Etablissement hospitalier spécialisé Sbihi Tassadit de Tizi-Ouzou (PH/DR)
L’enquête menée par le service de la prévention a conclu à des décès « suite à des arrêts cardio-respiratoires subits ». La responsable du dossier au niveau de ce service auprès de la direction de la santé de la Wilaya explique que « les différents cas n’ont présenté aucun antécédent lors de leur admission au sein de la clinique. Toutes les femmes étaient jeunes, en bonne santé, sans aucun problème clinique. Et ce n’est que lors de l’accouchement ou après la naissance du bébé, que ces jeunes femmes ont connu des complications ».
Le directeur de la santé publique de Tizi-Ouzou, Chaghetmi Djamel, s'est contenté de dire que les raisons sont « d’ordre médical », affirmant que « c’est une responsabilité partagée. Car il faut dire que certaines femmes dissimulent leur maladie par peur de ne pas être prises en charge. A la clinique Sbihi, certaines femmes arrivent dans un état d’urgence ». Il ajoute que cette clinique de 72 lits accueille, parfois, jusqu’à cinq fois plus.
finissant par soulever « le manque de personnel au sein de cette structure, notamment les gynécologues ».
Saïd, 58 ans, exploitant agricole à Tigzirt, ville dont est originaire la jeune maman de 28 ans décédé jeudi 24 janvier, a déclaré : « C’est à peine croyable ! Ma mère a eu huit enfants, et tous à la maison. Je suis né sur une peau de mouton, dans une vieille maison Kabyle. Tous mes frères et sœurs sont nés dans les mêmes conditions. Ma mère à son âge, se porte encore bien. Et maintenant ,avec tous ces moyens, on enterre des jeunes mamans ! ».
Il y'a quelques mois de cela, une psychose s'était installée parmi la population après que plusieurs décès de bébés aient été à déplorer suite à une infection nosocomiale.
La clinique Sbihi qui enregistre 6 640 accouchements par an, ce qui fait d'elle la plus grande structure publique spécialisée que compte la wilaya de Tizi-Ouzou, est déjà entachée d'une mauvaise réputation; assurément que cette nouvelle série de décès "évitables" au 21ème siècle ne feront qu’encourager les spéculations au sein d’une population médusée par tant de décès en si peu de temps.
wbw
SIWEL 310011 JAN 13
Le directeur de la santé publique de Tizi-Ouzou, Chaghetmi Djamel, s'est contenté de dire que les raisons sont « d’ordre médical », affirmant que « c’est une responsabilité partagée. Car il faut dire que certaines femmes dissimulent leur maladie par peur de ne pas être prises en charge. A la clinique Sbihi, certaines femmes arrivent dans un état d’urgence ». Il ajoute que cette clinique de 72 lits accueille, parfois, jusqu’à cinq fois plus.
finissant par soulever « le manque de personnel au sein de cette structure, notamment les gynécologues ».
Saïd, 58 ans, exploitant agricole à Tigzirt, ville dont est originaire la jeune maman de 28 ans décédé jeudi 24 janvier, a déclaré : « C’est à peine croyable ! Ma mère a eu huit enfants, et tous à la maison. Je suis né sur une peau de mouton, dans une vieille maison Kabyle. Tous mes frères et sœurs sont nés dans les mêmes conditions. Ma mère à son âge, se porte encore bien. Et maintenant ,avec tous ces moyens, on enterre des jeunes mamans ! ».
Il y'a quelques mois de cela, une psychose s'était installée parmi la population après que plusieurs décès de bébés aient été à déplorer suite à une infection nosocomiale.
La clinique Sbihi qui enregistre 6 640 accouchements par an, ce qui fait d'elle la plus grande structure publique spécialisée que compte la wilaya de Tizi-Ouzou, est déjà entachée d'une mauvaise réputation; assurément que cette nouvelle série de décès "évitables" au 21ème siècle ne feront qu’encourager les spéculations au sein d’une population médusée par tant de décès en si peu de temps.
wbw
SIWEL 310011 JAN 13