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Cette action de protestation a été décidée lors d’un AG des paramédicaux d’Amizour tenue le 18 janvier, a précisé le secrétaire général de la section syndicale des paramédicaux.
Selon le même responsable syndical, le mouvement de protestation des paramédicaux d’Amizour peut prendre d’autres tournures, dont des actions de rue, la tenue de rassemblements et, le cas échéant, sa radicalisation, au cas où les pouvoirs publics ne donnent pas une suite favorable à leurs revendications.
Dans une déclaration diffusée le 18 janvier, le syndicat SNAPAP de l’EPH d’Amizour brosse un tableau peu enviable de la situation socioprofessionnelle des paramédicaux. Une situation « alarmante et dégradée » s’indigne la section syndicale, pour qui les paramédicaux continuent de subir « le mépris et la marginalisation ». La section syndicale énumère dans sa déclaration un chapelet de revendications maintes fois réitérées par les paramédicaux de Bgayet dont « la promulgation urgente de leur nouveau statut particulier et du régime indemnitaire, une augmentation conséquente des salaires des paramédicaux, mettre fin au traitement sélectif de la tutelle qui exclue le syndicat SNAPAP de toute opportunité de dialogue avec les partenaires sociaux ».
Les paramédicaux d’Amizour appellent par ailleurs leurs pairs des autres établissements de santé de la wilaya de Bgayet, voire de toutes les régions du pays, à rejoindre les rangs de la contestation jusqu’à l’aboutissement de leurs droits légitimes.
Toutes les sections syndicales des paramédicaux de Bgayet affiliées auparavant au Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) ont été dissoutes suite à leur refus de cautionner publiquement la candidature de Abdelaziz Bouteflika lors de la dernière élection présidentielle d'avril 2009. Depuis leur exclusion des rangs du SAP, les paramédicaux de Bgayet luttent sous la bannière du SNAPAP.
ytt
SIWEL 201503 JAN 11
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