David Cameron en compagnie de Bouteflika et de sa garde républicaine. (Photo AFP)
De cette rencontre entre Cameron et Bouteflika, il en est sorti la mise en place d’un «partenariat stratégique pour lutter contre les menaces terroristes», précisent les sources gouvernementale britannique. Au cours d’une conférence de presse, le Premier ministre britannique a déclaré : «Lorsque le terrorisme se développe dans différentes parties du monde, il atteint nos peuples et nos intérêts, non seulement dans ces parties du monde, mais également chez nous dans notre pays» avant d’expliquer qu’il faudrait désormais «travailler en partenariat» pour combattre le terrorisme.
Or, le terrorisme trouve ses adeptes dans l’idéologie islamiste, elle-même très favorisée par tous les régimes d’Afrique du Nord qui instrumentalisent cette idéologie, elle-même sponsorisée par l’Arabie saoudite et le Qatar, deux "grands amis" de l’occident, afin de contrer les mouvements démocratiques qui sont généralement des mouvements berbères (en Algérie, en Libye et au Maroc essentiellement) . Pour être crédible et efficace dans la lutte contre le terrorisme, on ne peut pas guérir le mal en signant des accords de « partenariat » avec la source du mal.
Que faut-il alors comprendre des déclarations de monsieur Cameron quand il dit qu’il faut combiner « tous les moyens disponibles »...« y compris tenter de trouver un règlement politique à certaines revendications sous-jacentes dont profitent les terroristes ». Mais de quoi s’agit-il exactement et quelle peuvent bien êtres les « revendications sous-jacentes » qui profitent au terrorisme ? En tout cas, ce n’est pas faute, de la part des Etats d’Afrique du Nord, de faire concession sur concession au fondamentalisme islamique dont les représentant occupent les 4/5 de l'assemblée nationale algérienne, en plus d'occuper les écoles, les administrations et la justice.
Par ailleurs, au cours de sa visite en Algérie, le Premier Ministre britannique s’est également recueilli au sanctuaire des Martyrs de la guerre de libération mais, petite erreur de casting, il était accompagné du ministre de « l’Énergie et des Mines » et non du ministre des « Martyrs de la révolution » car en Algérie, il y a même un ministère des « moudjahidines ».
Mais enfin, tout s’explique puisque selon The gardian, un des titres de la presse britannique, Monsieur Cameron était accompagné de son conseiller à la sécurité nationale et tous deux devaient « aborder avec leurs homologues algériens la question de la sécurisation des frontières algériennes» et discuter des mesures de sécurité supplémentaires autour des sites gaziers et pétroliers dans le sud d’Algérie».
Ainsi, « La lutte contre le terrorisme » concerne essentiellement les lieux hautement stratégiques des ressources gazières et pétrolières. Durant les dix années noire du terrorisme islamiste en Algérie, avec près de 250000 victimes, aucun premier ministre de quelque pays que ce soit ne s’est déplacé à Alger pour proposer son aide dans la « lutte contre le terrorisme ».
zp,
SIWEL 311548 JAN 13
Or, le terrorisme trouve ses adeptes dans l’idéologie islamiste, elle-même très favorisée par tous les régimes d’Afrique du Nord qui instrumentalisent cette idéologie, elle-même sponsorisée par l’Arabie saoudite et le Qatar, deux "grands amis" de l’occident, afin de contrer les mouvements démocratiques qui sont généralement des mouvements berbères (en Algérie, en Libye et au Maroc essentiellement) . Pour être crédible et efficace dans la lutte contre le terrorisme, on ne peut pas guérir le mal en signant des accords de « partenariat » avec la source du mal.
Que faut-il alors comprendre des déclarations de monsieur Cameron quand il dit qu’il faut combiner « tous les moyens disponibles »...« y compris tenter de trouver un règlement politique à certaines revendications sous-jacentes dont profitent les terroristes ». Mais de quoi s’agit-il exactement et quelle peuvent bien êtres les « revendications sous-jacentes » qui profitent au terrorisme ? En tout cas, ce n’est pas faute, de la part des Etats d’Afrique du Nord, de faire concession sur concession au fondamentalisme islamique dont les représentant occupent les 4/5 de l'assemblée nationale algérienne, en plus d'occuper les écoles, les administrations et la justice.
Par ailleurs, au cours de sa visite en Algérie, le Premier Ministre britannique s’est également recueilli au sanctuaire des Martyrs de la guerre de libération mais, petite erreur de casting, il était accompagné du ministre de « l’Énergie et des Mines » et non du ministre des « Martyrs de la révolution » car en Algérie, il y a même un ministère des « moudjahidines ».
Mais enfin, tout s’explique puisque selon The gardian, un des titres de la presse britannique, Monsieur Cameron était accompagné de son conseiller à la sécurité nationale et tous deux devaient « aborder avec leurs homologues algériens la question de la sécurisation des frontières algériennes» et discuter des mesures de sécurité supplémentaires autour des sites gaziers et pétroliers dans le sud d’Algérie».
Ainsi, « La lutte contre le terrorisme » concerne essentiellement les lieux hautement stratégiques des ressources gazières et pétrolières. Durant les dix années noire du terrorisme islamiste en Algérie, avec près de 250000 victimes, aucun premier ministre de quelque pays que ce soit ne s’est déplacé à Alger pour proposer son aide dans la « lutte contre le terrorisme ».
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SIWEL 311548 JAN 13