La mobilisation des Kabyles le 20 avril dernier. PH/makabylie.info
TIMANIT I TMURT TAQVAYLIT
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Quand l’Algérie reçoit officiellement les terroristes et persécute les Amazighs
Pour avoir participé à la marche du MAK, le 20 avril à Tizi-Ouzou, Khalid Zirari, vice-président du CMA, fut arrêté et interrogé durant plusieurs heures par la police algérienne. Au même moment, le premier policier algérien, Daho Ould Kablia, s’est rendu au Maroc dans le cadre d’une rencontre des ministres de l’Intérieur des pays de ce qu’ils appellent honteusement « le Maghreb arabe ».
Ainsi les ministres de l’Intérieur des dictatures arabo-islamistes des pays de l’Afrique du nord ont élaboré « une union » de systèmes politiques fondés sur la négation de l’Histoire et de l’identité de leurs peuples respectifs, tout en œuvrant avec acharnement à interdire tout contact entre les peuples amazighs des pays de la région. Faut-il rappeler que Ould Kablia, en tant qu’émissaire du clan d’Oujda, est parti défendre le droit des Sahraouis à leur autodétermination dans le but de créer une nouvelle république arabe en terre amazighe, tout en actionnant son appareil répressif pour interdire à un citoyen Amazigh marocain, jouissant par ailleurs de tous ses droits civiques, de rendre visite à ses frères kabyles en Algérie ?
L’arrestation de Khalid Zirari et son expulsion sont loin d’être un acte insignifiant. Elles renseignent sur la peur du régime raciste d’Alger de voir la cause kabyle portée et soutenue par les autres amazighs de L’Afrique du nord. Elles dénotent la volonté des régimes dictatoriaux de la région de maintenir entre eux des barrières infranchissables afin de saborder toute velléité d’union des peuples amazighs de Tamazgha et couper court à l’inéluctable réhabilitation de la vérité historique de ce vaste territoire qu’ils tentent vainement d’annexer au monde arabe.
En dépit des statuts mensongers de « national » et même « officiel » de l’amazighité, tant au Maroc qu’en Algérie, les ministres de l’Intérieur des pays de Tamazgha, sous l’appellation usurpatrice et négationniste de « Maghreb Arabe » disposent au minimum d’un point commun : leur haine de l’Amazigh. Ils partagent la même politique d’apartheid envers le fait amazigh. En effet, à titre d’exemple, à ce jour et malgré le caractère national et officiel de l’amazighité, les prénoms amazighs demeurent interdits par les états civils des deux Etats algérien et marocain.
Le MAK, outré par l’accueil réservé aux frères amazighs du Maroc, dénonce avec force l’arrestation et la séquestration de Khalid Zirai par les forces de répression algériennes ; de même qu’il dénonce l’arrestation des autres membres du CMA ainsi que celle des militants du MAK.
Le Mouvement condamne les agissements du pouvoir algérien raciste et allergique aux Amazighs et apporte son soutien indéfectible à Khalid Zerari , de même qu’à tous les militants de la cause amazighe de par le monde et exige des excuses de la part des autorités algériennes en particulier à Khalid Zirari qui a été traité comme un vulgaire terroriste alors que l’Algérie reçoit officiellement des terroristes notoirement connus dont les groupes criminels sont désormais inscrits sur la liste noire des organisations terroristes ; à l’instar du Mujao et d’Ansar-Dine officiellement reçus par les plus hautes autorités algériennes.
Le MAK rappelle que le projet de la Kabylie pour s’affranchir du joug du pouvoir arabo-islamiste algérien noyé par la corruption, tant financière, que morale et politique, est la seule et unique voie de salut pour tous les peuples Amazighs. La Kabylie de demain sera ainsi la capitale de tous les Amazighs persécutés chez eux.
Kabylie, le 26 avril 2013
Bouaziz Ait Chebib, Président
SIWEL 26 1538 AVR 13
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Quand l’Algérie reçoit officiellement les terroristes et persécute les Amazighs
Pour avoir participé à la marche du MAK, le 20 avril à Tizi-Ouzou, Khalid Zirari, vice-président du CMA, fut arrêté et interrogé durant plusieurs heures par la police algérienne. Au même moment, le premier policier algérien, Daho Ould Kablia, s’est rendu au Maroc dans le cadre d’une rencontre des ministres de l’Intérieur des pays de ce qu’ils appellent honteusement « le Maghreb arabe ».
Ainsi les ministres de l’Intérieur des dictatures arabo-islamistes des pays de l’Afrique du nord ont élaboré « une union » de systèmes politiques fondés sur la négation de l’Histoire et de l’identité de leurs peuples respectifs, tout en œuvrant avec acharnement à interdire tout contact entre les peuples amazighs des pays de la région. Faut-il rappeler que Ould Kablia, en tant qu’émissaire du clan d’Oujda, est parti défendre le droit des Sahraouis à leur autodétermination dans le but de créer une nouvelle république arabe en terre amazighe, tout en actionnant son appareil répressif pour interdire à un citoyen Amazigh marocain, jouissant par ailleurs de tous ses droits civiques, de rendre visite à ses frères kabyles en Algérie ?
L’arrestation de Khalid Zirari et son expulsion sont loin d’être un acte insignifiant. Elles renseignent sur la peur du régime raciste d’Alger de voir la cause kabyle portée et soutenue par les autres amazighs de L’Afrique du nord. Elles dénotent la volonté des régimes dictatoriaux de la région de maintenir entre eux des barrières infranchissables afin de saborder toute velléité d’union des peuples amazighs de Tamazgha et couper court à l’inéluctable réhabilitation de la vérité historique de ce vaste territoire qu’ils tentent vainement d’annexer au monde arabe.
En dépit des statuts mensongers de « national » et même « officiel » de l’amazighité, tant au Maroc qu’en Algérie, les ministres de l’Intérieur des pays de Tamazgha, sous l’appellation usurpatrice et négationniste de « Maghreb Arabe » disposent au minimum d’un point commun : leur haine de l’Amazigh. Ils partagent la même politique d’apartheid envers le fait amazigh. En effet, à titre d’exemple, à ce jour et malgré le caractère national et officiel de l’amazighité, les prénoms amazighs demeurent interdits par les états civils des deux Etats algérien et marocain.
Le MAK, outré par l’accueil réservé aux frères amazighs du Maroc, dénonce avec force l’arrestation et la séquestration de Khalid Zirai par les forces de répression algériennes ; de même qu’il dénonce l’arrestation des autres membres du CMA ainsi que celle des militants du MAK.
Le Mouvement condamne les agissements du pouvoir algérien raciste et allergique aux Amazighs et apporte son soutien indéfectible à Khalid Zerari , de même qu’à tous les militants de la cause amazighe de par le monde et exige des excuses de la part des autorités algériennes en particulier à Khalid Zirari qui a été traité comme un vulgaire terroriste alors que l’Algérie reçoit officiellement des terroristes notoirement connus dont les groupes criminels sont désormais inscrits sur la liste noire des organisations terroristes ; à l’instar du Mujao et d’Ansar-Dine officiellement reçus par les plus hautes autorités algériennes.
Le MAK rappelle que le projet de la Kabylie pour s’affranchir du joug du pouvoir arabo-islamiste algérien noyé par la corruption, tant financière, que morale et politique, est la seule et unique voie de salut pour tous les peuples Amazighs. La Kabylie de demain sera ainsi la capitale de tous les Amazighs persécutés chez eux.
Kabylie, le 26 avril 2013
Bouaziz Ait Chebib, Président
SIWEL 26 1538 AVR 13