Feu vert aux islamistes pour briser la Kabylie. PH/DR
Le pouvoir algérien et ses relais salafistes font tout pour détruire le patrimoine historique de la Kabylie qui n’est pas en rapport avec la civilisation dite islamique. L’église d’Awqas (Aokas), construite à la fin du 18 siècle, est sacrifiée par l’APC d’obédience RCD dans le but de plaire à une association religieuse qui s’acharne contre tout ce qui n’est en relation avec l’islam.
En 1970, cette église est transformée en mosquée. Une première agression contre les kabyles de confession chrétienne et une atteinte grave au patrimoine historique de la Kabylie. Non comblé par leur usurpation historique dans nos us et coutumes , les salafistes ont saisi l’occasion du récent tremblement de terre qui a frappé la côte de Vgayet pour justifier la destruction immédiate de l’église-mosquée d’Aokas sous prétexte de danger imminent du aux fissures.
Une protestation populaire s’est organisée contre cette entreprise de salafisation en organisant plusieurs rassemblements devant le siège de l’APC pour exiger des autorités locales de préserver ce site historique qui appartient à la mémoire collective de la région d’Awqas.
L’APC d’Awqas, au lieu de répondre favorablement aux doléances de la population en procédant aux travaux de restauration de cette édifice pour préserver le patrimoine historique et aider la région à être plus attractive sur le plan touristique, elle a préféré aller dans le sens des salafistes en signant la décision de destruction de cette église et les travaux sont déjà entamés depuis une quinzaine de jours.
Une délégation du MAK s’est rendue sur les lieux, le jeudi passé, pour apporter le soutien du mouvement kabyle à la population locale. Questionné sur place, Bouaziz Ait Chebib a déclaré : "L’Etat « algérien », à travers ses institutions, confirme de jour en jour son caractère islamiste. Le forcing idéologique orchestré contre la Kabylie en est une preuve édifiante. Cette opération menée par le pouvoir qui tente vainement d’arabiser, de dépersonnaliser et de ternir l’image du peuple kabyle à travers l’instrumentalisation de l’islam n’est pas en soi une surprise. Elle relève de l’ordinaire quand on connaît la haine viscérale que cultive le clan d’Oujda à l’égard de la Kabylie. Mais la complicité des assemblées « élues » issues du RCD ou du FFS en abdiquant devant la volonté des associations salafistes d’imposer leur loi, nous interpelle sur la normalisation de ces deux formations qui s’opposent dans le discours au régime et le cautionnent dans les actes sur le terrain à travers des élus qui tournent le dos à leur électorat.
Nous lançons un appel à nos frères du RCD et du FFS afin d’interpeller leurs élus et de leur rappeler la tolérance de notre peuple vis-à-vis des religions et des pratiques religieuses. Tous ensemble, nous pouvons mieux défendre la Kabylie de ces monstrueuses agressions. L’avènement d’un Etat Kabyle est une exigence historique qui ne peut plus attendre. »
dm
SIWEL 13 1514 JUIL 13
En 1970, cette église est transformée en mosquée. Une première agression contre les kabyles de confession chrétienne et une atteinte grave au patrimoine historique de la Kabylie. Non comblé par leur usurpation historique dans nos us et coutumes , les salafistes ont saisi l’occasion du récent tremblement de terre qui a frappé la côte de Vgayet pour justifier la destruction immédiate de l’église-mosquée d’Aokas sous prétexte de danger imminent du aux fissures.
Une protestation populaire s’est organisée contre cette entreprise de salafisation en organisant plusieurs rassemblements devant le siège de l’APC pour exiger des autorités locales de préserver ce site historique qui appartient à la mémoire collective de la région d’Awqas.
L’APC d’Awqas, au lieu de répondre favorablement aux doléances de la population en procédant aux travaux de restauration de cette édifice pour préserver le patrimoine historique et aider la région à être plus attractive sur le plan touristique, elle a préféré aller dans le sens des salafistes en signant la décision de destruction de cette église et les travaux sont déjà entamés depuis une quinzaine de jours.
Une délégation du MAK s’est rendue sur les lieux, le jeudi passé, pour apporter le soutien du mouvement kabyle à la population locale. Questionné sur place, Bouaziz Ait Chebib a déclaré : "L’Etat « algérien », à travers ses institutions, confirme de jour en jour son caractère islamiste. Le forcing idéologique orchestré contre la Kabylie en est une preuve édifiante. Cette opération menée par le pouvoir qui tente vainement d’arabiser, de dépersonnaliser et de ternir l’image du peuple kabyle à travers l’instrumentalisation de l’islam n’est pas en soi une surprise. Elle relève de l’ordinaire quand on connaît la haine viscérale que cultive le clan d’Oujda à l’égard de la Kabylie. Mais la complicité des assemblées « élues » issues du RCD ou du FFS en abdiquant devant la volonté des associations salafistes d’imposer leur loi, nous interpelle sur la normalisation de ces deux formations qui s’opposent dans le discours au régime et le cautionnent dans les actes sur le terrain à travers des élus qui tournent le dos à leur électorat.
Nous lançons un appel à nos frères du RCD et du FFS afin d’interpeller leurs élus et de leur rappeler la tolérance de notre peuple vis-à-vis des religions et des pratiques religieuses. Tous ensemble, nous pouvons mieux défendre la Kabylie de ces monstrueuses agressions. L’avènement d’un Etat Kabyle est une exigence historique qui ne peut plus attendre. »
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SIWEL 13 1514 JUIL 13