Un des puits dans lequel ont été jetées les victimes des exactions maliennes qui ne semblent pas êtres concernées par la «sécurisation» du Mali. (PH/S. Cherkaoui/Le Monde/Archives)
Ce matin, le gouvernement japonais a annoncé débloquer une enveloppe de 120 millions de dollars pour aider à «stabiliser» le Mali et le Sahel. Une dépêche de l’AFP rapporte que le Japon apporte cette aide pour «renforcer la gouvernance et la sécurité» du Mali et du Sahel, «y compris via des opérations de maintien de la paix».
Le premier ministre japonais a précisé que son pays souhaitait que cette aide « renforce la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) et réduise la pauvreté qui peut constituer le terreau du terrorisme ». Le japon ignore visiblement que c’est à l’ombre des régimes maliens que cet islamisme et ce terrorisme ont pris l’ampleur qu’elle a aujourd’hui, sans compter les aides substantielles des «généreux donateurs» tels que le Qatar, «grand ami» des démocraties occidentales qu’ils sont en train d’acheter à coup de milliards «d’investissements».
Le plus étonnant dans tout cela c’est que plus des fonds sont dégagés pour garantir la «stabilité» de la région et moins la région est «stable». L’aide au développement de 63 millions de dollars que la Japon avait déjà fourni pour «surmonter la sécheresse et les problèmes de sécurités» n’ont visiblement pas eu les effets escomptés, bien au contraire, c’est précisément l’inverse qui s’est produit.
Hier, c’était le FMI qui versait 18, 4 millions de dollars au Mali pour faire face à «l'instabilité» dans le pays et pour convaincre les donateurs internationaux de reprendre leur aide, gelée depuis le putsch de mars 2012 dont les auteurs sont encore à la tête de la junte militaire que l’on appelle abusivement l’armée malienne.
Doit-on s'étonner de cette annonce du FMI quand on sait que cette guerre est menée par la France et que la directrice du Fond Monétaire Internationale n’est autre que la française Christine Lagarde, ancienne ministre des finances de la république française.
Le FMI a indiqué à travers un communiqué qu’il avait «accédé à la demande d'aide financière formulée en novembre par les autorités maliennes» et ce qui étonnera encore moins dans cette aide apportée au mali, c’est que cette aide est généreusement versée au Mali sans aucune contrepartie, aucune exigence de réforme.
Pas une seule fois, les Droits de l’Homme et encore moins le droits des peuples à disposer d’eux-mêmes ne sont évoqués alors que c'est bien là que réside la sécurisation non seulement du Mali mais de toute la région à moins que la communauté internationale ne compte "sécuriser" la région par l'extermination des peuples présents depuis des millénaires sur ce territoire trop riche, trop convoité.
A cet effet, divers fléaux peuvent servir : le maintien "sous perfusion" de dictatures politico-miltaires, l'islamisme, largement sponsorié par les "amis" du Qatar, puis enfin la guerre menée au nom de la "lutte contre l'islamisme".
Sources AFP,
nbb,
SIWEL 291205 JAN 13
Le premier ministre japonais a précisé que son pays souhaitait que cette aide « renforce la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) et réduise la pauvreté qui peut constituer le terreau du terrorisme ». Le japon ignore visiblement que c’est à l’ombre des régimes maliens que cet islamisme et ce terrorisme ont pris l’ampleur qu’elle a aujourd’hui, sans compter les aides substantielles des «généreux donateurs» tels que le Qatar, «grand ami» des démocraties occidentales qu’ils sont en train d’acheter à coup de milliards «d’investissements».
Le plus étonnant dans tout cela c’est que plus des fonds sont dégagés pour garantir la «stabilité» de la région et moins la région est «stable». L’aide au développement de 63 millions de dollars que la Japon avait déjà fourni pour «surmonter la sécheresse et les problèmes de sécurités» n’ont visiblement pas eu les effets escomptés, bien au contraire, c’est précisément l’inverse qui s’est produit.
Hier, c’était le FMI qui versait 18, 4 millions de dollars au Mali pour faire face à «l'instabilité» dans le pays et pour convaincre les donateurs internationaux de reprendre leur aide, gelée depuis le putsch de mars 2012 dont les auteurs sont encore à la tête de la junte militaire que l’on appelle abusivement l’armée malienne.
Doit-on s'étonner de cette annonce du FMI quand on sait que cette guerre est menée par la France et que la directrice du Fond Monétaire Internationale n’est autre que la française Christine Lagarde, ancienne ministre des finances de la république française.
Le FMI a indiqué à travers un communiqué qu’il avait «accédé à la demande d'aide financière formulée en novembre par les autorités maliennes» et ce qui étonnera encore moins dans cette aide apportée au mali, c’est que cette aide est généreusement versée au Mali sans aucune contrepartie, aucune exigence de réforme.
Pas une seule fois, les Droits de l’Homme et encore moins le droits des peuples à disposer d’eux-mêmes ne sont évoqués alors que c'est bien là que réside la sécurisation non seulement du Mali mais de toute la région à moins que la communauté internationale ne compte "sécuriser" la région par l'extermination des peuples présents depuis des millénaires sur ce territoire trop riche, trop convoité.
A cet effet, divers fléaux peuvent servir : le maintien "sous perfusion" de dictatures politico-miltaires, l'islamisme, largement sponsorié par les "amis" du Qatar, puis enfin la guerre menée au nom de la "lutte contre l'islamisme".
Sources AFP,
nbb,
SIWEL 291205 JAN 13