Ouardia Sokri a réussi à développer une activité artisanale originale et rentable qui fait travailler une quinzaine de personnes en Kabyli. Elle a su laisser libre cours à sa fibre artistique donnant ainsi un formidable renouveau à l’artisanat traditionnel kabyle.
Ouardia produit des robes, des tuniques, des ensembles, des châles, des écharpes, des vestes etc. d’une qualité et d’une esthétique exceptionnelles, tous ornés de magnifiques motifs typiquement amazighs (berbère) finement brodés sur l’ensemble des vêtements qu’elle confectionne. Ces vêtements sont agrémentés de sacs, de colliers, de ceintures très originaux où les noyaux d’olive et de cerises remplacent le rare et précieux corail. Fabriquer des bijoux à partir de noyaux d’olives et de cerises, voilà une idée originale que l’artiste styliste kabyle, Ouardia Sokri a tenté et brillamment réussi.
Exerçant son art depuis 24 ans dans les montagnes de Bouhinoun (Tizi Ouzou), Ouardia Sokri a réussi à créer une véritable activité économique locale, rentable et redonnant ses lettres de noblesses à l’artisanat. Toutes les créations de Ouardia commencent par l’étape de ramassage des noyaux d’olives dans les montagnes de Bouhinoun. C’est devenu sa marque de fabrique. Nettoyés, percés, traités seulement avec du henné, les noyaux d’olives finissent sur chaque produit réalisé. Châles, colliers, ceintures, sacs… Tous les accessoires qu’elle confectionne sont affublés d’un noyau d’olive ou de cerise.
Ouardia produit des robes, des tuniques, des ensembles, des châles, des écharpes, des vestes etc. d’une qualité et d’une esthétique exceptionnelles, tous ornés de magnifiques motifs typiquement amazighs (berbère) finement brodés sur l’ensemble des vêtements qu’elle confectionne. Ces vêtements sont agrémentés de sacs, de colliers, de ceintures très originaux où les noyaux d’olive et de cerises remplacent le rare et précieux corail. Fabriquer des bijoux à partir de noyaux d’olives et de cerises, voilà une idée originale que l’artiste styliste kabyle, Ouardia Sokri a tenté et brillamment réussi.
Exerçant son art depuis 24 ans dans les montagnes de Bouhinoun (Tizi Ouzou), Ouardia Sokri a réussi à créer une véritable activité économique locale, rentable et redonnant ses lettres de noblesses à l’artisanat. Toutes les créations de Ouardia commencent par l’étape de ramassage des noyaux d’olives dans les montagnes de Bouhinoun. C’est devenu sa marque de fabrique. Nettoyés, percés, traités seulement avec du henné, les noyaux d’olives finissent sur chaque produit réalisé. Châles, colliers, ceintures, sacs… Tous les accessoires qu’elle confectionne sont affublés d’un noyau d’olive ou de cerise.
Des noyaux de cerises à la place du corail
Depuis ses premiers essais en 1988, Ouardia Sokri a développé un savoir-faire unique, qu’elle détaille avec enthousiasme. « Il est important de bien les faire bouillir pour que toute la matière à l’intérieur meure, et qu’il n’y ait aucun risque de de développement de germes au cœur du noyau, surtout si celui-ci est en contact de la laine », dit-elle.
Quant aux noyaux de cerise, « Plongé dans le henné, puis verni, le noyau de cerise brille et devient comme du corail », explique-t-elle. Elle souhaite répandre cette technique auprès des bijoutiers. « Les noyaux de cerises pourraient remplacer le corail sur certaines pièces d’orfèvrerie. Ce serait une alternative beaucoup moins coûteuse, et qui aurait le mérite de respecter les règles d’interdiction de la pêche du corail. Mais le problème c’est que beaucoup de bijoutiers ne jurent que par le corail », explique-t-elle.
Outre les noyaux d’olives, Ouardia Sokri utilise pour ses créations des morceaux de calebasse, issue de son jardin, sur lesquels elle peint à l’encre de Chine des motifs berbères.
Quant aux noyaux de cerise, « Plongé dans le henné, puis verni, le noyau de cerise brille et devient comme du corail », explique-t-elle. Elle souhaite répandre cette technique auprès des bijoutiers. « Les noyaux de cerises pourraient remplacer le corail sur certaines pièces d’orfèvrerie. Ce serait une alternative beaucoup moins coûteuse, et qui aurait le mérite de respecter les règles d’interdiction de la pêche du corail. Mais le problème c’est que beaucoup de bijoutiers ne jurent que par le corail », explique-t-elle.
Outre les noyaux d’olives, Ouardia Sokri utilise pour ses créations des morceaux de calebasse, issue de son jardin, sur lesquels elle peint à l’encre de Chine des motifs berbères.
Développement d’un réseau économique
Les idées originales et 100 % naturelles de cette créatrice kabyle ont rapidement trouvé de très nombreux acheteurs. tant et si bien que Ouardia a fini par s'entourer d’une équipe de collaboratrices, aujourd’hui au nombre de quinze. A chacune sa spécialité: couture, crochet, vannerie ou broderie. « Je leur montre le prototype de la robe ou de la broderie, qu’elles récupèrent ensuite pour poursuivre le travail à domicile », décrit-t-elle.
Payées à la pièce ou au motif, suivant la nature de la commande, certaines d’entre elles parviennent à obtenir un salaire suffisant pour vivre de leur métier. « Sur les quinze collaboratrices, quatre gagnent de 18 à 25.000 dinars par mois en travaillant à plein temps. Celles qui travaillent moins, car elles ont d’autres activités saisonnières, comme la récolte des olives ou les semences, gagnent entre 12.000 et 15.000 dinars », détaille Ouardia Sokri, qui affirme gagner le « double de l’artisane au salaire moyen ». Juste de quoi payer le loyer de son appartement et celui de sa boutique ouverte à Tizi Ouzou en 2006, précise-t-elle.
source Maghrebemergent et Dans l'atelier de Ouardia
zp,
SIWEL 261710 MARS 15
Payées à la pièce ou au motif, suivant la nature de la commande, certaines d’entre elles parviennent à obtenir un salaire suffisant pour vivre de leur métier. « Sur les quinze collaboratrices, quatre gagnent de 18 à 25.000 dinars par mois en travaillant à plein temps. Celles qui travaillent moins, car elles ont d’autres activités saisonnières, comme la récolte des olives ou les semences, gagnent entre 12.000 et 15.000 dinars », détaille Ouardia Sokri, qui affirme gagner le « double de l’artisane au salaire moyen ». Juste de quoi payer le loyer de son appartement et celui de sa boutique ouverte à Tizi Ouzou en 2006, précise-t-elle.
source Maghrebemergent et Dans l'atelier de Ouardia
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