Arezqi At Hemmuc qui animait une conférence-débat en compagnie de Mohand Larbi Tayeb, président par intérim du MAK sur le thème "La nation et le peuple kabyle dans la Méditerranée et la tourmente des pays arabes", a affirmé devant une assistance nombreuse que « le projet se met en place et le gouvernement provisoire kabyle (Anavad) est entrain de jeter les jalons d’une véritable autonomie qui passe nécessairement par la réhabilitation de l’identité Kabyle à part entière ».
Pour Arezqi At Hemmuc, l'Anavad mobilise les moyens à même de permettre au projet de l’autonomie de la Kabylie d’aboutir « dans les meilleurs délais », citant au passage l'action diplomatique de l'Anavad pour la tenue d'un référendum sur l'autonomie, la mise en place d’une carte d’identité Kabyle, l’agence de presse Siwel et prochainement une télévision, comme première démarche pour la consolidation de l’identité.
Le ministre kabyle indique à ce propos, que le projet économique du GPK ne s’inscrit pas dans une logique d’indépendance : « la Kabylie aura sa part des richesses de l’Algérie contrairement à certaines idées reçues »
Pour lui, il est « impossible de partager la vision de la gouvernance avec un commis de l'Etat comme Belkhadem », indiquant que la conception d’une « nation kabyle » n’est pas semblable avec celle du « peuple arabe » en matière de « justice, école, politique, économie ».
M. Arezqi At Hemmuc a insisté sur le fait « l'autodétermination est un principe du droit international qui ne concerne pas uniquement l'indépendance mais toutes formes de gouvernances dont l'autonomie de gestion sous la souveraineté d'un Etat central. »
Mohand-Larbi Tayeb, président par intérim du MAK, est revenu, de son coté, aux « tares » du système éducatif algérien. Pour lui, « le système politique algérien a mené une guerre par élimination contre la nation kabyle » notamment par « l’arabisation de tout ce qui a trait avec le quotidien des citoyens ». M. Tayeb a fait savoir que l’une des priorités à mettre en œuvre après la concrétisation de l’autonomie de la Kabylie est de « créer une nouvelle école qui passe par l’épanouissement de l’individu et la reconnaissance de soi ».
Au cour du débat , plusieurs questions ont été soulevées par les étudiants de l’université de Tizi Ouzou, déplacement du président de l’Anavad aux états unis , les récents révolutions arabes et la CNCD, entre autres questions. A un étudiant qui lui demandait « comment sacrifier le drapeaux sur lesquelles des milliers de martyrs sont tombés au champ d’honneurs » , le ministres du GPK indiquera qu’ « à chaque génération son combat » expliquant que si la génération de militants de 1949 jusqu’à 1962 ont pris les armes pour « décoloniser l’Algérie », la génération d’aujourd’hui se « fixe comme combat la reconnaissance de l’identité kabyle et la mise en œuvre de l’autonomie » ajoutant , au même sujet , que « le drapeau n’est pas une raison pour brader le combat d’un peuple pour son autodétermination » .
kab
SIWEL 031820 MAI 11
Pour Arezqi At Hemmuc, l'Anavad mobilise les moyens à même de permettre au projet de l’autonomie de la Kabylie d’aboutir « dans les meilleurs délais », citant au passage l'action diplomatique de l'Anavad pour la tenue d'un référendum sur l'autonomie, la mise en place d’une carte d’identité Kabyle, l’agence de presse Siwel et prochainement une télévision, comme première démarche pour la consolidation de l’identité.
Le ministre kabyle indique à ce propos, que le projet économique du GPK ne s’inscrit pas dans une logique d’indépendance : « la Kabylie aura sa part des richesses de l’Algérie contrairement à certaines idées reçues »
Pour lui, il est « impossible de partager la vision de la gouvernance avec un commis de l'Etat comme Belkhadem », indiquant que la conception d’une « nation kabyle » n’est pas semblable avec celle du « peuple arabe » en matière de « justice, école, politique, économie ».
M. Arezqi At Hemmuc a insisté sur le fait « l'autodétermination est un principe du droit international qui ne concerne pas uniquement l'indépendance mais toutes formes de gouvernances dont l'autonomie de gestion sous la souveraineté d'un Etat central. »
Mohand-Larbi Tayeb, président par intérim du MAK, est revenu, de son coté, aux « tares » du système éducatif algérien. Pour lui, « le système politique algérien a mené une guerre par élimination contre la nation kabyle » notamment par « l’arabisation de tout ce qui a trait avec le quotidien des citoyens ». M. Tayeb a fait savoir que l’une des priorités à mettre en œuvre après la concrétisation de l’autonomie de la Kabylie est de « créer une nouvelle école qui passe par l’épanouissement de l’individu et la reconnaissance de soi ».
Au cour du débat , plusieurs questions ont été soulevées par les étudiants de l’université de Tizi Ouzou, déplacement du président de l’Anavad aux états unis , les récents révolutions arabes et la CNCD, entre autres questions. A un étudiant qui lui demandait « comment sacrifier le drapeaux sur lesquelles des milliers de martyrs sont tombés au champ d’honneurs » , le ministres du GPK indiquera qu’ « à chaque génération son combat » expliquant que si la génération de militants de 1949 jusqu’à 1962 ont pris les armes pour « décoloniser l’Algérie », la génération d’aujourd’hui se « fixe comme combat la reconnaissance de l’identité kabyle et la mise en œuvre de l’autonomie » ajoutant , au même sujet , que « le drapeau n’est pas une raison pour brader le combat d’un peuple pour son autodétermination » .
kab
SIWEL 031820 MAI 11