Diaspora kabyle de France exigeant la libération de Kamel Chetti arbitrairement séquestré par la justice algérienne en lieu et place des terrorsites que la justice algérienne amnistie à tour de bras. (PH/DR)
Le rassemblement des quelques 50 personnes ayant répondu à l’appel de l’Anavad pour manifester leur soutien au militant Kamel Chetti, dont le procès en appel se déroulait le même jour à Tizi-Ouzou, s’est passé dans une ambiance bon enfant. Les drapeaux amazighs et les portraits de la victime de l’injustice algérienne figuraient en bon nombre. Le régime algérien n’a pas eu l’opportunité de faire arrêter les manifestants, ni de confisquer les drapeaux et encore moins de les présenter au procureur de la république.
Pour rappel, le même rassemblement de soutien avait été organisé à Tizi-Ouzou où devait se tenir l’appel en procès de Kamel Chetti. Le rassemblement fut réprimé, deux militants du MAK furent arrêtés et interrogés durant plus de 5 heures avant d’être relâchés non sans avoir été « conseillé » de quitter le MAK qui commet le sacrilège d’arborer un autre drapeau que le drapeau algérien. Les fameux drapeaux amazighs, eux, ont été confisqués et seront présentés au procureur…
A paris, le rassemblement a pu se dérouler tranquillement aux mots d’ordre de « libérez Kamel Chetti », « pouvoir assassin », « Halte au harcèlement des militants du MAK », le régime algérien n'étant pas en mesure d'étendre publiquement ses tentacules à Paris, non pas que Paris prenne fait et cause pour les kabyles, la politique étrangère de la France étant suffisamment explicite pour que personne ne puisse être plus amplement leurré, mais les apparences doivent tout de même être sauvegardées.
zp,
SIWEL 211423 JUIN 13
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