La demeure de Westmount de Mohamed Sakher El Materi, gendre de Ben Ali. Photo Rogerio Barbosa
Le Clan du dictateur tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali est indésirable au Canada, selon une déclaration rendue publique par Ottawa, par la voix de Douglas Kellam, porte-parole du ministère de l’immigration.
L'entrée a été aspergée de ketchup, donnant l’impression qu’il s’agit de sang. Photo Rogerio Barbosa
Bien que la presse québécoise se soit fait l’écho de l’arrivée à Montréal du beau frère de l’ex-président tunisien à bord d’un avion privé en compagnie de son épouse, de deux enfants et d’une gouvernante, Ottawa s’est gardée de livrer le moindre détail pouvant démentir cette information.
Toutefois, l’absence de démenti du gouvernement confirme implicitement la présence de membres de la famille Ben Ali à Montréal ou le gendre de l’ex dictateur disposerait d’une demeure de plusieurs millions de dollars dans le quartier chic de Westmount.
Toutefois, l’absence de démenti du gouvernement confirme implicitement la présence de membres de la famille Ben Ali à Montréal ou le gendre de l’ex dictateur disposerait d’une demeure de plusieurs millions de dollars dans le quartier chic de Westmount.
Même si le gouvernement a laissé leur Jet privé se poser à l’aéroport Pierre Elliot Trudeau de Montréal, leur renvoi semble lié à un dépôt de plainte de la part du nouveau gouvernement tunisien. Le changement de statut des membres de la famille Ben Ali d’indésirable à personae non gratæ, selon l’expression latine consacrée et explicitée à l’article 9 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques pourrait se concrétiser sous la gouverne d’un pouvoir légitime à Tunis.
En attendant, le clan Ben Ali reste bel et bien protégé par la légalité internationale.
maks
SIWEL 231702 JAN 11
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