Des combattants du MNLA.(PH/DR/Archives)
Dans la déclaration parvenue à notre rédaction, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) tire la sonnette d’alarme et interpelle vivement la communauté internationale sur les crimes commis par l’armée malienne à l’encontre des civils azawadiens.
Le communiqué du MNLA, signé de son porte-parole, Mossa Ag Attaher, rappelle tout d’abord que « les groupes islamistes » que l’intervention françaises est allée pourchasser « sévissent depuis une dizaine d’année en toute impunité dans l’Azawad » ; puis il fait état des fortes inquiétudes du MNLA et des populations civiles qui voient leurs craintes d’exactions et de meurtres sur les populations civiles se réaliser depuis que l’armée malienne s’est jointe aux forces françaises.
Le communiqué affirme que les militaires maliens profitent de leur retour dans l’Azawad pour poursuivre les horreurs qu’ils ont de tout temps commises sur les Touaregs, les Arabes, les Peuls et les Songhaïs qui peuplent l’Azawad.
Le communiqué rapporte les exactions commises, « en toute impunité », par l’armée malienne, notamment à Mopti, Douentza, Niono, Kona, Sévaré, Boni, Diabali. Le bilan que laisse entrevoir le communiqué du MNLA est bien plus lourd que ce que l’on peut supposer avec les dizaines de personnes assassinées déjà annoncés par la FIDH, HRW et diverses sources journalistiques.
Face à ces graves exactions, le MNLA prend à témoin toutes les parties impliquées dans la recherche d’une solution politique au conflit qui oppose les azawadiens à l’Etat malien et les appellent à « peser de tout leur poids » pour mettre un terme au massacres commis par l’armée malienne sur les azawadiens.
Par ailleurs, le MNLA mets en garde contre l’éventualité d’une légitime défense des azawadiens qui pourrait se traduire par une réplique des populations du Nord sur les populations du Sud, si les massacres de l’armée malienne ne cessent pas ; une situation que le MNLA souhaite « éviter absolument ».
Enfin, et en dernier recourt, le MNLA menace de se donner « le droit de riposter à la mesure des crimes que l’armée malienne continue de faire subir » aux azawadiens, si rien n’est fait pour faire cesser ces massacres.
zp,
SIWEL 251333 JAN 13
En pièce jointe le communiqué du MNLA
Le communiqué du MNLA, signé de son porte-parole, Mossa Ag Attaher, rappelle tout d’abord que « les groupes islamistes » que l’intervention françaises est allée pourchasser « sévissent depuis une dizaine d’année en toute impunité dans l’Azawad » ; puis il fait état des fortes inquiétudes du MNLA et des populations civiles qui voient leurs craintes d’exactions et de meurtres sur les populations civiles se réaliser depuis que l’armée malienne s’est jointe aux forces françaises.
Le communiqué affirme que les militaires maliens profitent de leur retour dans l’Azawad pour poursuivre les horreurs qu’ils ont de tout temps commises sur les Touaregs, les Arabes, les Peuls et les Songhaïs qui peuplent l’Azawad.
Le communiqué rapporte les exactions commises, « en toute impunité », par l’armée malienne, notamment à Mopti, Douentza, Niono, Kona, Sévaré, Boni, Diabali. Le bilan que laisse entrevoir le communiqué du MNLA est bien plus lourd que ce que l’on peut supposer avec les dizaines de personnes assassinées déjà annoncés par la FIDH, HRW et diverses sources journalistiques.
Face à ces graves exactions, le MNLA prend à témoin toutes les parties impliquées dans la recherche d’une solution politique au conflit qui oppose les azawadiens à l’Etat malien et les appellent à « peser de tout leur poids » pour mettre un terme au massacres commis par l’armée malienne sur les azawadiens.
Par ailleurs, le MNLA mets en garde contre l’éventualité d’une légitime défense des azawadiens qui pourrait se traduire par une réplique des populations du Nord sur les populations du Sud, si les massacres de l’armée malienne ne cessent pas ; une situation que le MNLA souhaite « éviter absolument ».
Enfin, et en dernier recourt, le MNLA menace de se donner « le droit de riposter à la mesure des crimes que l’armée malienne continue de faire subir » aux azawadiens, si rien n’est fait pour faire cesser ces massacres.
zp,
SIWEL 251333 JAN 13
En pièce jointe le communiqué du MNLA