William Hague, chef de la diplomatie britannique (PH / Reuters)
Le Ministre du Foreign Office britannique, William Hague, est intervenu après que l'Algérie ait déclenché une tempête diplomatique en offrant refuge à Safiya la femme du dictateur libyen et ses enfants Aïcha, Hannibal et Mohammed. La famille avait rejoint l’Algérie en traversant un poste frontière du désert algéro-libyen dans un convoi de véhicules blindés.
Le Conseil National de Transition a accusé l’Algérie d'un "acte d'agression contre la volonté du peuple libyen". Le Ministre de l'Information du CNT, Mahmoud Shammam, a déclaré aujourd’hui : « Nous sommes déterminés à arrêter et juger toute la famille Kadhafi, y compris Kadhafi lui-même, nous souhaiterions que ces gens soient extradés en Libye ».
La réaction du chef de la diplomatie britannique est la première à venir d’un pays membre de l’OTAN après que l’Algérie ait reçu les fugitifs libyens. Elle risque d’être suivie par d’autres Etats ayant reconnu le CNT comme autorité légitime du peuple libyen.
Le représentant algérien auprès des Nations unies, Mourad Benmehidi, a déclaré qu’il existe une « règle sacrée d'hospitalité dans notre désert » pour expliquer la position de l’Algérie. William Hague a cependant insisté sur la revendication du CNT quant à l’extradition de la famille Kadhafi vers la Libye. "Nous nous attendons à une coopération pleine et entière de l'Algérie dans tout processus judiciaire visant à extrader des membres de la famille Kadhafi », a ajouté un porte-parole du Foreign Office.
Le colonel Kadhafi, 69 ans, est encore dans la clandestinité tout comme son fils Saif al Islam, promis à la succession du dictateur.
Les rebelles ont confirmé la mort de ses fils Khamis et Saïf Al Arab, tués dans les combats.
Kadhafi et Saif al Islam sont recherchés pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale.
bbi
SIWEL 302243 AOUT 11
Le Conseil National de Transition a accusé l’Algérie d'un "acte d'agression contre la volonté du peuple libyen". Le Ministre de l'Information du CNT, Mahmoud Shammam, a déclaré aujourd’hui : « Nous sommes déterminés à arrêter et juger toute la famille Kadhafi, y compris Kadhafi lui-même, nous souhaiterions que ces gens soient extradés en Libye ».
La réaction du chef de la diplomatie britannique est la première à venir d’un pays membre de l’OTAN après que l’Algérie ait reçu les fugitifs libyens. Elle risque d’être suivie par d’autres Etats ayant reconnu le CNT comme autorité légitime du peuple libyen.
Le représentant algérien auprès des Nations unies, Mourad Benmehidi, a déclaré qu’il existe une « règle sacrée d'hospitalité dans notre désert » pour expliquer la position de l’Algérie. William Hague a cependant insisté sur la revendication du CNT quant à l’extradition de la famille Kadhafi vers la Libye. "Nous nous attendons à une coopération pleine et entière de l'Algérie dans tout processus judiciaire visant à extrader des membres de la famille Kadhafi », a ajouté un porte-parole du Foreign Office.
Le colonel Kadhafi, 69 ans, est encore dans la clandestinité tout comme son fils Saif al Islam, promis à la succession du dictateur.
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