Un vibrant hommage a été rendu ce matin, puis en début d’après midi à celui qui fut, non seulement un repère, mais un exemple de lutte pour l’identité en Kabylie, en l’occurrence le feu Matoub Lounes. L’hommage a été organisé par la fondation qui porte son nom, à l’occasion du 55ème anniversaire de sa naissance. Au programme, dès 10h du matin, le dépôt d’une gerbe de fleurs. Lors de la prise de parole, la mère du rebelle, Na Aldja, présidente d’honneur de la fondation Matoub Lounes avait appelé à ce que justice soit faite sur la mort de son fils. Un crime toujours au point mort et un dossier noir qui reste toujours sans suite de la justice qui pourtant devait refaire l’instruction du procès, comme annoncé en 2008. Après une minute de silence à la mémoire de ce martyre de la cause Amazigh et de la démocratie, un couscous convivial a été servi aux présents, des jeunes pour la pluparts venus se recueillir à la mémoire du fils d’Ath Douala. Dans l’après midi trois lauréats au concours Matoub Lounes de Poésie ont été primés par les organisateurs. La première place a été attribuée à Amour Samia de Koléa (Tipaza), le deuxième et la troisième ont été attribuées respectivement à Belkadi Amar d’Ait Yahia Moussa et Akrich Amar de Ouagnoune.