La Françafrique, sponsor officiel des dictatures africaines.(PH/DR)
Vendredi dernier, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré à Bamako que le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) devra « le moment venu accepter d'être cantonné et renoncer à ses armes ». « Le moment venu, il faudra que tout groupe - ça vaut pour le MNLA comme pour tout autre groupe armé - accepte d'être cantonné et de renoncer à ses armes », a déclaré le ministre de l’hypocrisie française. Rien que ça !!! en clair, cela signifie pour les touaregs « allez braves gens, vous devez acceptez de mourir sans vous défendre »
Faisant table rase des exactions commises (et avérées, mais cela importe peu pour le pays des droits de l’homme ») par les bandes armées du gouvernement des putschistes que la France est partie épauler dans l’Azawad, M. Fabius n’a pas eu honte de dire que « Dans un pays démocratique, il ne peut pas y avoir deux armées », exigeant ainsi des touaregs qu’ils se laissent tranquillement torturer, violer, spolier et tuer par centaines. On se demande bien comment Fabius peut-il parler de « pays démocratique » en évoquant le Mali alors que la France apporte son soutien et son aide militaire à des « putschistes » pour réoccuper un territoire qui n’est pas le leurs en y effectuant les pires abominations des pires années de guerres ???
Laurent Fabius, a également affirmé, dans la conférence de presse qu’il a donnée à Bamako, capitale des putschistes, que la ville de Kidal, tenue par le MNLA « fait partie du territoire malien ». Oui en effet, parce que telle a été la volonté de la France coloniale puis de la Françafrique depuis 1960, uniquement pour ses propres intérêts et sans lien aucun avec le respect des droits des peuples ou la démocratie.
Plus de 50 ans après, toujours aussi imprégnée de valeurs de « justices » et de « droits de l’homme », la France socialiste assiste militairement des putschistes et demande à ce que la seule ville qui échappe encore aux horreurs de l’armée malienne sur les civils azawadiens, Kidal en l’occurrence, passe sous l’autorité des maliens. Or, si Kidal échappe aux massacres ders maliens, ce n’est certainement pas du fait de la présence des soldats français mais bien du seul fait de la présence des soldats du MNLA. Les régions de Gao et de Tinbouctou, où l’armée française est « aux côtés » des assassins qui composent l’armée malienne, sont livrées aux massacres sans fin des soldats maliens.
Par ailleurs, toujours dans cette hypocrisie qui caractérise la diplomatie française, Laurent Fabius a nié toute corrélation entre les troupes françaises de la calamiteuse opération Serval : « Il y a une situation spécifique liée au fait que le MNLA est présent (à Kidal) et que des forces françaises sont là, il n'y a aucune connexion entre les deux » déclare, sans sourciller, le chef de l’hypocrite diplomatie française, alors-même que les unités du MNLA combattent les terroristes du MUJAO.
Le MNLA, quant à lui reste silencieux sur cette nouvelle exigence française et réclame toujours "l'autodétermination" de l’Azawad après avoir renoncé à sa déclaration d’indépendance à la suite de l’hostilité internationale qui peine à renoncer à sa vampirisation de l’Afrique. L’opération Serval, une fumisterie sans nom, prétend être allée combattre les terroristes quand elle n’a d’autre objectif que de sécuriser un territoire pour en extraire tranquillement les richesses au profit exclusif de la France (AREVA et Cie), tout en laissant les populations locales subir les conséquences de santé publique. Et pendant ce temps-là, les sanguinaires de l’armée malienne, et leurs auxiliaires des milices ethniques, massacrent, sous l’aile protectrice de la France socialiste, un peuple millénaire qui ne demanda qu’à vivre librement sur la terre de leurs ancêtres.
Faisant table rase des exactions commises (et avérées, mais cela importe peu pour le pays des droits de l’homme ») par les bandes armées du gouvernement des putschistes que la France est partie épauler dans l’Azawad, M. Fabius n’a pas eu honte de dire que « Dans un pays démocratique, il ne peut pas y avoir deux armées », exigeant ainsi des touaregs qu’ils se laissent tranquillement torturer, violer, spolier et tuer par centaines. On se demande bien comment Fabius peut-il parler de « pays démocratique » en évoquant le Mali alors que la France apporte son soutien et son aide militaire à des « putschistes » pour réoccuper un territoire qui n’est pas le leurs en y effectuant les pires abominations des pires années de guerres ???
Laurent Fabius, a également affirmé, dans la conférence de presse qu’il a donnée à Bamako, capitale des putschistes, que la ville de Kidal, tenue par le MNLA « fait partie du territoire malien ». Oui en effet, parce que telle a été la volonté de la France coloniale puis de la Françafrique depuis 1960, uniquement pour ses propres intérêts et sans lien aucun avec le respect des droits des peuples ou la démocratie.
Plus de 50 ans après, toujours aussi imprégnée de valeurs de « justices » et de « droits de l’homme », la France socialiste assiste militairement des putschistes et demande à ce que la seule ville qui échappe encore aux horreurs de l’armée malienne sur les civils azawadiens, Kidal en l’occurrence, passe sous l’autorité des maliens. Or, si Kidal échappe aux massacres ders maliens, ce n’est certainement pas du fait de la présence des soldats français mais bien du seul fait de la présence des soldats du MNLA. Les régions de Gao et de Tinbouctou, où l’armée française est « aux côtés » des assassins qui composent l’armée malienne, sont livrées aux massacres sans fin des soldats maliens.
Par ailleurs, toujours dans cette hypocrisie qui caractérise la diplomatie française, Laurent Fabius a nié toute corrélation entre les troupes françaises de la calamiteuse opération Serval : « Il y a une situation spécifique liée au fait que le MNLA est présent (à Kidal) et que des forces françaises sont là, il n'y a aucune connexion entre les deux » déclare, sans sourciller, le chef de l’hypocrite diplomatie française, alors-même que les unités du MNLA combattent les terroristes du MUJAO.
Le MNLA, quant à lui reste silencieux sur cette nouvelle exigence française et réclame toujours "l'autodétermination" de l’Azawad après avoir renoncé à sa déclaration d’indépendance à la suite de l’hostilité internationale qui peine à renoncer à sa vampirisation de l’Afrique. L’opération Serval, une fumisterie sans nom, prétend être allée combattre les terroristes quand elle n’a d’autre objectif que de sécuriser un territoire pour en extraire tranquillement les richesses au profit exclusif de la France (AREVA et Cie), tout en laissant les populations locales subir les conséquences de santé publique. Et pendant ce temps-là, les sanguinaires de l’armée malienne, et leurs auxiliaires des milices ethniques, massacrent, sous l’aile protectrice de la France socialiste, un peuple millénaire qui ne demanda qu’à vivre librement sur la terre de leurs ancêtres.
PH/DR
Mais faut-il s’étonner de cette « politique étrangère » de la France quand on sait que le « pays des droits de l’homme » soutient activement la « rébellion syrienne », qui s’affiche franchement et ouvertement salafiste et que Paul Biya, le plus vieux des « dictateurs amis de la France » et président du très démocratique Cameroun est reçu par François Hollande qui a même fait le déplacement en Algérie et au Maroc pour apporter son soutien à deux éminentes démocraties « arabes » pour rester dans la terminologie coloniale.
zp,
SIWEL 121723 AVR 13
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