Sur place, le président du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, M. Bouaziz Ait Chebib, qui s’est présenté devant les grévistes pour les soutenir, a déclaré que ces derniers ont indiqué que les pouvoirs publics ont décidé de délocaliser l'arrêt des fourgons DBK-Tizi au niveau de la ville des Genêts vers un autre endroit qui ne répond à aucune norme.
Les grévistes ont noté la non-faisabilité de cette démarche dès lors que le problème de coordination se posera sans oublier les embouteillages qui caractérisent la ville de Tizi.
Les grévistes ont soulevé deux autres problèmes: un arrêt est prévu en face du CPA pas loin du commissariat central, un endroit où le stationnement est interdit et porte beaucoup de risques pour les voyageurs. Le deuxième est d'ordre financier: les transporteurs sont tenus de payer le parking du quartier des Corbeaux, payer les droits d'accès à l'ancienne gare et payer aussi le pointeur. Ce qui les obligera à augmenter le tarif du transport. Le citoyen en sera la victime.
Les transporteurs grévistes font appel aux citoyens pour un soutien effectif.
Tout a commencé hier quand les autorités ont invité les transporteurs de DBK à quitter leur station sans que rien n'ait été préparé ailleurs.
Ils sont restés dans la station jusqu'à 15h dans l'attente d'avoir un interlocuteur officiel. Mais en vain. Personne n'est venu vers eux. Ni le directeur du transport, ni les représentants de l'APC ou l'APW, ni le wali. Suite à quoi ils ont décidé d'aller à l'ancienne gare d'où il a été convenu de transporter les voyageurs ver DBK. À l'intérieur, tout est désordonné et désorganisée. La réponse des pouvoir publics fut musclée: ils ont envoyé des CNS pour les évacuer de force. Ensuite, ils sont revenus à leur station et ils ont décidé de transporter les passagers gratuitement. Un geste salué par tous les voyageurs.
Le président du MAK a relevé un fait qui déshonore davantage les pouvoirs public: les policiers invitent les passagers à aller avec des fraudeurs à 50 Da la place au lieu des 20 Da régulières.
Selon les contestataires, cette opération vise à remplacer les fourgons et les mini bus par des bus qui appartiennent en gros aux corrompus du régime au détriment de centaines de famille qui vont se retrouver sans ressource.
Le président du MAK a apporté son soutien au transporteurs grévistes ainsi qu'à tous les mouvements de contestation qui se propagent en Kabylie. Il a dénoncé avec force cette politique de provocation et d'appauvrissement du peuple kabyle. « En plus de la politique de désinvestissement, le pouvoir algérien a mis en œuvre un plan de mise en chômage forcé des employés en Kabylie. la contestation sociale qui se généralise dénote à quel point les citoyens kabyles rejettent la politique coloniale de Bouteflika et de ses parrains militaires. Sans la prise en main de son destin, le peuple kabyle sera condamné à subir la politique discriminatoire, raciste et criminelle de ce pouvoir néo-colonial. Nous appelons le peuple kabyle à se dresser comme un seul Homme et à agir dans l'union pour aller dans le sens de la libération de la Kabylie. Il faut que cela cesse ou c'est la Kabylie toute entière qui sera brulée, discriminée, méprisée, réprimée, violée, assassinée, jusqu'à son anéantissement total », a indiqué le président du MAK.
aai/tt
Siwel 24 1418 SEP12
Les grévistes ont noté la non-faisabilité de cette démarche dès lors que le problème de coordination se posera sans oublier les embouteillages qui caractérisent la ville de Tizi.
Les grévistes ont soulevé deux autres problèmes: un arrêt est prévu en face du CPA pas loin du commissariat central, un endroit où le stationnement est interdit et porte beaucoup de risques pour les voyageurs. Le deuxième est d'ordre financier: les transporteurs sont tenus de payer le parking du quartier des Corbeaux, payer les droits d'accès à l'ancienne gare et payer aussi le pointeur. Ce qui les obligera à augmenter le tarif du transport. Le citoyen en sera la victime.
Les transporteurs grévistes font appel aux citoyens pour un soutien effectif.
Tout a commencé hier quand les autorités ont invité les transporteurs de DBK à quitter leur station sans que rien n'ait été préparé ailleurs.
Ils sont restés dans la station jusqu'à 15h dans l'attente d'avoir un interlocuteur officiel. Mais en vain. Personne n'est venu vers eux. Ni le directeur du transport, ni les représentants de l'APC ou l'APW, ni le wali. Suite à quoi ils ont décidé d'aller à l'ancienne gare d'où il a été convenu de transporter les voyageurs ver DBK. À l'intérieur, tout est désordonné et désorganisée. La réponse des pouvoir publics fut musclée: ils ont envoyé des CNS pour les évacuer de force. Ensuite, ils sont revenus à leur station et ils ont décidé de transporter les passagers gratuitement. Un geste salué par tous les voyageurs.
Le président du MAK a relevé un fait qui déshonore davantage les pouvoirs public: les policiers invitent les passagers à aller avec des fraudeurs à 50 Da la place au lieu des 20 Da régulières.
Selon les contestataires, cette opération vise à remplacer les fourgons et les mini bus par des bus qui appartiennent en gros aux corrompus du régime au détriment de centaines de famille qui vont se retrouver sans ressource.
Le président du MAK a apporté son soutien au transporteurs grévistes ainsi qu'à tous les mouvements de contestation qui se propagent en Kabylie. Il a dénoncé avec force cette politique de provocation et d'appauvrissement du peuple kabyle. « En plus de la politique de désinvestissement, le pouvoir algérien a mis en œuvre un plan de mise en chômage forcé des employés en Kabylie. la contestation sociale qui se généralise dénote à quel point les citoyens kabyles rejettent la politique coloniale de Bouteflika et de ses parrains militaires. Sans la prise en main de son destin, le peuple kabyle sera condamné à subir la politique discriminatoire, raciste et criminelle de ce pouvoir néo-colonial. Nous appelons le peuple kabyle à se dresser comme un seul Homme et à agir dans l'union pour aller dans le sens de la libération de la Kabylie. Il faut que cela cesse ou c'est la Kabylie toute entière qui sera brulée, discriminée, méprisée, réprimée, violée, assassinée, jusqu'à son anéantissement total », a indiqué le président du MAK.
aai/tt
Siwel 24 1418 SEP12