Danielle Mitterrand lors de la remise du Prix de la Mémoire à Matoub Lounès (PH/ DR)
Née en 1924, Danielle Gouze s’engage dans la Résistance française à 17 ans comme agent de liaison alors que ses parents abritent des maquisards. Elle rencontre dans le maquis François Mitterrand, qu'elle épouse en 1944.
Danielle Mitterrand sera inhumée samedi à Cluny, en Saône-et-Loire, là où Danielle Mitterrand rencontra le capitaine Morland, alias François Mitterrand, alors recherché par la Gestapo.
Elle crée en 1986 la fondation France-Libertés, militante des droits des peuples. Elle parlera pour les Kurdes et les Tibétains, les prisonniers politiques, son soutien au Front Polisario était déterminé. La femme du président était le cauchemar des ambassades, la bête noire du Quai d'Orsay.
Sur son site officiel, elle critique « un capitalisme qui se fissure et se détruit lui-même, victime de sa démesure totalitaire et de son mépris pour les valeurs humaines non marchandes ». En référence aux mouvements des Indignés, elle se réjouissait de voir « des situations changer » et « certains combats » gagnés. Récemment encore, dans une interview elle rappelait « qu’il y a quinze ans, personne ne (l)’écoutait quand elle fusillait le capitalisme ».
C'est de ses mains que le chanteur engagé et poète kabyle Matoub Lounès avait reçu le Prix de la Mémoire en 1994.
cc/wbw
SIWEL 22 1120 NOV 11
Danielle Mitterrand sera inhumée samedi à Cluny, en Saône-et-Loire, là où Danielle Mitterrand rencontra le capitaine Morland, alias François Mitterrand, alors recherché par la Gestapo.
Elle crée en 1986 la fondation France-Libertés, militante des droits des peuples. Elle parlera pour les Kurdes et les Tibétains, les prisonniers politiques, son soutien au Front Polisario était déterminé. La femme du président était le cauchemar des ambassades, la bête noire du Quai d'Orsay.
Sur son site officiel, elle critique « un capitalisme qui se fissure et se détruit lui-même, victime de sa démesure totalitaire et de son mépris pour les valeurs humaines non marchandes ». En référence aux mouvements des Indignés, elle se réjouissait de voir « des situations changer » et « certains combats » gagnés. Récemment encore, dans une interview elle rappelait « qu’il y a quinze ans, personne ne (l)’écoutait quand elle fusillait le capitalisme ».
C'est de ses mains que le chanteur engagé et poète kabyle Matoub Lounès avait reçu le Prix de la Mémoire en 1994.
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