Cette agression perpétrée par les "soldats de la paix" du contingent néerlandais de la force de "maintien de la paix" des Nations unies dans l’Azawad se fait pour la première fois de manière franche et assumée. Ces derniers n'ont ps hésité à procéder à des bombardements aériens contre une des parties en conflit dans l'Azawad et démontre, à qui en doutais, le flagrant parti pris de l’ONU pour le gouvernement malien et contre les populations de l'Azawad qui luttent depuis 50 ans pour leur survie.
Certes, les peuples discriminés, massacrés par des régimes, dont on loue même les "avancées démocratique", ont toujours su que l’ONU n’a jamais été une organisation neutre; mais cette fois, elle se positionne clairement contre les aspirations du peuple de l’Azawad en vue de briser son combat libérateur et son aspiration à se libérer de la tutelle d'un régime raciste qui a massacré des centaines de milliers de Touaregs en particulier. Ces derniers subissent depuis 50 ans, une véritable ségrégation raciale en raison de l'obstination des nations unies à maintenir un découpage territorial criminel qui consiste à obliger des populations entières à subir des ségrégations et des massacres collectifs sans aucune possibilité de se défendre.
Hier, la MINUSMA a bombardé des véhicules du MNLA et de ses alliés,faisant au moins 5 morts parmi leurs membres et offrant ainsi un appui direct aux milices ethniques du gouvernement malien, responsables d’exactions ethniques, essentiellement contre les Touaregs et tous ceux qu'ils appellent les "peaux rouge".
N’arrivant pas à venir à bout de la volonté des Touaregs à recouvrer leur liberté confisqué, l’ONU a décidé d’assumer ses positions en faveur de Bamako et change sans complexe la doctrine de ses "soldats de la paix".
zp,
SIWEL 211817 JAN 15