embrasement d'une forêt PH/DR
Hier matin, une délégation du MAK (Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie), menée par son secrétaire national à l'environnement, Kamel Chetti, s'est déplacé aux plus hauts villages des At Frawsen, « Mahmud » et « Igulfan » ; tous deux bâtis sur des sommets imposants et dominant les limites du Arch des At Frawsen. Les deux villages offraient un spectacle des plus désolants. En effet, plus de mille hectares de forêt de chênes verts qui entouraient ces deux villages ont été calcinés durant la dernière semaine d'août.
La délégation du MAK a été à la rencontre d’un citoyen d'Igulfan, village victime de ces feux de forêts ,auquel elle était venue apporter soutien. Ce dernier a raconté comment il avait été empêché de sauver des flammes son poulailler et ses 2 500 poules par des tirs d’armes à feux dont il n’arrivait pas à localiser la provenance. Le citoyen a toutefois précisé qu’il n’y avait pourtant que les éléments de l’armée algérienne sur les lieux de la catastrophe. Suite à cela, et dans un moment de colère face à l’impossibilité de sauver son poulailler, le citoyen, dénommé M'hend, avait décidé de porter plainte contre l’ANP (NDLR, armée algérienne) mais, après réflexion, il jugea qu’il serait certainement plus prudent de déposer plainte contre « X ».
En effet, la plainte en question a eu pour conséquence immédiate la dépêche d’une commission de l'APC de Mekla accompagnée d’éléments de la police et de la gendarmerie algérienne, et « en présence des responsables de l’armée stationnée dans la région », un constat des lieux a été dressé suivi d’un rapport faisant état « d’un accrochage entre les terroristes et l’ANP…» et que « c’était suite à l’accrochage que les terroristes avaient mis le feu aux arbres avant de prendre la fuite …». Or, les villageois des deux villages témoignent qu’il n’y avait jamais eu aucun accrochage, ni ce jour-là, ni d’autres jours. Et mieux encore, les villageois affirment que la région n’avait jamais connu d’activité terroriste et que les seuls tirs dont ils avaient été témoins provenaient des éléments de l’armée qui empêchaient les citoyens d’intervenir pour contenir le feu et l’empêcher de se propager. Cette histoire de terroristes est une pure invention de l’armée algérienne qui essaye de se disculper de ce crime qu’elle organise chaque été en Kabylie.
Kamel Chetti a rappelé que le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) dénonce depuis des années la responsabilité criminelle de l'ANP dans ces incendies qui visent à anéantir jusqu’à la faune et la flore en Kabylie. Selon lui, c’est grâce aux dénonciations publiques portées par le mouvement autonomiste que les citoyens se sont mis à dénoncer publiquement, et preuves à l’appui, les agissements criminels de l’armée algérienne en Kabylie, notamment sa pyromanie avérée mais aussi les « bavures » à répétition et les agressions de jeunes filles par les hommes de l’ANP stationnés en Kabylie, comme ce fut encore une fois le cas hier à Adekkar. « L’armée algérienne est une source évidente d’insécurité et de nuisance pour le peuple kabyle. » a conclu le responsable du MAK.
zp/wbw
SIWEL 131534 SEP 12
La délégation du MAK a été à la rencontre d’un citoyen d'Igulfan, village victime de ces feux de forêts ,auquel elle était venue apporter soutien. Ce dernier a raconté comment il avait été empêché de sauver des flammes son poulailler et ses 2 500 poules par des tirs d’armes à feux dont il n’arrivait pas à localiser la provenance. Le citoyen a toutefois précisé qu’il n’y avait pourtant que les éléments de l’armée algérienne sur les lieux de la catastrophe. Suite à cela, et dans un moment de colère face à l’impossibilité de sauver son poulailler, le citoyen, dénommé M'hend, avait décidé de porter plainte contre l’ANP (NDLR, armée algérienne) mais, après réflexion, il jugea qu’il serait certainement plus prudent de déposer plainte contre « X ».
En effet, la plainte en question a eu pour conséquence immédiate la dépêche d’une commission de l'APC de Mekla accompagnée d’éléments de la police et de la gendarmerie algérienne, et « en présence des responsables de l’armée stationnée dans la région », un constat des lieux a été dressé suivi d’un rapport faisant état « d’un accrochage entre les terroristes et l’ANP…» et que « c’était suite à l’accrochage que les terroristes avaient mis le feu aux arbres avant de prendre la fuite …». Or, les villageois des deux villages témoignent qu’il n’y avait jamais eu aucun accrochage, ni ce jour-là, ni d’autres jours. Et mieux encore, les villageois affirment que la région n’avait jamais connu d’activité terroriste et que les seuls tirs dont ils avaient été témoins provenaient des éléments de l’armée qui empêchaient les citoyens d’intervenir pour contenir le feu et l’empêcher de se propager. Cette histoire de terroristes est une pure invention de l’armée algérienne qui essaye de se disculper de ce crime qu’elle organise chaque été en Kabylie.
Kamel Chetti a rappelé que le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) dénonce depuis des années la responsabilité criminelle de l'ANP dans ces incendies qui visent à anéantir jusqu’à la faune et la flore en Kabylie. Selon lui, c’est grâce aux dénonciations publiques portées par le mouvement autonomiste que les citoyens se sont mis à dénoncer publiquement, et preuves à l’appui, les agissements criminels de l’armée algérienne en Kabylie, notamment sa pyromanie avérée mais aussi les « bavures » à répétition et les agressions de jeunes filles par les hommes de l’ANP stationnés en Kabylie, comme ce fut encore une fois le cas hier à Adekkar. « L’armée algérienne est une source évidente d’insécurité et de nuisance pour le peuple kabyle. » a conclu le responsable du MAK.
zp/wbw
SIWEL 131534 SEP 12