Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies.PH/DR
Ban Ki-moon note dans un rapport remis au Conseil de sécurité que « le Nord-Mali risque de devenir un refuge permanent pour les terroristes et les réseaux criminels organisés » et qu’il « fallait un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Mali ». Il a estimé qu’« une action urgente est nécessaire pour aider le gouvernement et le peuple malien à réunifier le pays et priver ALQAIDA et ses affiliés d’une plate-forme qui leur permet de menacer l’Etat malien ». En revanche, il juge que « l’option militaire risque de ruiner les efforts de dialogue politique avec les Touaregs » et préconise « une transition politique au Mali incluant le dialogue avec les Touaregs ».
Le Secrétaire général des Nations unies estime par ailleurs qu’une « intervention militaire pourrait avoir de graves conséquences humanitaires si elle n’est pas convenablement préparée ». On se souvient, en effet, que les différentes rébellions touarègues se sont toutes soldées par de très graves exactions des forces gouvernementales maliennes sur les populations civiles, conduisant les Touaregs à fuir le Mali dans des conditions effroyables et à se réfugier dans les pays frontaliers.
Au regard de ce rapport, Ban Ki-moon prend nettement ses distances avec une intervention militaire tout azimut, telle que prônée par la CEDEAO, l’Union africaine et la France. Pour le Secrétaire général des Nations unies, « la solution à la crise malienne passe par une solution négociée entre Bamako et les Touaregs du Nord ». Selon ban Ki-moon « la solution militaire ne doit être utilisée qu’en dernier recours, contre les plus extrémistes », excluant ainsi une intervention militaire qui viserait les Touaregs, représentés par le MNLA, un mouvement démocratique et laïc, contrairement aux groups terroristes qui livrent aux Touaregs une guerre sans merci sur le terrain.
D’autre part, craignant des exactions contre les populations civiles, le Secrétaire général des Nations unies a demandé au Conseil de sécurité de « s’assurer, avant de donner son accord, que les forces africaines respecteront les droits de l’Homme » et propose a cet effet « la présence d’observateurs de l’ONU ».
Enfin, il a noté dans son rapport que « plusieurs question fondamentales relatives à l’entrainement, la composition, l’équipement et le financement des forces africaines sont toujours sans réponses ».
Cette réserve sur l’intervention militaire et ce vœux de dialogue avec les Touaregs, nettement perceptible dans le rapport remis au Conseil de sécurité, constitue peut-être une chance inespérée pour les Touaregs et le MNLA qui auraient alors l’opportunité de sortir de l’isolement dans lequel les a enfermé la communauté internationale.
A ce jour, les Touaregs du MNLA sont seuls à affronter trois organisation terroristes qui ne manquent , eux, ni d’armement ni de financement, alors que la lutte contre l'AQMI est présentée par la Communauté internationale comme étant une priorité absolue pour le monde entier.
zp,
SIWEL 291417 NOV 12
Le Secrétaire général des Nations unies estime par ailleurs qu’une « intervention militaire pourrait avoir de graves conséquences humanitaires si elle n’est pas convenablement préparée ». On se souvient, en effet, que les différentes rébellions touarègues se sont toutes soldées par de très graves exactions des forces gouvernementales maliennes sur les populations civiles, conduisant les Touaregs à fuir le Mali dans des conditions effroyables et à se réfugier dans les pays frontaliers.
Au regard de ce rapport, Ban Ki-moon prend nettement ses distances avec une intervention militaire tout azimut, telle que prônée par la CEDEAO, l’Union africaine et la France. Pour le Secrétaire général des Nations unies, « la solution à la crise malienne passe par une solution négociée entre Bamako et les Touaregs du Nord ». Selon ban Ki-moon « la solution militaire ne doit être utilisée qu’en dernier recours, contre les plus extrémistes », excluant ainsi une intervention militaire qui viserait les Touaregs, représentés par le MNLA, un mouvement démocratique et laïc, contrairement aux groups terroristes qui livrent aux Touaregs une guerre sans merci sur le terrain.
D’autre part, craignant des exactions contre les populations civiles, le Secrétaire général des Nations unies a demandé au Conseil de sécurité de « s’assurer, avant de donner son accord, que les forces africaines respecteront les droits de l’Homme » et propose a cet effet « la présence d’observateurs de l’ONU ».
Enfin, il a noté dans son rapport que « plusieurs question fondamentales relatives à l’entrainement, la composition, l’équipement et le financement des forces africaines sont toujours sans réponses ».
Cette réserve sur l’intervention militaire et ce vœux de dialogue avec les Touaregs, nettement perceptible dans le rapport remis au Conseil de sécurité, constitue peut-être une chance inespérée pour les Touaregs et le MNLA qui auraient alors l’opportunité de sortir de l’isolement dans lequel les a enfermé la communauté internationale.
A ce jour, les Touaregs du MNLA sont seuls à affronter trois organisation terroristes qui ne manquent , eux, ni d’armement ni de financement, alors que la lutte contre l'AQMI est présentée par la Communauté internationale comme étant une priorité absolue pour le monde entier.
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SIWEL 291417 NOV 12