C’est ainsi que dans un article de presse paru hier dans un journal francophone, l’Etat algérien affirme qu’il va «sévir» contre ces «excès». L’information, rapportée par le journal algérien El Watan, cite un «haut responsable» du ministère algérien de la Communication, (sans plus de précisions)...
De plus, toujours selon El Watan, le président de l’Autorité de régulation de l’activité audiovisuelle algérienne aurait «officiellement saisi le responsable d’Echorouk», chaîne arabo-islamique par excellence( et notoirement anti kabyle) sur laquelle est passé le «cheikh» pour dire que s'il était président de la république algérienne, il «ouvrirait une ambassade à Daech» ... Et le président de l’Autorité de régulation de l’activité audiovisuelle algérienne rajoute que son organisme (de censure officielle) «saisit régulièrement, les responsables de ces chaînes» lorsqu’il constate des «dépassements»… une preuve flagrante de l’inefficacité de la méthode, qui en réalité n’en est même pas une, puisque El Watan rapporte que ce grand chef de la censure algérienne préfère utiliser le terme de «conseil fraternel» au lieu de «rappel à l’ordre»…c'est dire!
Ces prétendus « conseils fraternels », sont semble-t-il davantage destinés à la presse francophone qu'à la chaîne islamo-intégriste en question puisque celle-ci a nié toute interdiction de diffusion de «personnalités publiques», autrement dit le «Cheikh» Hamadèche qui, pour rappel, officie publiquement depuis des années dans les mosquées d’Alger en toute impunité: Il distille légalement son venin, il appelle publiquement à l’assassinat des « mécréants » (à commencer par Ferhat Mehenni qui sera quelques années plus tard suivi par Kamel Daoud), il organise des marches à Alger en l’honneur des frères Kouachi (les assassins des journalistes de Charlie Hebdo), il stigmatise les femmes et... il est régulièrement reçu par ces chaînes algériennes sans aucun problème avec la "censure algérienne"...
Mais pourquoi s'en étonner et comment pourrait-il en être autrement quand des chefs de groupes armés terroristes sont reçus jusque dans le cabinet de la présidence algérienne où ils sont «consultants » auprès du président de la république algérienne, quand les télévisions d’Etat stoppent, toutes affaires cessantes, les programmes à chaque appel à la prière, quand le « cheikh El Qardaoui », chef spirituel du terrorisme islamiste, a servi des dizaines années durant ses prêches incendiaires à la télévision algérienne, quand le salafisme est copieusement servi dans les manuels de l’éducation nationale algérienne dès le CP ?...
Pourquoi et comment pourrait-il en être autrement ? L'islamisme est une des "constantes nationales" de la république algérienne et c'est pourquoi cette république algérienne s’acharne sur la Kabylie qui rejette depuis toujours ce fléau, d'où sa politique d'inquisition pratiquée par les service de polices algérienne au cœur même de la Kabylie, comme cela a été le cas hier à Aqvu et comme cela a toujours été un peu partout en Kabylie...
Source El Watan
zp,
SIWEL 231908 JUIN 15
De plus, toujours selon El Watan, le président de l’Autorité de régulation de l’activité audiovisuelle algérienne aurait «officiellement saisi le responsable d’Echorouk», chaîne arabo-islamique par excellence( et notoirement anti kabyle) sur laquelle est passé le «cheikh» pour dire que s'il était président de la république algérienne, il «ouvrirait une ambassade à Daech» ... Et le président de l’Autorité de régulation de l’activité audiovisuelle algérienne rajoute que son organisme (de censure officielle) «saisit régulièrement, les responsables de ces chaînes» lorsqu’il constate des «dépassements»… une preuve flagrante de l’inefficacité de la méthode, qui en réalité n’en est même pas une, puisque El Watan rapporte que ce grand chef de la censure algérienne préfère utiliser le terme de «conseil fraternel» au lieu de «rappel à l’ordre»…c'est dire!
Ces prétendus « conseils fraternels », sont semble-t-il davantage destinés à la presse francophone qu'à la chaîne islamo-intégriste en question puisque celle-ci a nié toute interdiction de diffusion de «personnalités publiques», autrement dit le «Cheikh» Hamadèche qui, pour rappel, officie publiquement depuis des années dans les mosquées d’Alger en toute impunité: Il distille légalement son venin, il appelle publiquement à l’assassinat des « mécréants » (à commencer par Ferhat Mehenni qui sera quelques années plus tard suivi par Kamel Daoud), il organise des marches à Alger en l’honneur des frères Kouachi (les assassins des journalistes de Charlie Hebdo), il stigmatise les femmes et... il est régulièrement reçu par ces chaînes algériennes sans aucun problème avec la "censure algérienne"...
Mais pourquoi s'en étonner et comment pourrait-il en être autrement quand des chefs de groupes armés terroristes sont reçus jusque dans le cabinet de la présidence algérienne où ils sont «consultants » auprès du président de la république algérienne, quand les télévisions d’Etat stoppent, toutes affaires cessantes, les programmes à chaque appel à la prière, quand le « cheikh El Qardaoui », chef spirituel du terrorisme islamiste, a servi des dizaines années durant ses prêches incendiaires à la télévision algérienne, quand le salafisme est copieusement servi dans les manuels de l’éducation nationale algérienne dès le CP ?...
Pourquoi et comment pourrait-il en être autrement ? L'islamisme est une des "constantes nationales" de la république algérienne et c'est pourquoi cette république algérienne s’acharne sur la Kabylie qui rejette depuis toujours ce fléau, d'où sa politique d'inquisition pratiquée par les service de polices algérienne au cœur même de la Kabylie, comme cela a été le cas hier à Aqvu et comme cela a toujours été un peu partout en Kabylie...
Source El Watan
zp,
SIWEL 231908 JUIN 15