La route nationale 68 a été fermée hier, par les citoyens du village Tamdikt de la commune de M’Kira dans la wilaya de Tizi-Wezzu pour protester contre l’augmentation des prix de transport sur ce tronçon routier reliant leur localité à la ville des Issers. Ce mouvement de protestation a été organisé tôt la matinée où de nombreux villageois ont décidé de barricader la chaussée à l’aide de blocs de pierres et de troncs d’arbres et autres détritus pour empêcher le passage des automobilistes.
La situation a failli dégénérer lors que les protestataires n’ont pas voulu revenir sur leur décision de maintenir leur action jusqu’à la fin de la journée. L’augmentation des prix est de 30 dinars soit de 50 à 80 dinars le trajet. Ce qui a motivé l’action des villageois de Tamdikt est que les transporteurs n’ont pas avisé les usagers à l’avance. Des villageois disent à ce propos que si les habitants ont été informés au préalable, ils auraient pu prendre leur disposition d’interpeler les pouvoirs publics pour la réfection, mais dans cette situation, c’est le citoyen qui est doublement pénalisé.
Et devant la défaillance des autorités locales, c’est le pauvre habitant de la commune de M’Kira qui paye les frais de cette négligence. Le comble est que le trajet Tizi-Ghennif –Issers est très fréquenté par les usagers comme les lycéens et les collégiens dont les parents doivent faire appel à des dépenses supplémentaires pour assurer le transport de leur progéniture. Et dire que les pouvoirs publics se targuent d’avoir doté les communes rurales des moyens de ramassage scolaires. Le cas des localités de la daïra de Tizi-Gheniff qui souffrent en silence est édifiant.
F. D
SIWEL 05 1314 NOV 13
La situation a failli dégénérer lors que les protestataires n’ont pas voulu revenir sur leur décision de maintenir leur action jusqu’à la fin de la journée. L’augmentation des prix est de 30 dinars soit de 50 à 80 dinars le trajet. Ce qui a motivé l’action des villageois de Tamdikt est que les transporteurs n’ont pas avisé les usagers à l’avance. Des villageois disent à ce propos que si les habitants ont été informés au préalable, ils auraient pu prendre leur disposition d’interpeler les pouvoirs publics pour la réfection, mais dans cette situation, c’est le citoyen qui est doublement pénalisé.
Et devant la défaillance des autorités locales, c’est le pauvre habitant de la commune de M’Kira qui paye les frais de cette négligence. Le comble est que le trajet Tizi-Ghennif –Issers est très fréquenté par les usagers comme les lycéens et les collégiens dont les parents doivent faire appel à des dépenses supplémentaires pour assurer le transport de leur progéniture. Et dire que les pouvoirs publics se targuent d’avoir doté les communes rurales des moyens de ramassage scolaires. Le cas des localités de la daïra de Tizi-Gheniff qui souffrent en silence est édifiant.
F. D
SIWEL 05 1314 NOV 13