Pr. Chaker lors de la conférence. PH/Tamurt
Après l’ouverture de la séance par Nadia, présidente de l’AFK qui a souhaité la bienvenue au professeur et à l’assistance venue nombreuse pour la circonstance, c’est autour de Ramdane enseignant de Tamazight à Aix de faire une introduction et une présentation du conférencier et de ses innombrables travaux scientifiques, productions intellectuelles et prises de positions politiques courageuses et salutaires pour le combat Amazigh.
Le professeur Chaker dans sa conférence débat qui a duré plus de 3 heures a passé en revue toutes les dates clé et les événements qui ont marqué la longue lutte du peuple amazigh d’Afrique du nord en faisant à chaque fois la comparaison entre les différentes situations des Kabyles en Algérie, des Amazighs du Maroc, de Libye, et de Tunisie. L’orateur donnera à la fois les détails des sur les combat des avancés et des erreurs vécues par chaque peuple face à l’état arabiste auquel il est confronté, mais aussi il a décortiqué la nature des pouvoirs et leurs procédés malicieux dans le rejet et la haine qu’ils ont développé contre tout ce qui est amazigh.
Le conférencier a captivé le public par une analyse fine et documentée avec des articles de lois et des décrets à l’appui sur la reconnaissance de Tamazight comme langue officielle au Maroc et nationale en Algérie, et ce, à la fois sur le plan du droit constitutionnel et sur la réalité sur le terrain, tout en établissant une comparaison dans la terminologie utilisé par les deux pays. Il dira que ce qui est donné d’une main est vite repris d’une autre en citant le cas du pouvoir algérien par sa fameuse loi sur l’interdiction de l’utilisation de toute autre langue que la langue Arabe.
Puis le professeur a éclairé l’assistance sur la nécessité de la reconnaissance des droits institutionnels et constitutionnels pour les Amazighs en faisant le parallèle avec les différents états distincts qui composent l’Espagne ou le système fédéral suisse où les différentes langues coexistent sans aucun problème. Il dira dans un ton ironique que "si nous étions colonisés par la Suisse nous n’aurions pas été confrontés à cette imminente éradication en rappelant à l’assistance le jacobinisme français qui a laminé les Bretons, les Occitans et qui a été la source d’inspiration pour les pouvoirs arabistes". Il a aussi attiré l’attention sur l’effet de surprise des avancées spectaculaires réalisées par les Amazighs de Libye qu’on croyait complètement laminés par le système éradicateur kadafiste. Quant au peuple Touarègue, il a explique leur difficile situation par le morcellement de leur territoire sur plusieurs pays ainsi que leur exclusion du développement des pays respectifs qui les oppriment, malgré les richesses minières et pétrolière que leur sous sol contient.
De nombreuses personnes parmi l’assistance on intervenu avec des questions très pertinentes ou parfois avec des commentaires forts intéressants. En l’occurrence cet intervenant qui a rappelé l’existence de l’Union nord africaine des peuples (UNAP) qui rassemble tous les nord africains sans distinction ethnique, religieuse ou linguistique et qu’elle serait l’amorce du début de la fin de ce Maghreb Arabe basé sur le rejet et l’exclusion des Amazighs des Juifs et des Chrétiens.
Pour conclure, et répondre à la question posée par le thème de la conférence il dira en substance : « l’avenir de Tamazight ne dépendra que des rapports de force engagés dans cette longue lutte et surtout de notre capacité de rassemblement et de la convergence des forces pour arracher des droits ».
kd,
SIWEL 291401 JAN 13
Le professeur Chaker dans sa conférence débat qui a duré plus de 3 heures a passé en revue toutes les dates clé et les événements qui ont marqué la longue lutte du peuple amazigh d’Afrique du nord en faisant à chaque fois la comparaison entre les différentes situations des Kabyles en Algérie, des Amazighs du Maroc, de Libye, et de Tunisie. L’orateur donnera à la fois les détails des sur les combat des avancés et des erreurs vécues par chaque peuple face à l’état arabiste auquel il est confronté, mais aussi il a décortiqué la nature des pouvoirs et leurs procédés malicieux dans le rejet et la haine qu’ils ont développé contre tout ce qui est amazigh.
Le conférencier a captivé le public par une analyse fine et documentée avec des articles de lois et des décrets à l’appui sur la reconnaissance de Tamazight comme langue officielle au Maroc et nationale en Algérie, et ce, à la fois sur le plan du droit constitutionnel et sur la réalité sur le terrain, tout en établissant une comparaison dans la terminologie utilisé par les deux pays. Il dira que ce qui est donné d’une main est vite repris d’une autre en citant le cas du pouvoir algérien par sa fameuse loi sur l’interdiction de l’utilisation de toute autre langue que la langue Arabe.
Puis le professeur a éclairé l’assistance sur la nécessité de la reconnaissance des droits institutionnels et constitutionnels pour les Amazighs en faisant le parallèle avec les différents états distincts qui composent l’Espagne ou le système fédéral suisse où les différentes langues coexistent sans aucun problème. Il dira dans un ton ironique que "si nous étions colonisés par la Suisse nous n’aurions pas été confrontés à cette imminente éradication en rappelant à l’assistance le jacobinisme français qui a laminé les Bretons, les Occitans et qui a été la source d’inspiration pour les pouvoirs arabistes". Il a aussi attiré l’attention sur l’effet de surprise des avancées spectaculaires réalisées par les Amazighs de Libye qu’on croyait complètement laminés par le système éradicateur kadafiste. Quant au peuple Touarègue, il a explique leur difficile situation par le morcellement de leur territoire sur plusieurs pays ainsi que leur exclusion du développement des pays respectifs qui les oppriment, malgré les richesses minières et pétrolière que leur sous sol contient.
De nombreuses personnes parmi l’assistance on intervenu avec des questions très pertinentes ou parfois avec des commentaires forts intéressants. En l’occurrence cet intervenant qui a rappelé l’existence de l’Union nord africaine des peuples (UNAP) qui rassemble tous les nord africains sans distinction ethnique, religieuse ou linguistique et qu’elle serait l’amorce du début de la fin de ce Maghreb Arabe basé sur le rejet et l’exclusion des Amazighs des Juifs et des Chrétiens.
Pour conclure, et répondre à la question posée par le thème de la conférence il dira en substance : « l’avenir de Tamazight ne dépendra que des rapports de force engagés dans cette longue lutte et surtout de notre capacité de rassemblement et de la convergence des forces pour arracher des droits ».
kd,
SIWEL 291401 JAN 13