François Alfonsi, Eurodéputé corse, Président du groupe d'amitié Euro-Amazigh au Parlement Européen. Ici, le 12 janvier 2013 à Tripoli au Forum international sur les droits constitutionnels des Amazighs de Libye. (Photo/ Zuwara Média)
Dans une déclaration publiée sur le site de Région et peuples solidaires (RPS), les eurodéputés, François ALFONSI, Frantziska BRANTNER et Indrek TARAND, du Groupe Verts/Alliance Libre Européenne, au Parlement européen, estiment qu'i faut « s’appuyer sur un processus politique crédible, réellement démocratique, susceptible de ramener effectivement la stabilité dans la région » et regrettent que les déclarations de la France fassent «l’impasse totale sur les raisons de la crise qui, en Azawad, ont amené au rejet de l’Etat central malien par la population».
Les trois eurodéputés considèrent que «la politique française donne largement l’impression de vouloir restaurer le "Mali d’avant"», c'est à dire « le Mali dans lequel, déjà, les djihadistes prospéraient discrètement, à coup d’otages et de trafics, à l’abri d’une pseudo-stabilité de façade de l’Etat malien. ». Ils estiment par ailleurs que «Le discours français officiel n’ouvre à ce jour aucune perspective politique pour les forces laïques et démocratiques de l’Azawad, notamment le MLNA, qui est l’héritier de la résistance touarègue ininterrompue depuis cinquante ans» alors-même que dans l’Azawad «les forces du MNLA se sont opposées aux islamistes les armes à la main, malgré un rapport de forces défavorable»
Les trois eurodéputés regrettent que «la communauté internationale n’ait donné aucun écho à cette résistance qui dérange l’establishment politique malien et ses réseaux d’influence. » et rappellent qu'«Aucune intervention internationale n’a de chance de parvenir à un succès politique si elle n’est pas appuyée sur des forces de terrain aptes à capitaliser la confiance des populations de l’Azawad».
Enfin, les trois eurodéputés estiment qu'«Il faudra associer le MLNA aux discussions futures» et que « l’autodétermination démocratique des populations de l’Azawad devra prévaloir» ajoutant que «l’Europe doit s’engager pour favoriser le dialogue politique».
Abordant le volet humanitaire, les eurodéputés ont tiré la sonnette d'alarme sur l'urgence d'une aide humanitaire dans la région qui « doit être accrue au plus vite pour soulager les populations civiles qui sont les premières victimes du conflit. ». Ils estiment qu'en s'engageant dans une guerre au Mali, « un engrenage politique a été enclenché» et redoutent un «scénario catastrophe», d'autant plus que «Human Rights Watch annonce déjà dix victimes civiles, dont trois enfants annonçant un conflit sans fin, entraînant une crise humanitaire largement prévisible».
Source, Région et peuples solidaires (RPS)
zp,
SIWEL 191349 JAN 13
Les trois eurodéputés considèrent que «la politique française donne largement l’impression de vouloir restaurer le "Mali d’avant"», c'est à dire « le Mali dans lequel, déjà, les djihadistes prospéraient discrètement, à coup d’otages et de trafics, à l’abri d’une pseudo-stabilité de façade de l’Etat malien. ». Ils estiment par ailleurs que «Le discours français officiel n’ouvre à ce jour aucune perspective politique pour les forces laïques et démocratiques de l’Azawad, notamment le MLNA, qui est l’héritier de la résistance touarègue ininterrompue depuis cinquante ans» alors-même que dans l’Azawad «les forces du MNLA se sont opposées aux islamistes les armes à la main, malgré un rapport de forces défavorable»
Les trois eurodéputés regrettent que «la communauté internationale n’ait donné aucun écho à cette résistance qui dérange l’establishment politique malien et ses réseaux d’influence. » et rappellent qu'«Aucune intervention internationale n’a de chance de parvenir à un succès politique si elle n’est pas appuyée sur des forces de terrain aptes à capitaliser la confiance des populations de l’Azawad».
Enfin, les trois eurodéputés estiment qu'«Il faudra associer le MLNA aux discussions futures» et que « l’autodétermination démocratique des populations de l’Azawad devra prévaloir» ajoutant que «l’Europe doit s’engager pour favoriser le dialogue politique».
Abordant le volet humanitaire, les eurodéputés ont tiré la sonnette d'alarme sur l'urgence d'une aide humanitaire dans la région qui « doit être accrue au plus vite pour soulager les populations civiles qui sont les premières victimes du conflit. ». Ils estiment qu'en s'engageant dans une guerre au Mali, « un engrenage politique a été enclenché» et redoutent un «scénario catastrophe», d'autant plus que «Human Rights Watch annonce déjà dix victimes civiles, dont trois enfants annonçant un conflit sans fin, entraînant une crise humanitaire largement prévisible».
Source, Région et peuples solidaires (RPS)
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