Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères. PH/DR
La force africaine doit se déployer « le plus vite possible, et c'est l'objet de notre réunion », a-t-il ajouté, avant de souligner que « l'opération militaire française engagée le 11 janvier au Mali n'a pas vocation à se substituer à l'action de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma)».
Comme le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), il a souhaité que le processus politique au Mali connaisse bientôt des progrès, « indispensables pour permettre un règlement durable de la crise malienne ».
« Il est impérieux que les autorités civiles reprennent la totalité des choses en main », a-t-il insisté, alors que l'ex-junte du capitaine Amadou Haya Sanogo - un temps au pouvoir après le putsch de mars 2012 - reste très influente à Bamako.
Le ministre français a même interpellé directement Dioncounda Traoré, qui participe au sommet: « vous êtes le président légitime du Mali, reconnu par la communauté internationale, et à ce titre vous êtes les chef suprême des armées maliennes, et il ne peut pas en être autrement ».
Pour un règlement de la crise, il a prôné à terme un « accord politique » entre les communautés du nord du Mali, actuellement contrôlé par des islamistes armés, et les autorités de Bamako.
Quelque 2.000 membres de la Misma doivent être déployés d'ici au 26 janvier. Une centaine de soldats togolais et nigérians sont déjà arrivés à Bamako, et une trentaine de Béninois sont en route pour les rejoindre.
Au total, quelque 5.800 soldats du continent africain doivent être déployés au Mali et prendre à terme le relais de l'armée française, qui intervient au Mali depuis le 11 janvier face aux groupes islamistes.
aai/AFP
SIWEL 19 1412 JAN 13
Comme le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), il a souhaité que le processus politique au Mali connaisse bientôt des progrès, « indispensables pour permettre un règlement durable de la crise malienne ».
« Il est impérieux que les autorités civiles reprennent la totalité des choses en main », a-t-il insisté, alors que l'ex-junte du capitaine Amadou Haya Sanogo - un temps au pouvoir après le putsch de mars 2012 - reste très influente à Bamako.
Le ministre français a même interpellé directement Dioncounda Traoré, qui participe au sommet: « vous êtes le président légitime du Mali, reconnu par la communauté internationale, et à ce titre vous êtes les chef suprême des armées maliennes, et il ne peut pas en être autrement ».
Pour un règlement de la crise, il a prôné à terme un « accord politique » entre les communautés du nord du Mali, actuellement contrôlé par des islamistes armés, et les autorités de Bamako.
Quelque 2.000 membres de la Misma doivent être déployés d'ici au 26 janvier. Une centaine de soldats togolais et nigérians sont déjà arrivés à Bamako, et une trentaine de Béninois sont en route pour les rejoindre.
Au total, quelque 5.800 soldats du continent africain doivent être déployés au Mali et prendre à terme le relais de l'armée française, qui intervient au Mali depuis le 11 janvier face aux groupes islamistes.
aai/AFP
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