Lobsang Sangay, en mars 2011 à Dharamsala (PHOTO: AFP)
La cérémonie, présidée par le dalaï lama lui-même, s'est déroulée dans le temple Tsuglagkhang, le centre spirituel de Dharamsala, une ville du nord de l'Inde, où le gouvernement en exil est basé.
Lobsang Sangay a prêté serment exactement neuf secondes après 9 h 9 locales, le chiffre 9 étant associé à la longévité.
Le dalaï-lama, 76 ans, avait annoncé le 10 mars dernier son intention de renoncer à son rôle politique de chef du mouvement des Tibétains en exil, essentiellement symbolique, et de transmettre ses responsabilités à un nouveau premier ministre aux pouvoirs élargis. Il conservera toutefois son rôle de chef spirituel et exercera son influence.
Expert en droit international, Lobsang Sangay n'a jamais vécu au Tibet et ne s'y est même jamais rendu. Il avait assuré qu'il soutenait pleinement la formule de la « voie moyenne » souhaitée par le dalaï-lama, c'est-à-dire une « autonomie significative » du Tibet sous administration chinoise, plutôt qu'une indépendance pure et simple de la région. Il a insisté sur le fait que le dalaï-lama était irremplaçable, soulignant le désir de la communauté tibétaine de voir « une jeune génération prendre la direction du mouvement ».
Cette transition politique historique va donner au nouveau premier ministre une position beaucoup plus importante que celle de ses prédécesseurs.
cc
SIWEL 081049 AOUT11
Lobsang Sangay a prêté serment exactement neuf secondes après 9 h 9 locales, le chiffre 9 étant associé à la longévité.
Le dalaï-lama, 76 ans, avait annoncé le 10 mars dernier son intention de renoncer à son rôle politique de chef du mouvement des Tibétains en exil, essentiellement symbolique, et de transmettre ses responsabilités à un nouveau premier ministre aux pouvoirs élargis. Il conservera toutefois son rôle de chef spirituel et exercera son influence.
Expert en droit international, Lobsang Sangay n'a jamais vécu au Tibet et ne s'y est même jamais rendu. Il avait assuré qu'il soutenait pleinement la formule de la « voie moyenne » souhaitée par le dalaï-lama, c'est-à-dire une « autonomie significative » du Tibet sous administration chinoise, plutôt qu'une indépendance pure et simple de la région. Il a insisté sur le fait que le dalaï-lama était irremplaçable, soulignant le désir de la communauté tibétaine de voir « une jeune génération prendre la direction du mouvement ».
Cette transition politique historique va donner au nouveau premier ministre une position beaucoup plus importante que celle de ses prédécesseurs.
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