L'immense site d'urnium d'Areva a été attaqué par les terroristes du Mujao alors que la France avait envoyé des forces spéciales au Niger pour sécuriser les mines d'uranium, deux semaines après son intervention au Mali. Preuve qu’un territoire ne peut être défendu que par les siens, c'est-à-dire les touaregs, et non pas par ceux qui ne cherchent qu’à en exploiter les bénéfices économiques. (Photo/Google earth)
Ce matin, deux véhicules piégés ont explosé à Agadez, cité historique des Touaregs du Niger et à Arlit, un autre territoire touareg au nord du Niger. Selon RFI, la première voiture se trouvait devant le principal camp militaire d'Agadez et la seconde devant une mine de la Somaïr, société minière filiale d'Areva, à Arlit. Le Mujao, ennemi juré du MNLA, qui avec l’Aqmi et Ansar Dine a saboté le combat de libération du MNLA, a revendiqué le double attentat.
A Agadez, des échanges de tirs ont eu lieu après les explosions. L'attaque d'Arlit a eu lieu à l'aube, a 7 km au nord de la cité minière appartenant à la société française Areva. L'attentat d'Agadez a fait au moins 10 morts parmi les soldats nigériens selon l'AFP, mais selon le gouvernement nigérien, l'attentat d'Agadez aurait tué au moins 18 soldats. 13 autres soldats seraient blessés, dont 6 dans un état grave.
Toujours selon RFI, qui a joint par téléphone le service de presse d'Areva, ce dernier a indiqué que l'arrêt de la production était confirmé pour une durée indéterminée. Areva, deuxième producteur mondial d'uranium, extrait plus du tiers de son minerai dans le territoire touareg du Niger. La mine d'uranium de Somaïr a été endommagée et est à l'arrêt après l'attaque « terroriste » a déclaré sur France Inter le porte-parole du gouvernement nigérien, Marou Amadou.
A Agadez, un des terroristes du Mujao se serait infiltré dans une chambrée de la caserne et une prise d'otages serait en cours. Réagissant à la prise d'otages à la caserne d'Agadez, François Hollande a déclaré que Paris appuierait « tous les efforts » du Niger pour la « faire cesser » mais qu’« Il ne s'agit pas d'intervenir au Niger comme nous l'avons fait au Mali », a-til ajouté, tout en précisant que la France aura cependant « la même volonté de coopérer pour lutter contre le terrorisme. »
Le Mujao, qui a longtemps prospéré dans l’Azawad sous la protection du palais présidentiel de Koulouba, continue de mener des attaques terroristes contre les positions militaires des laïques du MNLA pour avoir refusé la charia. Pour les même motifs, le Mujao a revendiqué, aujourd’hui auprès de l'AFP, le double attentat d’Agadez et d’Arlit contre l'armée nigérienne et le groupe français Areva en précisant : « Nous avons attaqué la France et le Niger pour sa coopération avec la France dans la guerre contre la charia ». « Grâce à Allah, nous avons effectué deux opérations contre les ennemis de l'islam au Niger » Pour rappel, c’est le Mujao appuyé par Aqmi et Ansar Dine qui a attaqué et délogé le MNLA des grandes villes de l’Azawad à cause de la laïcité qu’il prône dans l’Azawad et son refus de la charia.
Encore aujourd’hui, le MNLA continue de subir des attaques terroristes tantôt revendiquée par le Mujao, tantôt par le MAA (Mouvement arabe de l’Azawad), tantôt par les deux faisant dire à beaucoup d’azawadiens que derrière le masque du MAA, il y a le Mujao, tout comme derrière le MIA, il y a Ansar Dine. Il faut espérer que des « portes de sorties » ne leurs soient pas aménagées car au-delà du MNLA et des azawadiens qui seront certes les premiers perdants, c’est toute la région qui en pâtira et bien au delà.
Il faut également rappeler que, contrairement au MNLA combattu en mode « sous-marin » par Alger, Ansar Dine et le Mujao étaient royalement reçus par le gouvernement algérien. On a du mal à comprendre comment la communauté internationale espère encore une collaboration avec le régime algérien dans la lutte contre le terrorisme alors même qu’il applique une politique résolument islamiste qui ne peut déboucher que sur le djihadisme, comme en témoigne la nationalité algérienne de la plupart des chefs de l’Aqmi, issus du GSPC, lui-même issu du GIA, bras armé du FIS et dont la plupart des terroristes ont été amnistiés par Bouteflika au détriment des 200 000 victimes qu’il a massacré. Un acte criminel qui n’a suscité, incroyable mais vrai, aucune réaction de la communauté internationale.
Il faut espérer que la leçon soit retenue et que la France cesse de voir ses intérêts immédiats qui ne peuvent qu’êtres ruinés à moyens, à courts, voir à très court terme comme ce double attentat semble l’indiquer, s’ils ne comprennent pas une bonne fois pour toute que les seuls réels alliés qu’ils peuvent avoir dans le Sahel sont les touaregs et personne d’autre pour la simple raison qu’ils sont les seuls à avoir une réelle volonté de défendre leur terre, leur société, leur histoire, leur culture et leur civilisation contre ces barbares islamistes qui leur sont en tous points incompatibles.
L’islamisme, anti chambre du terrorisme djihadiste, a été et continue d’être favorisé par tous les gouvernements d’Afrique du Nord et du Sahel pour contrer les touaregs parce qu’ils ne songent qu’à remplir leurs comptes bancaires en chassant et réprimant les touaregs dans leur berceau civilisationnel, croyant que l’ont peut bénéficier des richesses d’une terre que l’on a jamais aimé mais que l’on pense juste à exploiter. Il en est de même pour l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye où les régimes arabo-islamistes, alors même qu’ils alimentent et exportent le terrorisme international, sont, en dépit du bon sens, légitimés au détriment des autochtones amazighs de tradition laïque. C’est ça la vraie «real politique» et ses conséquences, au-delà du sacrifice des peuples, sont entre autre ces attentats djihadistes parce que le passé finit toujours par vous rattraper.
Avec AFP et RFI
zp,
SIWEL 231907 MAI 13
A Agadez, des échanges de tirs ont eu lieu après les explosions. L'attaque d'Arlit a eu lieu à l'aube, a 7 km au nord de la cité minière appartenant à la société française Areva. L'attentat d'Agadez a fait au moins 10 morts parmi les soldats nigériens selon l'AFP, mais selon le gouvernement nigérien, l'attentat d'Agadez aurait tué au moins 18 soldats. 13 autres soldats seraient blessés, dont 6 dans un état grave.
Toujours selon RFI, qui a joint par téléphone le service de presse d'Areva, ce dernier a indiqué que l'arrêt de la production était confirmé pour une durée indéterminée. Areva, deuxième producteur mondial d'uranium, extrait plus du tiers de son minerai dans le territoire touareg du Niger. La mine d'uranium de Somaïr a été endommagée et est à l'arrêt après l'attaque « terroriste » a déclaré sur France Inter le porte-parole du gouvernement nigérien, Marou Amadou.
A Agadez, un des terroristes du Mujao se serait infiltré dans une chambrée de la caserne et une prise d'otages serait en cours. Réagissant à la prise d'otages à la caserne d'Agadez, François Hollande a déclaré que Paris appuierait « tous les efforts » du Niger pour la « faire cesser » mais qu’« Il ne s'agit pas d'intervenir au Niger comme nous l'avons fait au Mali », a-til ajouté, tout en précisant que la France aura cependant « la même volonté de coopérer pour lutter contre le terrorisme. »
Le Mujao, qui a longtemps prospéré dans l’Azawad sous la protection du palais présidentiel de Koulouba, continue de mener des attaques terroristes contre les positions militaires des laïques du MNLA pour avoir refusé la charia. Pour les même motifs, le Mujao a revendiqué, aujourd’hui auprès de l'AFP, le double attentat d’Agadez et d’Arlit contre l'armée nigérienne et le groupe français Areva en précisant : « Nous avons attaqué la France et le Niger pour sa coopération avec la France dans la guerre contre la charia ». « Grâce à Allah, nous avons effectué deux opérations contre les ennemis de l'islam au Niger » Pour rappel, c’est le Mujao appuyé par Aqmi et Ansar Dine qui a attaqué et délogé le MNLA des grandes villes de l’Azawad à cause de la laïcité qu’il prône dans l’Azawad et son refus de la charia.
Encore aujourd’hui, le MNLA continue de subir des attaques terroristes tantôt revendiquée par le Mujao, tantôt par le MAA (Mouvement arabe de l’Azawad), tantôt par les deux faisant dire à beaucoup d’azawadiens que derrière le masque du MAA, il y a le Mujao, tout comme derrière le MIA, il y a Ansar Dine. Il faut espérer que des « portes de sorties » ne leurs soient pas aménagées car au-delà du MNLA et des azawadiens qui seront certes les premiers perdants, c’est toute la région qui en pâtira et bien au delà.
Il faut également rappeler que, contrairement au MNLA combattu en mode « sous-marin » par Alger, Ansar Dine et le Mujao étaient royalement reçus par le gouvernement algérien. On a du mal à comprendre comment la communauté internationale espère encore une collaboration avec le régime algérien dans la lutte contre le terrorisme alors même qu’il applique une politique résolument islamiste qui ne peut déboucher que sur le djihadisme, comme en témoigne la nationalité algérienne de la plupart des chefs de l’Aqmi, issus du GSPC, lui-même issu du GIA, bras armé du FIS et dont la plupart des terroristes ont été amnistiés par Bouteflika au détriment des 200 000 victimes qu’il a massacré. Un acte criminel qui n’a suscité, incroyable mais vrai, aucune réaction de la communauté internationale.
Il faut espérer que la leçon soit retenue et que la France cesse de voir ses intérêts immédiats qui ne peuvent qu’êtres ruinés à moyens, à courts, voir à très court terme comme ce double attentat semble l’indiquer, s’ils ne comprennent pas une bonne fois pour toute que les seuls réels alliés qu’ils peuvent avoir dans le Sahel sont les touaregs et personne d’autre pour la simple raison qu’ils sont les seuls à avoir une réelle volonté de défendre leur terre, leur société, leur histoire, leur culture et leur civilisation contre ces barbares islamistes qui leur sont en tous points incompatibles.
L’islamisme, anti chambre du terrorisme djihadiste, a été et continue d’être favorisé par tous les gouvernements d’Afrique du Nord et du Sahel pour contrer les touaregs parce qu’ils ne songent qu’à remplir leurs comptes bancaires en chassant et réprimant les touaregs dans leur berceau civilisationnel, croyant que l’ont peut bénéficier des richesses d’une terre que l’on a jamais aimé mais que l’on pense juste à exploiter. Il en est de même pour l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye où les régimes arabo-islamistes, alors même qu’ils alimentent et exportent le terrorisme international, sont, en dépit du bon sens, légitimés au détriment des autochtones amazighs de tradition laïque. C’est ça la vraie «real politique» et ses conséquences, au-delà du sacrifice des peuples, sont entre autre ces attentats djihadistes parce que le passé finit toujours par vous rattraper.
Avec AFP et RFI
zp,
SIWEL 231907 MAI 13