Carte de l'Azawad, territoire revendiqué par le MNLA.PH/DR
Le MNLA entame aujourd’hui un congrès extraordinaire à Tinzaouatène, une localité située sur la frontière avec l’Algérie. Le mouvement révolutionnaire se réunit dans l’objectif d’évaluer la situation qui prévaut dans l’Azawad et discuter, dans une assise la plus large possible, de l’orientation à donner au combat du MNLA à la suite des diverses rencontres de médiation avec la CEDEAO et surtout de la prolifération de groupes islamo-terroristes qui ont ruiné les acquis du MNLA sur le terrain.
Pour rappel, lors de la dernière rencontre de médiation sous l’égide de l’Algérie, le 21 décembre 2012, le MNLA, mouvement Touareg laïc, et le groupe terroriste Ansar Dine avaient signé un accord de cessation de toute hostilité avec le Mali. Si le MNLA a tenu ses engagements, il n’en est pas de même pour le groupe terroriste Ansar Dine qui a rompu l’accord sitôt signé. Dans un document de 17 pages remis le premier janvier 2013 à Blaise Comparoé, Iyad Ag Ghaly, réclame l’autonomie de l’Azawad pour y appliquer la Charia « non négociable ». Dans ce document, il rejette également le caractère laïc de la totalité du Mali parce que « musulman à 95% ». Depuis, des mouvements importants de djihadistes composés d’éléments d’Ansar Dine et d’Aqmi ont été signalés du coté de Bambara Maoudé, une localité devenue très rapidement une base militaire des djihadistes. Ces derniers ont ensuite atteint la ville de Boré et font actuellement face aux unités de l’armée malienne.
Le MNLA, reste en retrait et observe attentivement la situation. Le mouvement Touareg n'a cependant fait aucun commentaire sur les récentes évolutions des groupes djihadistes vers le territoire malien. Il est à rappeler que les Touaregs du MNLA n’ont jamais eu aucune prétention sur le territoire malien et s’étaient bornés aux limites territoriales du berceau de la Nation Touareg comprenant les 3 grandes régions de Kidal, de Gao et de Tombouctou.
Cette évolution vers une offensive des djihadistes, dont le groupe Ansar Dine, à l’encontre du territoire malien fera certainement partie des travaux du congrès, d’autant plus que cette offensive intervient à la suite de la signature d’un accord de cessation d’hostilité cosigné par le MNLA. Bien que la tenue de ce congrès se passe dans la discrétion la plus absolue, outre la problématique djihadiste, l’avenir immédiat de l’Azawaad et le sort des populations civiles, le congrès portera également sur la restructuration de l’exécutif du MNLA et du Conseil de transition de l’Etat de l’Azawad. Le MNLA table sur la participation d’une grande majorité des membres du MNLA qui lui permettrait de mieux s’organiser même si le choix de Tinzaouatène, située sur la frontière algérienne a quelque peu refroidit l’ardeur de certains congressistes.
zp,
SIWEL 071649 JAN 13
Pour rappel, lors de la dernière rencontre de médiation sous l’égide de l’Algérie, le 21 décembre 2012, le MNLA, mouvement Touareg laïc, et le groupe terroriste Ansar Dine avaient signé un accord de cessation de toute hostilité avec le Mali. Si le MNLA a tenu ses engagements, il n’en est pas de même pour le groupe terroriste Ansar Dine qui a rompu l’accord sitôt signé. Dans un document de 17 pages remis le premier janvier 2013 à Blaise Comparoé, Iyad Ag Ghaly, réclame l’autonomie de l’Azawad pour y appliquer la Charia « non négociable ». Dans ce document, il rejette également le caractère laïc de la totalité du Mali parce que « musulman à 95% ». Depuis, des mouvements importants de djihadistes composés d’éléments d’Ansar Dine et d’Aqmi ont été signalés du coté de Bambara Maoudé, une localité devenue très rapidement une base militaire des djihadistes. Ces derniers ont ensuite atteint la ville de Boré et font actuellement face aux unités de l’armée malienne.
Le MNLA, reste en retrait et observe attentivement la situation. Le mouvement Touareg n'a cependant fait aucun commentaire sur les récentes évolutions des groupes djihadistes vers le territoire malien. Il est à rappeler que les Touaregs du MNLA n’ont jamais eu aucune prétention sur le territoire malien et s’étaient bornés aux limites territoriales du berceau de la Nation Touareg comprenant les 3 grandes régions de Kidal, de Gao et de Tombouctou.
Cette évolution vers une offensive des djihadistes, dont le groupe Ansar Dine, à l’encontre du territoire malien fera certainement partie des travaux du congrès, d’autant plus que cette offensive intervient à la suite de la signature d’un accord de cessation d’hostilité cosigné par le MNLA. Bien que la tenue de ce congrès se passe dans la discrétion la plus absolue, outre la problématique djihadiste, l’avenir immédiat de l’Azawaad et le sort des populations civiles, le congrès portera également sur la restructuration de l’exécutif du MNLA et du Conseil de transition de l’Etat de l’Azawad. Le MNLA table sur la participation d’une grande majorité des membres du MNLA qui lui permettrait de mieux s’organiser même si le choix de Tinzaouatène, située sur la frontière algérienne a quelque peu refroidit l’ardeur de certains congressistes.
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SIWEL 071649 JAN 13