Islamistes du Mujao à Gao. PH/ REUTERS/Adama Diarra
RFI ajoute que, « le seul Noir d'Afrique subsaharienne qui dirigeait une katiba (une brigade combattante) d'un groupe islamiste armé dans le nord du Mali, a fait défection et est rentré dans son pays d'origine, le Niger ». Cette information a été confirmée par le correspondant du RFI à Bamako.
« Bilal Hicham » est son nom de guerre. Il ne le porte plus. Il a déserté sa katiba basée dans la localité de Gao. C’est un déçu des islamistes. « Ils n’ont rien de musulmans. Ils tuent, violent et volent», martèle-t-il. Selon lui, quelques dizaines de combattants de son unité ont également déserté, précise encore RFI.
« C’est, en terme d’images, un coup dur pour le Mujao, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest qui contrôle la région de Gao. Bilal Hicham, nigérien de nationalité était le seul Africain sub-saharien à diriger une katiba à Gao ».
« Nous l’avions rencontré à Gao, il y a quelques mois lors d’un reportage. Il était déjà mélancolique. Sa famille et son pays, le Niger, lui manquaient. Il s’était rendu aussi compte qu’il n’était pas dans son monde. Il a voulu, dans un premier temps, déserter par le sud du Mali, avant finalement de prendre le chemin du Niger », ajoute-t-on encore.
Aujourd’hui de retour à Niamey, cet agronome de formation, est une mine d’informations. L’histoire des jihadistes, leur capacité militaire, ou encore leur moral, Bilal Hicham sait beaucoup de choses.
Avec cette défection, le mouvement terroriste qui occupe le nord du Mali et entrave la marche du peuple amazigh d’Azawad a accéder à sa liberté, est étêté, et remis aussi sur le tapis « l’origine des éléments terroristes installés dans l’Azawad ».
Leur présence sert de tremplin pour une intervention militaire guidée par la France et soutenue par l’Algérie. Mais cette dernière, veut épargner Abnsar Edine, un mouvement que les services algériens ont créé pour déstabiliser la région azawadienne.
Aai/RFI
SIWEL 101427 NOV12
« Bilal Hicham » est son nom de guerre. Il ne le porte plus. Il a déserté sa katiba basée dans la localité de Gao. C’est un déçu des islamistes. « Ils n’ont rien de musulmans. Ils tuent, violent et volent», martèle-t-il. Selon lui, quelques dizaines de combattants de son unité ont également déserté, précise encore RFI.
« C’est, en terme d’images, un coup dur pour le Mujao, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest qui contrôle la région de Gao. Bilal Hicham, nigérien de nationalité était le seul Africain sub-saharien à diriger une katiba à Gao ».
« Nous l’avions rencontré à Gao, il y a quelques mois lors d’un reportage. Il était déjà mélancolique. Sa famille et son pays, le Niger, lui manquaient. Il s’était rendu aussi compte qu’il n’était pas dans son monde. Il a voulu, dans un premier temps, déserter par le sud du Mali, avant finalement de prendre le chemin du Niger », ajoute-t-on encore.
Aujourd’hui de retour à Niamey, cet agronome de formation, est une mine d’informations. L’histoire des jihadistes, leur capacité militaire, ou encore leur moral, Bilal Hicham sait beaucoup de choses.
Avec cette défection, le mouvement terroriste qui occupe le nord du Mali et entrave la marche du peuple amazigh d’Azawad a accéder à sa liberté, est étêté, et remis aussi sur le tapis « l’origine des éléments terroristes installés dans l’Azawad ».
Leur présence sert de tremplin pour une intervention militaire guidée par la France et soutenue par l’Algérie. Mais cette dernière, veut épargner Abnsar Edine, un mouvement que les services algériens ont créé pour déstabiliser la région azawadienne.
Aai/RFI
SIWEL 101427 NOV12