« Ce qui se passe à Ghardaïa n’est pas un fait divers, mais un ethnocide contre la minorité mozabite en Algérie» dénonce Kamel Dine Fekhar (PH/DR)
Selon Kamel Dine Fekhar, « Les escarmouches ont commencé le vendredi 22 novembre à la suite d’un match de football entre une équipe mozabite (amazighe) et une équipe chaambas (arabe) ». Les affrontements auraient commencé au moment où les jeunes des deux communautés ont voulu fêter la victoire de l’équipe algérienne face au Burkina Faso. Sans doute que la qualification de l’équipe algérienne, officiellement définie comme une équipe arabe, n’a pas été définie de la même manière par les jeunes arabes et les jeunes mozabites. Les jeunes arabes étant officiellement confortés dans leur identité arabe, tandis que les amazighs sont officiellement niés dans leur identité, sur leur propre territoire, par une par flagrante politique négationniste, raciste et discriminatoire.
Le militant Kamel Dine Fekhar dénonce le laxisme de l’Etat algérien quand des affrontements interviennent entre les deux communautés : « Tous les jeunes de Guerrara, Arabes et Mozabites, ont fêté la victoire de l’équipe nationale mais quand ça dégénère, les services d’ordre ne font pas leur travail ». Ces affrontements ont fait des dizaines de blessés dont quelques-uns sont dans un état grave. « Le pouvoir a les moyens de mettre fin à ces affrontements mais il ne veut pas » poursuit Kamel Dine Fekhar, qui s’est totalement investi dans la lutte pour les droits de l’Homme et la protection de la minorité Mozabite après avoir quitté le Front des Forces Socialistes (FFS).
Kamel Dine Fekhar, qui se présente désormais comme un activiste pour la défense des droits humains appartenant à la minorité Mozabite victime d’ethnocide, dénonce l’ethnocide de son peuple : « Ce qui se passe à Ghardaïa n’est pas un fait divers, mais un ethnocide contre la minorité mozabite en Algérie» dénonce-t-il sans détour en affirmant que « le vrai problème se pose entre le pouvoir et la société mozabite », accusant les forces de sécurité de « ne pas protéger la communauté berbère des mozabites ».
Le conflit identitaire entre arabes et mozabites à Ghardaia couve depuis l’indépendance de l’Algérie. Régulièrement, de manière quasi cyclique, des affrontements éclatent entre les deux communautés. Le racisme anti amazighe du régime algérien favorise ouvertement la communauté arabe au détriment des mozabites. Il est même arrivé que les forces de l’ordre prennent fait et cause pour les chaambas en organisant des expéditions punitives sur les populations mozabites.
zp,
SIWEL 261127 NOV 13
Le militant Kamel Dine Fekhar dénonce le laxisme de l’Etat algérien quand des affrontements interviennent entre les deux communautés : « Tous les jeunes de Guerrara, Arabes et Mozabites, ont fêté la victoire de l’équipe nationale mais quand ça dégénère, les services d’ordre ne font pas leur travail ». Ces affrontements ont fait des dizaines de blessés dont quelques-uns sont dans un état grave. « Le pouvoir a les moyens de mettre fin à ces affrontements mais il ne veut pas » poursuit Kamel Dine Fekhar, qui s’est totalement investi dans la lutte pour les droits de l’Homme et la protection de la minorité Mozabite après avoir quitté le Front des Forces Socialistes (FFS).
Kamel Dine Fekhar, qui se présente désormais comme un activiste pour la défense des droits humains appartenant à la minorité Mozabite victime d’ethnocide, dénonce l’ethnocide de son peuple : « Ce qui se passe à Ghardaïa n’est pas un fait divers, mais un ethnocide contre la minorité mozabite en Algérie» dénonce-t-il sans détour en affirmant que « le vrai problème se pose entre le pouvoir et la société mozabite », accusant les forces de sécurité de « ne pas protéger la communauté berbère des mozabites ».
Le conflit identitaire entre arabes et mozabites à Ghardaia couve depuis l’indépendance de l’Algérie. Régulièrement, de manière quasi cyclique, des affrontements éclatent entre les deux communautés. Le racisme anti amazighe du régime algérien favorise ouvertement la communauté arabe au détriment des mozabites. Il est même arrivé que les forces de l’ordre prennent fait et cause pour les chaambas en organisant des expéditions punitives sur les populations mozabites.
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