Wikileaks a révélé le 6 décembre 2010 dans un mémo de l'ambassade des Etats-Unis à Alger datant du 20 décembre 2007 que le gouvernement algérien était fortement ébranlé par les attentats d'Al-Qaïda du 11 décembre 2007 ayant fait 41 victimes parmi les fonctionnaires de l'ONU, les forces de sécurité du pays étaient comme «sclérosés et soupçonnées» tant elles avaient du mal à répondre.

Cet attentat de l'organisation terroriste qui avait ouvert à cette occasion un nouveau front en Afrique du Nord a mis la classe politique algérienne dans le désarroi le plus complet, allant jusqu'à semer la confusion tant cela a démontré leur incapacité à gérer les problèmes de sécurité de base.

Le président Bouteflika est allé même jusqu'à demander l'aide européenne en vue "d'exploiter les téléphones portables dont les cartes SIM sont modifiées», tandis qu'il avait demandé plus tôt aux Etats-Unis de l'aider dans la lutte contre les voitures piégées.