Des jeunes en colère face à cette énième humiliation ont saccagé hier soir une dizaine de panneaux dans la ville d’Aqvu, certains ont été même brûlés, selon une source locale. Les jeunes ont expliqué leur acte par l’administration locale qui continue à leur tenir tête. Une attitude perçue comme une provocation et une humiliation pour la société civile dans cette région de la Kabylie. Les jeunes d’Akvou ont juré de saccager tout objet ou panneau porteur de message religieux quelque soit son caractère. Pour eux la laïcité est un principe. Ce geste hautement symbolique est largement salué ce matin sur la toile. « L’initiative des habitants d’Akvou est à méditer à travers tout le territoire de la partie Kabylie », peut-on lire.
« Cet acte que nous saluons, incarne la dignité, l’honneur et la laïcité. Trois valeurs qui fondent l’identité et la personnalité kabyles. Le peuple kabyle refuse et rejette cette politique d’arabisation par l’instrumentalisation de la religion. La Kabylie ne sombrera jamais dans l’islamisme et l’arabisme. Elle triomphera de tout grâce à ses valeurs séculaires », dira la coordination du MAK d’Aqvu.
Dans un article d'El Watan, le responsable de cette offensive salafiste a indiqué qu' «il s’agit vraiment d’une initiative personnelle que je regrette beaucoup d’ailleurs. Il n’y a aucun organisme, aucune association ni organisation salafiste derrière. Nous avons préparé une campagne de sensibilisation sur les méfaits des drogues et de l’alcool puis d’autres sur le respect dû aux parents ou encore la solidarité, etc., et cela devait durer le mois de Ramadhan avant de délivrer le message publicitaire avec nos propres produits". Mais cet apprenti salafiste n' pas manquer de donner la source de cet agissement délictueux. il s'agit, au fait, d'une pratique wahhabite que le salafiste de Vgayet voulait tenter en Kabylie. "Seulement voilà, des gens malhonnêtes ont détourné notre campagne», affirme-t-il. Il précisera également que l’idée a été importée d’Arabie Saoudite et d’Indonésie, où ce genre de campagne est courant en tentant, au passage, de se justifier en affirmant que l’Algérie est un «pays musulman à 98% et que l’islam est religion d’Etat».
« Cet acte que nous saluons, incarne la dignité, l’honneur et la laïcité. Trois valeurs qui fondent l’identité et la personnalité kabyles. Le peuple kabyle refuse et rejette cette politique d’arabisation par l’instrumentalisation de la religion. La Kabylie ne sombrera jamais dans l’islamisme et l’arabisme. Elle triomphera de tout grâce à ses valeurs séculaires », dira la coordination du MAK d’Aqvu.
Dans un article d'El Watan, le responsable de cette offensive salafiste a indiqué qu' «il s’agit vraiment d’une initiative personnelle que je regrette beaucoup d’ailleurs. Il n’y a aucun organisme, aucune association ni organisation salafiste derrière. Nous avons préparé une campagne de sensibilisation sur les méfaits des drogues et de l’alcool puis d’autres sur le respect dû aux parents ou encore la solidarité, etc., et cela devait durer le mois de Ramadhan avant de délivrer le message publicitaire avec nos propres produits". Mais cet apprenti salafiste n' pas manquer de donner la source de cet agissement délictueux. il s'agit, au fait, d'une pratique wahhabite que le salafiste de Vgayet voulait tenter en Kabylie. "Seulement voilà, des gens malhonnêtes ont détourné notre campagne», affirme-t-il. Il précisera également que l’idée a été importée d’Arabie Saoudite et d’Indonésie, où ce genre de campagne est courant en tentant, au passage, de se justifier en affirmant que l’Algérie est un «pays musulman à 98% et que l’islam est religion d’Etat».
Les kabyles refusent l'islamisme chez eux. PH/Siwel
Le MAK salue l’action des jeunes d’Aqvu
La campagne de salafisation de la Kabylie se poursuit à travers des panneaux géants qui nous rappellent les années du FIS qui a généré les groupes islamiques armées AIS et GIA à l'origine de l’actuelle AQMI. Après la capitale des Hamadites, c’est au tour de la ville d’Aqvu de subir ces nouvelles foutouhate. Devant cette entreprise d’occupation de tous les espaces par les relais salafistes du régime raciste d’Alger, la société civile réagit d’abord à travers le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK).
Après la capitale des Hamadites, c’est au tour de la ville d’Akbou de subir ces nouvelles foutouhate. Devant cette entreprise d’occupation de tous les espaces par les relais salafistes du régime raciste d’Alger, la société civile réagit d’abord à travers le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK).
La coordination MAK d’Akbou qui condamne « ces actions destinées à dépersonnaliser la Kabylie afin de la soumettre au salafisme qui agit comme un puissant dissolvant culturel et identitaire", dénonce avec force l’utilisation des opérateurs économiques locaux à des fins de prosélytisme salafiste.
Hier, dans la nuit, les citoyens d’Akvou ont brûlé les affiches géantes, signe de résistance citoyenne saluée par la coordination MAK d’Akbou. " Cet acte que nous saluons, incarne la dignité, l’honneur et la laicité. Trois valeurs qui fondent l’identité et la personnalité kabyles. Le peuple kabyle refuse et rejette cette politique d’arabisation par l’instrumentalisation de la religion. La Kabylie ne sombrera jamais dans l’islamisme et l’arabisme. Elle triomphera de tout grâce à ses valeurs séculaires . "
Les citoyens d’Akvou et d’Ighram, ont tagué sur les murs des slogans hostiles au salafisme : « NON A L’ISLAMISME ».
aai
SIWEL 16 1449 JUIL 13
La campagne de salafisation de la Kabylie se poursuit à travers des panneaux géants qui nous rappellent les années du FIS qui a généré les groupes islamiques armées AIS et GIA à l'origine de l’actuelle AQMI. Après la capitale des Hamadites, c’est au tour de la ville d’Aqvu de subir ces nouvelles foutouhate. Devant cette entreprise d’occupation de tous les espaces par les relais salafistes du régime raciste d’Alger, la société civile réagit d’abord à travers le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK).
Après la capitale des Hamadites, c’est au tour de la ville d’Akbou de subir ces nouvelles foutouhate. Devant cette entreprise d’occupation de tous les espaces par les relais salafistes du régime raciste d’Alger, la société civile réagit d’abord à travers le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK).
La coordination MAK d’Akbou qui condamne « ces actions destinées à dépersonnaliser la Kabylie afin de la soumettre au salafisme qui agit comme un puissant dissolvant culturel et identitaire", dénonce avec force l’utilisation des opérateurs économiques locaux à des fins de prosélytisme salafiste.
Hier, dans la nuit, les citoyens d’Akvou ont brûlé les affiches géantes, signe de résistance citoyenne saluée par la coordination MAK d’Akbou. " Cet acte que nous saluons, incarne la dignité, l’honneur et la laicité. Trois valeurs qui fondent l’identité et la personnalité kabyles. Le peuple kabyle refuse et rejette cette politique d’arabisation par l’instrumentalisation de la religion. La Kabylie ne sombrera jamais dans l’islamisme et l’arabisme. Elle triomphera de tout grâce à ses valeurs séculaires . "
Les citoyens d’Akvou et d’Ighram, ont tagué sur les murs des slogans hostiles au salafisme : « NON A L’ISLAMISME ».
aai
SIWEL 16 1449 JUIL 13