Un dispositif impressionnant a été déployé samedi 12 février à Alger (Photo SIWEL)
Les animateurs de la CNCD ne comptent pas abandonner la contestation. Une autre marche est prévue pour les mêmes objectifs : lever l'état d'urgence et provoquer le changement démocratique en Algérie.
C'est la décision qui est ressortie lors de la réunion de la CNCD tenue hier soir juste après la marche interdite transformée en sit-in à Alger.
Dans son bilan de la marche interdite, les membres de cette coordination ont jugé l'action de protestation « plus que positive malgré son interdiction ».
Le gouvernement algérien avait mobilisé quelque 30 000 policiers pour réprimer la marche de la CNCD de samedi dernier. Environ 2 000 manifestants ont réussi à se rassembler autour de la place du 1er mai, lieu donné par les organisateurs pour démarrer la marche. Des jeunes désœuvrés ont été aussi mobilisés contre les manifestants et des slogans antikabyles ont été scandés lors de la manifestation.
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SIWEL 131640 FEV 11
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