Pour régler les problèmes de banditisme, d’enlèvements et de suicide, la Kabylie a besoin de gendarmeries. Elle n'a pas besoin d'usines, ni d'emplois, ni de centres de santé ni de maisons de jeunes (PH/DR/Archives)
Le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale algérienne de Tizi-Ouzou, le lieutenant-colonel Douali Djilali, a déclaré hier que « La couverture sécuritaire au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou n’est que de 30% ». Cet officier de la gendarmerie algérienne, a fait cette étonnante déclaration lors d’un bilan des activités de ses services dans les locaux de son groupement.
La gendarmerie algérienne n’a pas pour habitude de faire le bilan de ses activités, encore moins en Kabylie où les victimes des gendarmes algériens attendent toujours le "bilan de leurs activités" entre 2001 et 2003.
Ce n’est qu’en voyant arriver la suite que l’on comprend mieux le sens de ce bilan, rendu public de surcroit, et surtout le chiffre de 30% de la couverture sécuritaire au niveau de Tizi-Ouzou. En effet, poursuit le lieutenant colonel Douali Djilali, c’est cette insuffisance de couverture sécuritaire qui serait « l’une des raisons de la croissance de la criminalité » dans la Kabylie du Djurdjura.
Ainsi donc, la petite criminalité se traduisant par des « coups et blessures volontaires » seraient en hausse chez les "jeunes chômeurs" et les enlèvements contre rançons, qui ont défrayé la chronique en Kabylie, seraient dus au fait que seulement 30% du territoire du département de Tizi-Ouzou serait couvert par la gendarmerie algérienne. Et c’est pourquoi, nous explique le lieutenant colonel, «la couverture sécuritaire sera revue à la hausse » dans le département de Tizi-Ouzou avec à la clef « l’ouverture de 32 brigades de gendarmerie » actuellement en cours de construction. Nous y voilà donc; sauf que ce bilan laisse tout de même perplexe : mais qui sont donc tous ses corps de sécurités qui "peuplent "la Kabylie et qui commettent "bavures" sur "bavures" sur des jeunes et des moins jeunes qu'ils ont facheusement tendance à confondent avec des terroristes?
Enfin, pour couronner le tout, le commandant du groupement de la Gendarmerie Nationale de Tizi-Ouzou a par ailleurs fait état de 38 cas de suicide et de de 7 tentatives de suicide qui ont échoués et ce pour la seule année de 2012. C'est bien la preuve que la Kabylie a besoin de gendarmeries
En Kabylie, les jeunes chômeurs n’ont donc pas d’autres alternatives que de verser dans le banditisme ou dans le suicide qu’ils ne devront surtout pas rater au risque de se retrouver en prison. Et tout compte faits, pour régler les problèmes de banditisme, d’enlèvements et de suicide, la Kabylie a besoin de gendarmeries. Elle n'a pas besoin de programme de développements, pas besoin d'usines, ni d'emplois, ni de centres de santé ni de maisons de jeunes; rien de tout cela, juste des gendarmeries.
eei
SIWEL 291544 JAN 13
La gendarmerie algérienne n’a pas pour habitude de faire le bilan de ses activités, encore moins en Kabylie où les victimes des gendarmes algériens attendent toujours le "bilan de leurs activités" entre 2001 et 2003.
Ce n’est qu’en voyant arriver la suite que l’on comprend mieux le sens de ce bilan, rendu public de surcroit, et surtout le chiffre de 30% de la couverture sécuritaire au niveau de Tizi-Ouzou. En effet, poursuit le lieutenant colonel Douali Djilali, c’est cette insuffisance de couverture sécuritaire qui serait « l’une des raisons de la croissance de la criminalité » dans la Kabylie du Djurdjura.
Ainsi donc, la petite criminalité se traduisant par des « coups et blessures volontaires » seraient en hausse chez les "jeunes chômeurs" et les enlèvements contre rançons, qui ont défrayé la chronique en Kabylie, seraient dus au fait que seulement 30% du territoire du département de Tizi-Ouzou serait couvert par la gendarmerie algérienne. Et c’est pourquoi, nous explique le lieutenant colonel, «la couverture sécuritaire sera revue à la hausse » dans le département de Tizi-Ouzou avec à la clef « l’ouverture de 32 brigades de gendarmerie » actuellement en cours de construction. Nous y voilà donc; sauf que ce bilan laisse tout de même perplexe : mais qui sont donc tous ses corps de sécurités qui "peuplent "la Kabylie et qui commettent "bavures" sur "bavures" sur des jeunes et des moins jeunes qu'ils ont facheusement tendance à confondent avec des terroristes?
Enfin, pour couronner le tout, le commandant du groupement de la Gendarmerie Nationale de Tizi-Ouzou a par ailleurs fait état de 38 cas de suicide et de de 7 tentatives de suicide qui ont échoués et ce pour la seule année de 2012. C'est bien la preuve que la Kabylie a besoin de gendarmeries
En Kabylie, les jeunes chômeurs n’ont donc pas d’autres alternatives que de verser dans le banditisme ou dans le suicide qu’ils ne devront surtout pas rater au risque de se retrouver en prison. Et tout compte faits, pour régler les problèmes de banditisme, d’enlèvements et de suicide, la Kabylie a besoin de gendarmeries. Elle n'a pas besoin de programme de développements, pas besoin d'usines, ni d'emplois, ni de centres de santé ni de maisons de jeunes; rien de tout cela, juste des gendarmeries.
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SIWEL 291544 JAN 13