Meriam Yahia Ibrahim Ishag, jeune femme soudanaise de 27 ans, condamnée à la peine de mort par pendaison pour apostasie et à 100 coups de fouet pour adultère, mère d’un garçon âgé de deux ans, nommé Martin, a accouché à la prison pour femme d’Omdurman d’une fille, prénommée Maya. Mohaned Mustafa Elnour, son avocat, a rendu visite à Meriam: « Meriam est en bonne santé. Elle se repose dans l’infirmerie de la prison. Ses enfants vont bien et sont en bonne santé, mais la prison reste la prison ».
Grace à la médiatisation de l’affaire, le mari de la jeune femme a obtenu un droit de visite hebdomadaire et a finalement été autorisé à voir la jeune maman, le nouveau-né et son fils de 22 mois, détenus en prison avec sa mère. Mais au cours de ses visites, Dani Wani, le mari de Meriem, a déclaré qu’ils ne pouvaient pas parler car «Il y a un garde assis derrière nous» a-t-il expliqué. Le mariage d’une musulmane avec un chrétien étant strictement interdit, la relation entre les deux époux est considéré comme un adultère et la jeune femme a été condamnée à 100 coups de fouets…en attendant sa pendaison pour « apostasie ».
L’avocat de Meriem a fait appel du verdict de la peine de mort qui a été retenue contre la jeune femme. Son sort est maintenant suspendu au verdict de la cour d’appel. Suite au débat engagé dans la presse soudanaise sur la légitimité de la peine de mort pour apostasie, le gouvernement soudanais envisage de créer une commission de 50 juristes pour statuer sur la question. En attendant, Meriam Ishag reste en prison, elle et ses enfants.
Pourtant, la semaine dernière, les médias soudanais et la presse internationale avaient annoncé la possible libération de Meriam Ishag…sur décision politique. Mais l’information a aussitôt été démentie par le ministère des Affaires étrangères soudanais. Pour l’avocat de Meriam, l’apostasie étant un crime relevant du « hudûd », corpus de peines légales non modulables inscrites dans le droit islamique, seul un jugement rendu en sa faveur à l’issu de l’appel introduit le 22 mai pourrait lui rendre sa liberté : « D’un point de vue juridique, et pour répondre aux informations répandues par les médias, il n’y a qu’un moyen pour libérer Meriam, et ce moyen relève d’une prérogative exclusive de la cour d’appel ».
Grace à la médiatisation de l’affaire, le mari de la jeune femme a obtenu un droit de visite hebdomadaire et a finalement été autorisé à voir la jeune maman, le nouveau-né et son fils de 22 mois, détenus en prison avec sa mère. Mais au cours de ses visites, Dani Wani, le mari de Meriem, a déclaré qu’ils ne pouvaient pas parler car «Il y a un garde assis derrière nous» a-t-il expliqué. Le mariage d’une musulmane avec un chrétien étant strictement interdit, la relation entre les deux époux est considéré comme un adultère et la jeune femme a été condamnée à 100 coups de fouets…en attendant sa pendaison pour « apostasie ».
L’avocat de Meriem a fait appel du verdict de la peine de mort qui a été retenue contre la jeune femme. Son sort est maintenant suspendu au verdict de la cour d’appel. Suite au débat engagé dans la presse soudanaise sur la légitimité de la peine de mort pour apostasie, le gouvernement soudanais envisage de créer une commission de 50 juristes pour statuer sur la question. En attendant, Meriam Ishag reste en prison, elle et ses enfants.
Pourtant, la semaine dernière, les médias soudanais et la presse internationale avaient annoncé la possible libération de Meriam Ishag…sur décision politique. Mais l’information a aussitôt été démentie par le ministère des Affaires étrangères soudanais. Pour l’avocat de Meriam, l’apostasie étant un crime relevant du « hudûd », corpus de peines légales non modulables inscrites dans le droit islamique, seul un jugement rendu en sa faveur à l’issu de l’appel introduit le 22 mai pourrait lui rendre sa liberté : « D’un point de vue juridique, et pour répondre aux informations répandues par les médias, il n’y a qu’un moyen pour libérer Meriam, et ce moyen relève d’une prérogative exclusive de la cour d’appel ».
Des manifestations et des Sit-in sont organisés par des membres de la société civile pour protester contre la condamnation de Meriam Ishag, mais pour l'instant, rien ne laisse entrevoir un retour en arrière des autorités islamiques du Soudan.
Selon Amnesty International, sa double condamnation est contraire au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont le Soudan est signataire. Ses avocats soulignent qu’ « elle est légalement mariée ». Et, selon les accords internationaux en vigueur, acceptés par le gouvernement soudanais, « il ne devrait pas y avoir de crime d’apostasie ».
Malgré la condamnation unanime des instances internationales de défense des droits de l’Homme et des pays occidentaux, un recours international semble peu plausible. Et si les Etats criminels et despotiques, tels que le Soudan, respectaient leurs engagements internationaux, cela se saurait.
Avec agences,
zp,
SIWEL
Selon Amnesty International, sa double condamnation est contraire au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont le Soudan est signataire. Ses avocats soulignent qu’ « elle est légalement mariée ». Et, selon les accords internationaux en vigueur, acceptés par le gouvernement soudanais, « il ne devrait pas y avoir de crime d’apostasie ».
Malgré la condamnation unanime des instances internationales de défense des droits de l’Homme et des pays occidentaux, un recours international semble peu plausible. Et si les Etats criminels et despotiques, tels que le Soudan, respectaient leurs engagements internationaux, cela se saurait.
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