Selon la Fondation, ces deux enseignants ne méritent plus le prix. PH/DR
Elus pour le prix Matoub Lounes de la résistance, Malika et Idir Ahmed-Zaid ont été déchus, aujourd’hui, de ce prix qu’ils ont eu en 2003 pour « leur » contribution au combat pour tamazight. Malika et Idir Ahmed-Zaid, enseignants à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou figurent parmi les enseignants qui ont cautionné l’octroi du titre de docteur honoris causa au dictateur Ahmed Ben Bella.
« La fondation Matoub considère que s'il est du droit de tout un chacun de disposer de sa liberté d'agir selon sa conscience, rappelle à l'opinion publique le drame qu'a connu notre région en 1963 et dont Ben Bella endosse toute la responsabilité, lui qui développait publiquement une haine caractérisée envers la Kabylie », lit-on dans la déclaration lue par Malika Matoub, présidente de la Fondation.
La décision de la Fondation qui a déjà décerné le prix aux victimes et blessés du Printemps noir, l’a décerné, cette année, pour le groupe targui Tinariwen.
Lors de l’annonce du retrait du même prix des deux enseignants de Tizi-Ouzou, un groupe d’étudiants, présents à la cérémonie, se sont engagés à déchoir Ahmed Ben Bella, même à titre posthume de ce prix, qui constitue, selon ces étudiants, une insulte et un affront pour la Kabylie qui a subi dés les premières années de l’indépendance les affres de ce dictateur.
Ces mêmes étudiants ont rappelé que ce même personnage, qui a fait de l’antikabylisme son œuvre politique, est le premier responsable algériens à avoir attenté à la mémoire du grand chef historique kabyle Abane Ramdane.
aai
SIWEL 24 1856 JAN 13
« La fondation Matoub considère que s'il est du droit de tout un chacun de disposer de sa liberté d'agir selon sa conscience, rappelle à l'opinion publique le drame qu'a connu notre région en 1963 et dont Ben Bella endosse toute la responsabilité, lui qui développait publiquement une haine caractérisée envers la Kabylie », lit-on dans la déclaration lue par Malika Matoub, présidente de la Fondation.
La décision de la Fondation qui a déjà décerné le prix aux victimes et blessés du Printemps noir, l’a décerné, cette année, pour le groupe targui Tinariwen.
Lors de l’annonce du retrait du même prix des deux enseignants de Tizi-Ouzou, un groupe d’étudiants, présents à la cérémonie, se sont engagés à déchoir Ahmed Ben Bella, même à titre posthume de ce prix, qui constitue, selon ces étudiants, une insulte et un affront pour la Kabylie qui a subi dés les premières années de l’indépendance les affres de ce dictateur.
Ces mêmes étudiants ont rappelé que ce même personnage, qui a fait de l’antikabylisme son œuvre politique, est le premier responsable algériens à avoir attenté à la mémoire du grand chef historique kabyle Abane Ramdane.
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