Sur la base des clichés insoutenables, le médecin légiste, Dr. Mouné André démontre que «Ebosse a été froidement assassiné» à la suite d’une violente agression. Le compte rendu de l’examen de la dépouille d’Albert Ebosse, qui tient sur 15 pages, présente à sa dernière feuille la conclusion suivante: «M. Albert Ebosse Bojongo est décédé des suites d’une agression brutale avec polytraumatisme crânien », indiquant clairement qu’Albert Ebossé a été brutalement immobilisé avant de se faire massacrer.
Le rapport présente pas moins de cinq lésions qui contredisent carrément la version officielle des autorités algériennes qui ont toujours affirmé qu’Albert Ebossé avait reçu un projectile lourd et tranchant sur la tête de la part des supporters de la JSK, avant de rentrer dans le tunnel menant aux vestiaires du stade de Tizi-Ouzou. Le Dr.André Mouné n’a pas hésité à parler d’une « volonté de dissimulation » en Algérie.
En faisant croire que c'étaient les supporters kabyles qui avaient assassiné Ebossé avec un jet de pierre, l’Etat algérien cherche à faire croire au monde entier que les kabyles, eux-mêmes victimes du racisme arabo-islamique algérien, sont en réalité de gros racistes. L’objectif est donc de neutraliser le discours kabyle qui cherche à dénoncer le racisme dont ils sont victimes et discréditer ainsi la lutte des kabyles pour leur émancipation de ce pouvoir algérien fondamentalement raciste. C’est exactement la même logique qui a amené à l’assassinat d’Hervé Gourdel en Kabylie par des « terroristes islamistes », sachant que la Kabylie a toujours été fondamentalement hostile à l’islamisme qu’elle a combattu depuis les débuts de la lutte de libération algérienne à travers le mouvement des Oulémas, précurseurs du fondamentalisme islamique algérien. Pour brises l’image de la Kabylie, l’Etat algérien a implanté ses terroristes repentis dans les mosquées de Kabylie. Les logements sociaux des grandes villes sont prioritairement attribués aux islamistes, repentis ou non.
Dans l’Affaire Ebossé, depuis le début, les gens savaient en Kabylie qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans cette affaire, la preuve est aujourd'hui révélée au grand jour. Ce ne sont pas les supporters kabyles de la JSK, injustement accusés, qui ont tué Albert Ebossé mais bel et bien des barbouzes au service de l’Etat algérien et du détestable Hannachi sévissant en véritable proxénète dans le mythique club de la JSK pour le compte de l’Etat algérien. Car tout le monde sait que la JSK a longtemps été le terrain d’expression de la contestation identitaire kabyle. Par conséquent, la JSK était à détruire absolument et c’est Hannachi qui a été chargé de cette scélérate mission.
Les joueurs de la JSK, quant à eux, doivent parler ou alors ils seront complices de cet abominable crime!
Albert Ebossé a hélas fait les frais de la politique criminelle de l’Etat algérien et des magouilles du président de la JSK, qui a pris en otage ce club mythique !
La JSK doit maintenant être restituée à l’Histoire de la Kabylie et retirée des griffes de ces criminels qui ont juré de faire plier la Kabylie.
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SIWEL 171729 DEC 14