfraie. Mais au FN, cela fait un peu "désordre", quoiqu'en pense cet ingénu.
Si le FN "nouvelle donne", dans la continuation de son aggiornamento marinesque, accueille en son sein des musulmans, cela n'est pas plus dramatique en soi que son ouverture à la communauté juive, cette communauté que ses inspirateurs, les idéologues d'extrême droite, vouaient à une solution finale que le père fondateur considérait comme un détail de l'histoire.
2. Quant au "coming out" de l'élu homosexuel, il est bien évident que la branche intégriste catho de l'agglomérat frontiste ne saurait admettre ce type de dérive.
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Dieudonné et Soral lancent un parti.
Les saboteurs sont à l'intérieur !
Les deux polémistes, régulièrement accusés d'antisémitisme, souhaiteraient, selon un document que s'est procuré Mediapart, lancer leur propre parti politique : Réconciliation nationale. Chez les fidèles du site Egalité et Réconciliation, fondé par Alain Soral, l'annonce est loin de faire l'unanimité. Car comment continuer à se poser en agitateurs "antisystèmes" quand on participe soi-même au système ?
U zinu :
Il s'agit vraisemblablement de la crainte d'un éparpillement électoral et peut-être d'une alliance trop évidente avec ce qui constitue spécifiquement la sphère de Dieudonné.
L'antisionisme est un ciment qui ne suffit pas à unir des troupes sociologiquement et idéologiquement, voire ethniquement différentes.
De la même manière que le FN a du mal à se détacher de sa tradition antisémite, de même, l'extrême droite française conserve vis à vis de certaines catégories ethniques des présupposés tenaces.
Bon ! Vous me direz que l'alliance Soral-Dieudonné est aussi improbable que l'alliance Zemmour-Marine Le Pen. Et pourtant elle existe !
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JUILLET 2015
- Entre le FN "canal historique" et le FN "canal habituel" les désaccords idéologiques reposent essentiellement sur un autre paradigme à propos de l'ennemi prioritaire.
- Le changement réside également dans la stratégie d'accession au pouvoir.
- Le père se mue en "statue du commandeur". Une fin donjuanesque.
- Quant à Sarko, sa poursuite de MLP est une sorte de course "en cercle" s'apparentant à celle d'un condamné attaché au bras d'une meule.