Dépot de gerbe de fleurs sur la tombe du militant Muhend U Harun. Au centre de la photo troublée par la pluie, Bouaziz Ait-Chebib, président du MAK (PH/DR)
Malgré la pluie et le mauvais temps, une foule nombreuse s'est déplacé à Tifrit pour se recueillir sur la tombe de Mohand Ouharoun.
Parmi la foule venue rendre hommage à ce digne fils de la Kabylie, on note la présence des enfants de martyrs de la guerre de libération pour laquelle la Kabylie a payé un très lourd tribut, les anciens amis du défunt, des habitants du village et le MAK. La délégation du mouvement autonomiste kabyle, unique organisation politique kabyle qui n’oublie jamais aucuns de ceux et celles qui ont honoré la Kabylie par leur combat pour l’épanouissement de la Kabylie dans son identité millénaire, était conduite par son président Bouaziz Ait Chebib accompagné de Boussaâd Becha, membre du conseil national.
Après le dépôt de gerbes de fleurs, suivie d'une minute de silence, une Fatiha a été récitée dans un kabyle pur à la mémoire de Mohan U harun qui était de confession musulmane.
Le président du MAK a été le seul à prendre la parole. Il a rendu un vibrant hommage au grand militant qu’était Muhend U Harun : « c’était un militant incorruptible, un érudit engagé, un homme exemplaire qui est décédé certes dans la pauvreté mais dans la dignité. Même si aucune institution étatique ne porte son nom, Mohand U Harun bénéficie de la meilleure des reconnaissances, celle de son peuple ! Un peuple à qui il a légué un combat, un socle de valeurs et une œuvre scientifique qui ont inscrit son nom dans le patrimoine kabyle, amazigh et plus largement universel ». Bouaziz Ait-Chebib a exprimé ce que représente Muhend U Harun pour les générations de kabyles qui ont suivi celle de cet illustre militant : « Nous, en tant que nouvelle génération, nous puisons en lui le courage, la détermination et la clairvoyance qui nous permettront de relever tous les défis pour faire triompher ses idéaux qui sont aussi ceux de tous les kabyles dignes ».
Les participants ont fortement apprécié le geste symbolique de la délégation du MAK qui est venue munie de l’emblème historique du combat identitaire : le drapeau amazigh. Ce drapeau qui a couté beaucoup de vie, de souffrance et d’abnégation a crée un bel engouement parmi la foule. Beaucoup de personnes ont tenu à prendre des photographies sur la tombe de l’un des plus fervents défenseurs de l’identité que ce drapeau symbolise.
Que les autorités algériennes s’abstiennent de rendre hommage à un homme qui a combattu leur despotisme et leur négationnisme se conçoit mais que les partis politiques kabyles « oublient » ce digne fils de la Kabylie reste incompréhensibles pour le commun des kabyles. Hormis le MAK, les partis politiques kabyles ont hélas brillé par leur absence.
cbd/zp,
SIWEL 221957 MAI 13
Parmi la foule venue rendre hommage à ce digne fils de la Kabylie, on note la présence des enfants de martyrs de la guerre de libération pour laquelle la Kabylie a payé un très lourd tribut, les anciens amis du défunt, des habitants du village et le MAK. La délégation du mouvement autonomiste kabyle, unique organisation politique kabyle qui n’oublie jamais aucuns de ceux et celles qui ont honoré la Kabylie par leur combat pour l’épanouissement de la Kabylie dans son identité millénaire, était conduite par son président Bouaziz Ait Chebib accompagné de Boussaâd Becha, membre du conseil national.
Après le dépôt de gerbes de fleurs, suivie d'une minute de silence, une Fatiha a été récitée dans un kabyle pur à la mémoire de Mohan U harun qui était de confession musulmane.
Le président du MAK a été le seul à prendre la parole. Il a rendu un vibrant hommage au grand militant qu’était Muhend U Harun : « c’était un militant incorruptible, un érudit engagé, un homme exemplaire qui est décédé certes dans la pauvreté mais dans la dignité. Même si aucune institution étatique ne porte son nom, Mohand U Harun bénéficie de la meilleure des reconnaissances, celle de son peuple ! Un peuple à qui il a légué un combat, un socle de valeurs et une œuvre scientifique qui ont inscrit son nom dans le patrimoine kabyle, amazigh et plus largement universel ». Bouaziz Ait-Chebib a exprimé ce que représente Muhend U Harun pour les générations de kabyles qui ont suivi celle de cet illustre militant : « Nous, en tant que nouvelle génération, nous puisons en lui le courage, la détermination et la clairvoyance qui nous permettront de relever tous les défis pour faire triompher ses idéaux qui sont aussi ceux de tous les kabyles dignes ».
Les participants ont fortement apprécié le geste symbolique de la délégation du MAK qui est venue munie de l’emblème historique du combat identitaire : le drapeau amazigh. Ce drapeau qui a couté beaucoup de vie, de souffrance et d’abnégation a crée un bel engouement parmi la foule. Beaucoup de personnes ont tenu à prendre des photographies sur la tombe de l’un des plus fervents défenseurs de l’identité que ce drapeau symbolise.
Que les autorités algériennes s’abstiennent de rendre hommage à un homme qui a combattu leur despotisme et leur négationnisme se conçoit mais que les partis politiques kabyles « oublient » ce digne fils de la Kabylie reste incompréhensibles pour le commun des kabyles. Hormis le MAK, les partis politiques kabyles ont hélas brillé par leur absence.
cbd/zp,
SIWEL 221957 MAI 13